Présentation
EnglishNOTE DE L'ÉDITEUR
La norme NF EN ISO 8501-4 de mars 2007 citée dans cet article a été remplacée par la norme NF EN ISO 8501-4 (T35-501-4) : Préparation des subjectiles d'acier avant application de peintures et de produits assimilés - Evaluation visuelle de la propreté d'un subjectile
- Partie 4 : états de surface initiaux, degrés de préparation et degrés de fleurette de rouille après décapage à l'eau sous haute pression (Révision novembre 2020)
Pour en savoir plus, consultez le bulletin de veille normative VN2011 (Décembre 2020).
La norme NF EN ISO 8044 de novembre 1995 citée dans cet article a été remplacée par la norme NF EN ISO 8044 (A05-001) : Corrosion des métaux et alliages - Vocabulaire (Révision 2020)
Pour en savoir plus, consultez le bulletin de veille normative VN2003 (Avril 2020).
La partie de la norme NF EN ISO 14713 de mars 2010 citée dans cet article a été remplacée par la norme NF EN ISO 14713-2 (A91-130-2) : Revêtements de zinc - Lignes directrices et recommandations pour la protection contre la corrosion du fer et de l'acier dans les constructions - Partie 2 : galvanisation à chaud (Révision 2020)
Pour en savoir plus, consultez le bulletin de veille normative VN2002 (Mars 2020).
La norme ISO 8044 de septembre 2015 citée dans cet article a été remplacée par la norme ISO 8044 : Corrosion des métaux et alliages - Vocabulaire (Révision 2020)
Pour en savoir plus, consultez le bulletin de veille normative VN2001 (Février 2020).
RÉSUMÉ
Les systèmes de peinture liquide sont une des solutions pour protéger les structures en acier de la corrosion. Ce mode de protection, très technique, nécessite des connaissances précises, tant au niveau des produits utilisés que des modes d’application. Cet article est un guide technique présentant les informations les plus courantes et les pratiques fondamentales ou essentielles que l’on retrouve dans différentes normes. Le domaine d’application couvre tous travaux de protection des aciers faiblement alliés, fers et fontes, par revêtement de peinture liquide. Il concerne prioritairement les fonctions de protection anticorrosion et d’aspect du système de peinture. Cet article est basé sur les techniques connues à ce jour; il ne prend pas en compte la révision en cours de la norme ISO12944.
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Lire l’articleAuteur(s)
-
- FILIÈRE PEINTURE ANTICORROSION : ACQPA – GEPI – Groupement Anticorrosion du SIPEV – OHGPI
-
- GALVAZINC : Association pour le Développement de la Galvanisation à Chaud – ISO 1461
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Marc LAPOINTE : Président d’honneur - Association française des technologies de l’acier peint (AFTAP)
INTRODUCTION
Les constructions en acier présentent de nombreux avantages par rapport aux solutions béton :
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créativité ;
-
rapidité de montage et d’installation ;
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surveillance aisée ;
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modifications faciles ;
-
maintenance ;
-
entretien ou réfection totale maîtrisée.
Elles ont cependant un inconvénient : l’acier rouille (du moins l’acier dit « au carbone » car cet article ne concerne pas l’acier inoxydable). En d’autres termes, l’acier subit en surface une oxydation au contact de son environnement.
Lorsqu’il y a défaillance, il en résulte une image désastreuse pour la filière « métal + peinture », car le défaut est très visible. Il se traduit par :
-
de la rouille ;
-
des traînées de rouille ;
-
du cloquage ;
-
de l’écaillage ou de la décoloration.
Il est donc nécessaire de prévoir la protection anticorrosion d’un ouvrage dès sa conception.
Les systèmes de peintures liquides sont une des solutions possibles pour protéger de la corrosion les structures en acier, et cela quel que soit le type d’acier.
Pour que cette protection soit efficace il est nécessaire que les maîtres d’ouvrage, les maîtres d’œuvre, les consultants, les entreprises qui effectuent les travaux de protection contre la corrosion, les contrôleurs des revêtements de protection et les fabricants de produits, disposent d’informations aussi complètes que possible, claires et sans ambiguïtés, pour éviter difficultés et malentendus entre les parties concernées par la réalisation pratique des travaux de protection.
En effet, le choix et la mise en œuvre de systèmes de peinture anticorrosion ne se font pas en fonction des règles d’un processus industriel répétitif connu et maîtrisé, comme la galvanisation [COR380] ou le thermolaquage [C2508], mais en fonction des réponses spécifiques apportées à un certain nombre de points parfaitement identifiés :
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la description et la conception de l’ouvrage, ainsi que la nature du subjectile à traiter ;
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l’environnement et la description des agressions que subira le revêtement ;
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la préparation de surface ;
-
les conditions d’application ;
-
la nature et la description du système de revêtement par peinture ou duplex (galvanisation/peinture).
