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1 - PROPRIÉTÉS

2 - ÉCONOMIE DE L’OR

3 - MINÉRALOGIE DE L’OR ET MINÉRAUX RÉFRACTAIRES

4 - MÉTALLOGÉNIE : LES DIFFÉRENTS TYPES DE GISEMENTS D’OR

5 - GISEMENTS DIFFICILES À TRAITER

Article de référence | Réf : M2403 v1

Gisements difficiles à traiter
Métallurgie de l’or - Propriétés, économie et ressources

Auteur(s) : Pierre BLAZY, El-Aid JDID

Date de publication : 10 déc. 2006

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RÉSUMÉ

L’or est extrait des mines sous forme métallique soit pur, soit sous forme d’alliages, généralement avec l’argent et le tellure. Le minerai d’or est la plupart du temps difficilement lixiviable et, à part le cyanure, les quelques lixiviants existants ne peuvent être utilisés industriellement. Les différents types de gisement sont nombreux et présentent des caractéristiques très variées, pour cette raison, leur classement n’est pas aisé. De plus, la métallogénie de l’or est complexe et impose des modes particuliers d’exploitation selon la morphologie des gisements.

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ABSTRACT

 

Auteur(s)

  • Pierre BLAZY : Professeur honoraire - Ancien directeur de l’École nationale supérieure de géologie (ENSG)

  • El-Aid JDID : Docteur ès sciences - Ingénieur de Recherche au Laboratoire environnement et minéralurgie (LEM) - ENSG-INPL-CNRS UMR 7569

INTRODUCTION

L’or est un des rares métaux que l’on recueille aussi bien dans des chantiers artisanaux que dans des usines traitant des milliers de tonnes de minerais par jour provenant d’exploitations minières. Évidemment, la plus grande partie de la production mondiale provient des mines. L’or est un métal rare puisque la partie haute de la lithosphère titre 0,005 ppm Au.

À l’état naturel, l’or se trouve sous forme métallique soit pur, soit sous forme d’alliages, généralement avec l’argent et le tellure. Il est largement dispersé et les minerais aurifères n’en contiennent que de très faibles quantités.

Ses propriétés physiques (ductibilité, malléabilité, conductivités électrique et thermique élevées), jointes à sa stabilité chimique et à sa rareté, intéressent autant les applications industrielles que les métiers d’art et les actifs financiers. Les consommations sont croissantes, auxquelles répond une croissance des productions d’or primaire et secondaire, réalisées aussi bien par de gros producteurs que par de très nombreuses entreprises de plus faible envergure. La mise en solution de l’or est réalisée par le cyanure, mais il existe aussi un nombre très limité d’autres lixiviants difficilement utilisables industriellement.

L’origine des gisements est très diverse. Pour certains d’entre eux, le minerai est difficilement lixiviable, ce qui fait que la métallurgie extractive, simple dans son principe, est souvent complexe dans son application industrielle.

Ce texte doit se lire à la suite des dossiers Métallurgie de l’or- Procédés et Métallurgie de l’or- Appareillages. Cas industriels. Coûts.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-m2403


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5. Gisements difficiles à traiter

Tous les types de gisement fournissent des cas de minerais difficiles 3 à traiter, mais en général, ces cas se rattachent à des minéralisations de sulfures complexes dans lesquels l’or est en association étroite avec l’arsénopyrite et la pyrite, et même parfois avec d’autres sulfures (cuivre, plomb, etc.).

Il faut cependant constater que les minerais latéritiques, qui n’offrent pas de difficultés majeures de traitement, peuvent dans les régions de forte pluviosité poser des difficultés d’extraction minière, de drainage et de transport, le matériau se présentant souvent comme une pâte plus ou moins fluide en saison des pluies.

Les minerais d’or en roche n’ont pas cet inconvénient. Leurs difficultés de traitement se rattachent aux cas suivants :

  • veines de quartz et amas lenticulaires de quartz associés aux zones de cisaillement dans des ensembles volcano-sédimentaires ayant subi un métamorphisme de transition du type schiste vert-amphibolite (cf. gisements filoniens archéens et mésothermaux) ;

  • amas sulfurés à minéralisation polymétallique, associée à une intrusion aplitique dans une séquence sédimentaire ou à minéralisation stratiforme à hydroxydes de fer et silice (BIF) dans des formations volcano-sédimentaires (cf. gisements de sulfures massifs) ;

  • gisements où l’or est associé à la pyrite et à l’arsénopyrite, finement dispersées dans des calcaires et des siltites carbonatées, riches en matière charbonneuse (cf. gisements de type Carlin) ;

  • gisements épithermaux se rattachant à deux types principaux :

    • type « maar » ou gisements liés à des intrusions gabbroïques et basaltes alcalins de faible profondeur, avec une minéralisation disséminée dans des roches sédimentaires,

    • type « source chaude », liés à une activité volcanique andésitique,...

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1 Données économiques

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1.1 1. Production minière

Le tableau  donne la production des principaux pays producteurs et le tableau  récapitule les productions par groupe de pays. La production mondiale est nettement croissante malgré la baisse de production de l’Afrique du Sud. En effet, l’Afrique du Sud, qui produisait en 1970 près de 70 % de la production mondiale, n’a produit qu’environ 15,5 % de celle-ci en 2001. L’Indonésie, le Pérou et l’Australie compensent cette baisse par une augmentation importante de leur production. En 5 ans, de 1995 à 2000, la production mondiale a augmenté de 14,5 % (tableau ).

Moins d’une dizaine de grandes sociétés (tableau ) dominent de nombreux producteurs de moyenne ou faible importance, produisant...

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