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Or : définition et propriétés

Depuis l’Antiquité, l’or est travaillé par l’Homme et utilisé pour la fabrication de bijoux, il sert très vite ensuite comme monnaie d’échanges. De nos jours, au-delà des métiers de l’art, ce métal est présent dans les applications dentaires et médicales, notamment dans les traitements à base de composés dans un grand nombre de pathologies, sans oublier le domaine de l’électronique.

À l’état naturel, il se trouve sous forme métallique soit pur, soit sous forme d’alliages, généralement combiné à l’argent et au tellure. Il est largement dispersé et les minerais aurifères n’en contiennent que de très faibles quantités, d’où la nécessité de prétraitements afin d’augmenter les teneurs du minerai brut par élimination des phases stériles ou gênantes. La plupart du temps, le minerai n’étant pas lixiviable, la métallurgie extractive de l’or s’avère assez complexe dans son application industrielle. Elle est basée sur sa mise en solution au cyanure sur les minerais bruts en tas ou dans des réacteurs agités, avec extraction de l’or par cémentation ou adsorption sur charbon actif, suivie du raffinage du métal. 

L’or est un métal rare, exclusivement à l’état métallique dans la partie supérieure de la lithosphère où sa concentration est d’environ 0,005 ppm. La plus grande partie de la production mondiale de l’or provient des mines, après traitement de milliers de tonnes de minerais par jour en provenance d’exploitations minières. A l’heure actuelle, la consommation mondiale ne fait que croître. Cependant, les ressources minières s’épuisent sur Terre, il faut creuser de plus en plus profond, ce qui induit des coûts d’extraction de plus en plus élevés. Les prévisions les plus pessimistes annoncent des réserves épuisées en 2030. De plus, la part de l’or, contenue dans les composants de nos appareils électroniques, en majorité trop minime pour être recyclée, est perdue ; la quantité d’or disponible sur Terre diminue donc.

Le plus malléable et ductile des métaux, l’or est un métal relativement mou, présentant bon nombre de propriétés intéressant aussi bien les applications industrielles que médicales, notamment des conductivités électrique et thermique élevées, jointes à une stabilité chimique. Ces caractéristiques résultent de sa structure constituée d’un empilement cubique centré, dans laquelle les plans de glissement sont très nombreux.

Ce métal est promis à un bel avenir dans le domaine des nanosciences, ce métal a révélé des caractéristiques inédites quand il est conditionné à des tailles nanométriques. En effet, les nanoparticules d’or présentent une combinaison originale de particularités qui dépendent de leur composition, de leur taille et de leur forme, et qui mêlent physique, chimie et biologie, dont une meilleure réactivité chimique, des propriétés électroniques intermédiaires entre l’atome et le cristal et une biocompatibilité. Cette dernière propriété permet aux nanoparticules d’or d’être retenues comme agents d'imagerie et/ou de thérapie les applications biomédicales.

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  • Article de bases documentaires
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  • 10 sept. 2010
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  • Réf : M1625

Dépôt électrolytique de l’or et de l’argent

Le dépôt électrolytique de l'or et de l'argent permet l'obtention d'une couche métallique sur un substrat conducteur, par réduction cathodique des formes oxydées en solution de ces deux métaux. Cet article a pour objet d'apporter une aide dans le choix du type de revêtement sur la base des propriétés recherchées. Une distinction est effectuée entre les applications à but décoratif et les applications techniques. Les familles de formulation, existantes à l'échelle industrielle, sont exposées pour chacun de ces deux métaux traités séparément, ainsi que les conditions d'obtention de ce revêtement et ses principales caractéristiques.

  • Article de bases documentaires
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  • 10 déc. 2006
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  • Réf : M2403

Métallurgie de l’or

L’or est extrait des mines sous forme métallique soit pur, soit sous forme d’alliages, généralement avec l’argent et le tellure. Le minerai d’or est la plupart du temps difficilement lixiviable et, à part le cyanure, les quelques lixiviants existants ne peuvent être utilisés industriellement. Les différents types de gisement sont nombreux et présentent des caractéristiques très variées, pour cette raison, leur classement n’est pas aisé. De plus, la métallogénie de l’or est complexe et impose des modes particuliers d’exploitation selon la morphologie des gisements.