Cet article a pour vocation d’être un guide technique, le plus pratique et le plus clair possible, mettant en exergue les bonnes questions et rassemblant, pour y répondre convenablement, les informations les plus courantes, pratiques, fondamentales ou essentielles, que l’on retrouve en détail dans les très nombreuses normes auxquelles il se réfère.
Le domaine d’application couvre tous travaux de protection des aciers faiblement alliés, fers et fontes, par revêtement de peinture liquide. Il concerne prioritairement les fonctions de protection anticorrosion et d’aspect du système de peinture.
Cet article est établi en l’état des techniques connues à ce jour. Il ne prend pas en compte la révision en cours de la norme ISO 12 944 « Anticorrosion des structures en acier par système de peinture ».
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3. Classification des environnements
L’environnement a un fort impact sur l’évolution (vieillissement, dégradation) des structures et surfaces d’acier. Si l’acier n’est pas efficacement protégé, il se corrode à une vitesse qui dépend de la corrosivité de cet environnement : de ≈ 0 à 0,2 mm d’épaisseur de métal par an selon les environnements courants en France.
Sur le plan international, différentes professions ont décidé des normalisations variées des facteurs environnementaux. En ce qui concerne le domaine des professions de la protection des structures métalliques contre la corrosion, 19 pays européens ont décidé de mettre en application l’ensemble de la norme .
3.1 Ouvrages aériens, revêtements en contact avec l’air
Selon la partie 2 de la norme , la corrosivité atmosphérique a été classée selon 5 catégories (voir tableau 1).
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Remarques concernant cette classification
Beaucoup de chantiers font référence à des atmosphères rurales et indiquent une catégorie de corrosivité C2.
Cette indication n’est pas toujours adéquate. En effet, il a été constaté, depuis de nombreuses années, que certains ouvrages se trouvant très proches du niveau d’un plan d’eau ou d’un cours d’eau sont l’objet de corrosions rapides qui affectent particulièrement les zones condensantes.
Il en est de même pour des ouvrages situés près de fonds de vallées ou environnés d’une végétation dominante et dense.
De telles atmosphères, rurales humides, sont plutôt à classer en catégorie de corrosivité C3 (comme la plupart des atmosphères urbaines et industrielles).
D’autres facteurs aggravants apparaissent comme systématiques.
Donnons-en un exemple dans le cas des installations portuaires.
L’atmosphère d’un port est généralement considérée comme étant à classer en catégorie de corrosivité C4, particulièrement lorsque les installations concernées ne sont pas directement exposées aux embruns.
Un ouvrage au niveau d’une jetée et qui reçoit régulièrement les embruns, est à classer en atmosphère de catégorie C5-M.
-
Risques particuliers
Mais, il existe...
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BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - OHGPI - - Spécifications techniques de décapage par projection d’abrasifs – 1995
-
(2) - OHGPI - - Échelle européenne de degrés d’enrouillement pour peintures antirouille - 2003
-
(3) - OHGPI - - La Filière Antico Peinture – Guide 2000
-
(4) - ACQPA - - Catalogue des systèmes anticorrosion par peinture. Systèmes certifies ACQPA – édition annuelle
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
-
Filière peinture anticorrosion
http://www.filiere-peinture-anticorrosion.fr
Les professions de la Filière Peinture Anticorrosion se sont organisées pour :
-
bien maîtriser le métier, tant pour les travaux neufs que pour la maintenance ;
-
faire en sorte que les défaillances soient supprimées dès lors que des règles simples, accessibles par des non-professionnels et contrôlables, sont respectées ;
-
se fixer des objectifs élevés de qualité,
Et donc donner confiance et satisfaction de façon fiable au maître d’ouvrage dans son choix de la solution Métal + Peinture. Cette recherche de qualité a, depuis longtemps, été menée en symbiose totale avec les grands donneurs d’ordre, à commencer par le ministère de l’Équipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la Mer, avec, notamment, la création de l’ACQPA et la refonte de nombreux cahiers des charges publics et privés.
En France « La Filière Peinture Anticorrosion » est organisée de la façon suivante :
-
en amont les deux professions représentées par leurs groupements respectifs (voir les descriptifs ci-après) :
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GEPI,
-
Groupement ANTICO du SIPEV ;
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-
en aval, les Maîtres d’Ouvrage et les constructeurs métalliques, commanditaires de travaux de protection par peinture industrielle d’ouvrages métalliques ;
-
entre les deux, deux organismes intermédiaires, essentiels et complémentaires :
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ACQPA,
-
OHGPI,
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-
GEPI...
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