Impact sur l’environnement
Procédé COREX d’élaboration de la fonte

C’est un des aspects à considérer avec une attention particulière lorsque l’on démarre un nouveau procédé, comme le souligne l’article de Jean Raguin [7]. À ce propos, COREX semble marquer un certain nombre de points que l’on peut classer sous les trois rubriques suivantes :

• impact sur l’air ;

• impact sur l’eau ;

• sous‐produits, co‐produits, bruit, etc.

Avant d’examiner ces trois points, il faut souligner que le principe du procédé COREX, c’est‐à‐dire l’injection directe du charbon dans un réacteur à haute température (plus de 1 000 ^oC), conduit à une décomposition quasi totale des hydrocarbures, plus ou moins saturés, des charbons en CO et H₂ .

En ce qui concerne l’air ou plus exactement les gaz émis par le procédé, une comparaison avec un ensemble haut‐fourneau + cokerie fait apparaître que :

• dans les deux cas, on peut éliminer la plus grande partie des poussières mais cela est plus facile pour COREX où le dépoussiérage est fait à chaque étage (figure 1) et où il n’y a qu’un seul gaz résiduaire ;

• dans le cas où l’on utilise des minerais calibrés ou des boulettes importées (mais dans ce cas le problème de l’impact sur l’environnement de l’agglomération est reporté sur le site minier où se trouve, en général, l’unité d’agglomération en boulettes), COREX évite tous les problèmes d’impact sur l’environnement des fumées et des poussières d’agglomération.

Pour ce qui est de l’eau, COREX présente le très grand avantage d’éliminer la cokerie et, comme indiqué plus haut, de craquer les matières volatiles du charbon à haute température. Cet avantage se traduit par des quantités moindres de rejets dans les eaux de l’usine (figure 2).

Finalement, en ce qui concerne les sous-produits et co-produits, on trouve, en dehors du gaz (qui est un co-produit d’excellente qualité § ...