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Article

1 - MOULAGE COQUILLE ET PROCÉDÉS APPARENTÉS

2 - MOULAGE SOUS PRESSION ET PROCÉDÉS APPARENTÉS

3 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : M3637 v2

Moulage coquille et procédés apparentés
Moulage des alliages d’aluminium - Moules permanents : coquille, sous pression et apparentés

Auteur(s) : Michel GARAT, André LE NÉZET

Date de publication : 10 déc. 2013

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NOTE DE L'ÉDITEUR

La norme NF EN 1706 (A57-220) du 22/04/2020 citée dans cet article a été remplacée par la norme NF EN 1706+A1 d'août 2021 : Aluminium et alliages d'aluminium - Pièces moulées - Composition chimique et propriétés mécaniques
Pour en savoir plus, consultez le bulletin de veille normative VN2109 (Septembre 2021).

23/12/2021

La norme NF EN 1706 citée dans cet article a été remplacée par la norme NF EN 1706 (A57-220) : Aluminium et alliages d'aluminium - Pièces moulées - Composition
chimique et propriétés mécaniques (Révision 2020)
Pour en savoir plus, consultez le bulletin de veille normative VN2004 (Mai 2020).

19/06/2020

 

Cet article est la réédition actualisée de l’article M3637 intitulé « Moulage des alliages d’aluminium - Moules permanents » paru en 2004, rédigé par Jean-Jacques PERRIER et Sylvain JACOB.

29/11/2013

RÉSUMÉ

Le moulage sous pression est le procédé le plus économique et le plus largement utilisé pour la fonderie d'aluminium. Il convient aux grandes séries de pièces - en particulier pour l'automobile - à caractéristiques mécaniques moyennes. Diverses variantes de la sous pression visent à obtenir de meilleures propriétés mécaniques : sous pression sous vide, squeeze casting et semi-solide. Le moulage coquille, en gravité ou basse pression, est un peu plus coûteux, mais offre de plus hautes caractéristiques mécaniques et la possibilité d'utiliser des noyaux sable.

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Auteur(s)

  • Michel GARAT : Ingénieur ESPCI, consultant privé, ancien directeur R & D Aluminium Pechiney et project manager Rio Tinto Alcan, Peyrins, France

  • André LE NÉZET : Ingénieur ESF, expert moulage des alliages non ferreux, RENAULT, Rueil-Malmaison, France

INTRODUCTION

Le moulage en moules permanents (métalliques, fonte ou acier) permet de produire un grand nombre de pièces avec un seul moule métallique, capable de résister aux chocs thermiques cycliques, à l’érosion et à l’attaque chimique (dissolution partielle ou étamage) résultant du contact avec l’aluminium liquide, sans se déformer. Le moule doit posséder une bonne résistance mécanique et son maintien fermé pendant la coulée (qui peut se faire soit par gravité, soit sous pression) doit être assuré par le banc ou la machine de coulée.

La fonderie d’aluminium en moules métalliques permanents se divise en deux grands groupes de procédés que nous appellerons par commodité la fonderie coquille et la fonderie sous pression.

D’une façon générale, ces procédés de coulée en moule métallique présentent une supériorité sur le moulage au sable en ce qui concerne les points suivants :

  • finesse de structure métallurgique ;

  • caractéristiques mécaniques statiques et dynamiques via la vitesse de refroidissement, sauf en coulée sous pression classique où la turbulence du remplissage dégrade considérablement la compacité et la teneur en inclusions ;

  • précision dimensionnelle ;

  • état de surface (fonction du poteyage).

Ces procédés exigent des tracés de pièces très bien étudiés et des moules de bonne qualité. Ils demandent une grande rigueur dans la mise en œuvre et nécessitent le suivi de certains paramètres tels que la régularité des cycles de production, les températures du moule et du métal coulé. Les alliages Al-Si sont de très loin les mieux adaptés à ces procédés. Les alliages sensibles à la crique à chaud, comme les AlCu5 et AIMg3 à 6 sont utilisables en coquille dans des pièces à la géométrie adaptée, de même que l’AlMg5Si2 en sous pression.

Globalement, un choix judicieux du couple alliage/procédé permet de satisfaire les exigences requises par la majorité des applications, et il est estimé que plus de 90 % (en volume) des pièces moulées en aluminium sont produites à partir de ces procédés en moule permanent.

Pour compléter son approche, le lecteur est invité à consulter les articles suivants :

  • [M 3 635] Fusion des alliages d’aluminium ;

  • [M 3 636] Moulage des alliages d’aluminium – Sable, moulage de précision et procédés apparentés ;

  • [M 3 638] Fonderie d’aluminium : défauts et conception des pièces.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-m3637


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Version en anglais English

1. Moulage coquille et procédés apparentés

Le terme « fonderie coquille » recouvre des procédés qui ont en commun un remplissage assez calme d’un moule métallique suivi d’une solidification sous faible pression, généralement moins de 0,1 MPa de surpression. La variante la plus répandue est la coquille avec remplissage en gravité, suivie par celle avec remplissage en basse pression. La fonderie coquille est probablement le plus flexible des procédés :

  • elle permet des petites, moyennes et très grandes séries ;

  • l’investissement y est incrémental et le coût unitaire des chantiers moindre que celui des chantiers sable automatisés ou des machines sous pression ;

  • l’emploi de noyaux sable autorise une grande liberté de formes internes ;

  • il est possible obtenir une compacité excellente des pièces et des structures métallurgiques fines ;

  • tous les types de traitements thermiques sont réalisables.

Ceci conduit au final à des caractéristiques mécaniques élevées avec de bons compromis résistance – ductilité, et qui plus est, facilement ajustables par des voies métallurgiques bien connues. L’industrie automobile utilise la coquille pour la grande majorité des pièces de sécurité (liaisons au sol, roues, freinage) et pour les culasses. Le procédé est également répandu dans pratiquement tous les domaines d’application : mécanique, électricité, menuiserie métallique, électroménager, etc. Le coût des pièces, en général moindre qu’avec le procédé sable, reste plus élevé qu’en sous pression. La coquille n’a pas connu dans les dix dernières années de révolution technologique mais bénéficie d’un progrès continu, en particulier au niveau de la qualité du métal liquide [M 3 635] et de la conception des moules (modélisation du remplissage et de la solidification, maîtrise des échanges thermiques). Au point de vue métallurgique, il semble actuellement qu’une certaine asymptote soit atteinte avec les...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - DROUZY (M.) -   Caractéristiques thermiques des coquilles pour la coulée des alliages légers  -  Fonderie n° 317, p. 407-411 (nov. 1972).

  • (2) -   Technologie de la fonderie en moules métalliques – Tome 1 : fonderie par gravité  -  Éditions techniques des Industries de la Fonderie (1984).

  • (3) - BOUVIER (V.), JACOB (S.) -   Le Dossier Cobapress  -  Hommes et Fonderie N° 378 (Octobre 2007).

  • (4) -   Technologie de la fonderie en moules métalliques – Tome 2 : fonderie sous pression  -  Éditions techniques des Industries de la Fonderie (1977).

  • (5) -   Guide du tracé des pièces moulées en alliages légers  -  Éditions techniques des Industries de la Fonderie (1987).

  • (6) -   Le moulage sous pression des alliages d’aluminium (8 tomes et...

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