  • Article de bases documentaires
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  • 10 juin 2015
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  • Réf : N4900

Dorures : mise en forme et procédés

Cet article décrit les techniques de dorure, c'est-à-dire l'obtention d'une surface dorée par application d'une feuille, d'un traitement ou d'un revêtement. La dorure à la feuille nécessite le développement de la technique élaborée du battage, dont les aspects mécaniques sont modélisés ici. Après la dorure à la feuille, sont détaillées pour les métaux les étapes technologiques de la dorure par amalgame de mercure, par appauvrissement superficiel, par diffusion et par voie électrochimique. Les autres procédés comme la dorure en poudre, à l'or liquide et par procédés physiques sous vide sont également décrits. Il est fait le point des connaissances sur les propriétés physico-chimiques et mécaniques de l'interface or-substrat. Les aspects de la dégradation et de la restauration des dorures sont abordés.

  • Article de bases documentaires : FICHE PRATIQUE
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  • 23 mars 2012
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  • Réf : 0675

Déployer et appliquer une démarche de conception à coût objectif

Vous souhaitez piloter le développement et la conception d’un nouveau produit avec un objectif de coût de production afin de sécuriser votre business case et vos marges de profit, ou de vous positionner par rapport à la concurrence. Nous proposons de vous guider dans le déploiement et l’application d’une démarche de conception à coût objectif (CCO) au sein d’une organisation projet et dans les équipes de conception.

Le développement d’un produit faisant souvent intervenir des partenaires ou fournisseurs extérieurs, nous vous présentons les particularités et variantes de la démarche CCO pratiquée en mode « externe » dit « Buy » par rapport à une application « interne » dite « Make ». Nous considérons la cible de coût comme donnée d’entrée, son établissement pour un produit complexe est un problème à part entière. Cette cible est traditionnellement déduite d’un prix marché dont on a soustrait la marge souhaitée par l’entreprise. Le coût de développement est pris en compte par le biais d’un amortissement selon des règles définies par le business case.

Cette fiche vous aide à répondre aux questions suivantes :

  • Quelle organisation et quels moyens de pilotage mettre en place au sein de l’organisation projet ?
  • Quelles méthodes appliquer pour la recherche de solutions à coûts réduits ?
  • Quelles compétences sont requises ?

Méthodes, outils, pilotage et cas d'étude

  • Article de bases documentaires : FICHE PRATIQUE
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  • 08 août 2024
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  • Réf : 0676

Make or Buy : levier d’innovation pour l’entreprise

Vous voulez utiliser le processus de décision du Make or Buy pour développer l’innovation dans votre entreprise.

La décision de faire ou de faire faire peut permettre beaucoup plus que simplement résoudre un problème de sous-capacité, lisser la production, sécuriser les approvisionnements ou abaisser des prix de revient ; elle peut s’inscrire dans un processus d’innovation de l’entreprise et des sous-traitants.

Cette fiche présente la mise en place de ce processus au travers de quatre étapes avec l’identification de l’objet du Make or Buy, des acteurs à impliquer et les changements nécessaires dans leur comportement.

Les bénéfices du processus sont multiples :

  • donner de nouvelles pistes d’innovations pour l’entreprise ;
  • permettre d’associer structurellement les achats (et la supply chain) à la R&D et au marketing ;
  • challenger la production dans ses solutions et ses performances ;
  • mettre en place une relation de partenariat voire de co-engineering avec les fournisseurs ;
  • favoriser l’innovation chez les fournisseurs ;
  • mieux connaître et mieux développer ses réels avantages compétitifs ;
  • instaurer une nouvelle relation avec ses clients.

Un outil incontournable pour comprendre, agir et choisir- Nouveauté !

  • Article de bases documentaires : FICHE PRATIQUE
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  • 21 oct. 2020
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  • Réf : 1690

La Stratégie Make or Buy

Sous-traiter peut engendrer des pertes de compétences, de technologie et de qualité, affectant ainsi sa position concurrentielle sur le marché

Il est de plus important de garder un volume suffisant de fabrication de composants critiques pour ainsi préserver un avantage concurrentiel et protéger la propriété industrielle vis-à-vis des autres acteurs du secteur.

Gestion et pilotage du projet : les fiches pour évaluer, planifier, communiquer, capitaliser


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