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Jacques ASTIER : Ancien Directeur à l’Institut de recherche de la sidérurgie française (IRSID) - Ingénieur-conseil
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Lire l’articleINTRODUCTION
Parmi les nouveaux procédés d’élaboration de la fonte rassemblés dans la référence [5], l’un d’entre eux, COREX, développé par la société autrichienne VAI (Voest‐Alpine Industrieanlagenbau) après les longs essais en pilote à Kehl (Allemagne), est le premier à avoir atteint le stade industriel avec la mise en service d’une unité C 1000, soit de 1 000 t nominales de fonte/jour c’est‐à‐dire basées sur l’emploi de minerais classés « lumps », à l’usine de Pretoria de la société ISCOR en Afrique du Sud. De plus, la commande de 5 unités C 2000 [soit de 2 000 t nominales de fonte/jour, c’est‐à‐dire basées sur l’emploi de minerais classés « lumps »], dont la première a démarré, en Corée, à la fin de l’année 1995, conduit évidemment à examiner où l’on en est et quelles sont les perspectives de ce procédé au triple point de vue de :
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son fonctionnement métallurgique ;
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son impact sur l’environnement ;
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ses perspectives économiques.
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1. Fonctionnement métallurgique
Rappellons tout d’abord (figure 1) le schéma détaillé de ce procédé et, plus exactement, de l’usine COREX de Pretoria. On voit qu’il s’agit d’un procédé d’élaboration de la fonte, analogue au haut‐fourneau, mais divisé en deux unités décrites ci‐dessous.
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Un réacteur à cuve de réduction des minerais de fer par le gaz provenant de la seconde unité. L’emploi d’un four à cuve exige un minerai calibré c’est‐à‐dire :
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un minerai de fer naturel calibré entre, approximativement, 10 et 30 mm (lumps en anglais) ;
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ou des agglomérés préparés sur grille (sinter ) ou en boulettes (pellets ).
On notera qu’il n’y a, ici, ni charbon ni coke et que cette cuve est donc très analogue à celle que l’on trouve dans des procédés de réduction directe tels que MIDREX ou HyL III [6].
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Un réacteur de fusion (du métal et du laitier) et de gazéification du charbon (melter gasifier ). C’est donc là qu’est introduit le charbon et, en général, les fondants tels que le calcaire. Il n’y a pas d’introduction d’air et c’est de l’oxygène qui est soufflé sous pression (jusqu’à 0,5 MPa) par des tuyères.
Le circuit des gaz (et des poussières, entraînées, qui sont récupérées dans divers cyclones et en général recyclées) est relativement complexe comme le montre la figure 1. Le principe est :
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de, bien sûr, dépoussiérer le gaz brut provenant du second réacteur (les poussières sont réinjectées dans ce réacteur) avant de l’envoyer dans le premier réacteur, c’est‐à‐dire le four à cuve de réduction ;
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de régler la température d’injection de ce gaz dans le four à cuve à la température optimale, de l’ordre de 850 oC, grâce au refroidissement et au recyclage d’une partie de ce gaz ;
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et, bien sûr, de récupérer les gaz excédentaires sous une forme aussi épurée que possible ...
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Fonctionnement métallurgique
BIBLIOGRAPHIE
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(1) - * - COREX Symposium 1990 éd. par : H.M.W. Delport et P.J. Holasche 104 p. Voest Alpine / ISCOR.
-
(2) - GUNTHER (W.), LEMPERLE (M.) - Résultats d’exploitation de l’usine COREX implantée chez ISCOR après deux années d’exploitation. - Rev. de Métall., mars 1992.
-
(3) - WÖDLINGER (Dr.R.), BÖHM (C.), EBERLE (A.), GOULD (L.), KRIECHMEIR (J.) - COREX Technology. - A 1995 Update Gorham Intertech Conference, Atlanta, Georgia (États‐Unis), 21-23 mars 1995.
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(4) - BÖHM (C.), EBERLE (A.), GOULD (L.), KRIECHMEIR (J.), WÖDLINGER (Dr.R.) - The COREX Revolution. New Concepts for Low Cost Iron and Steelmaking. - Voest Alpine GmbH, mai 1995.
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
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Nouvelles possibilités dans l’élaboration de l’acier.
-
Réduction directe.
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Protection de l’environnement: Stratégie.
ANNEXES
Revues
* - Le procédé COREX étant développé par VAI (Voest Alpine Industrieanlagenbau GmbH), les principales publications proviennent de cette source, soit :Voest Alpine ;DVAI (Deutsche Voest Alpine).
* - Signalons notamment la publication régulière de la brochure : Hot news from COREX (no 6 oct. 1995).
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