Présentation
EnglishRÉSUMÉ
La corrosion des armatures provoque des désordres plus ou moins importants sur les structures en béton armé et précontraint. Cet article a pour objet de présenter les démarches à suivre pour traiter ces désordres. D’abord, il s’agit d‘établir un diagnostic qui définit l’état de conservation de la structure. Ensuite, les traitements à appliquer peuvent être : le suivi métrologique de cet état, une réparation, un renforcement ou le remplacement de la structure.
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Valérie L’HOSTIS : Ingénieur-chercheur, expert sénior, chef du Laboratoire d’Étude du Comportement des Bétons et des Argiles DEN-Service d’étude du comportement des radionucléides (SECR), CEA, université Paris-Saclay, Gif-sur-Yvette, France
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André RAHARINAIVO : Ingénieur civil des Mines - Docteur ès sciences - Conseiller scientifique chez Diagnostic-Béton, Belgique
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Guy TACHÉ : Ingénieur CNAM - Membre du CEFRACOR Paris, France
INTRODUCTION
La corrosion des armatures dans le béton est prise en considération pour tous les ouvrages, qu’ils soient à l’état de projet ou en service. Le présent article concerne la gestion des structures existantes, qui sont vieillissantes et peuvent être concernées par la corrosion des armatures. Cette gestion concerne surtout la maintenance technique, mais les aspects méthodologiques (choix des actions à mener...) et financiers seront également évoqués.
Au fur et à mesure que l’ouvrage vieillit, et que des désordres apparaissent, le maître d’ouvrage se pose la question du maintien de son intégrité structurelle. Des diagnostics bien menés permettent de préciser l’origine des désordres, leur type et leur évolution probable. Des études complémentaires, surtout de type mécanique, précisent les incidences de ces désordres sur la stabilité mécanique de l’ouvrage et sur la sécurité. Une décision doit alors être prise quant à la nature et à l’emplacement des actions nécessaires, surtout des réparations. Les étapes de cette démarche, qui aide à la décision, sont détaillées dans le présent article, au travers de deux exemples : le cas des ponts ou viaducs dont la corrosion est surtout amorcée par les chlorures (milieu marin et/ou sels de déverglaçage), et le cas des tours aéroréfrigérantes des centrales électriques qui sont concernées par la carbonatation.
La surveillance d’un ouvrage vieillissant est aussi décrite (visites, inspections, monitoring), et les éléments permettant les prises de décision relatives à la réparation hiérarchisés. Les principales contraintes relatives aux travaux, à leur coût, à leur mise en œuvre et aux contrôles nécessaires sont également précisées, ainsi que les principes des garanties.
MOTS-CLÉS
VERSIONS
- Version archivée 1 de déc. 2009 par Valérie L'HOSTIS, André RAHARINAIVO, Guy TACHÉ
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1. Contexte des démarches
La démarche mise en œuvre pour la gestion d’un ouvrage vieillissant implique différents intervenants (figure 1).
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Le maître d’ouvrage, qui est le propriétaire, se pose les questions suivantes :
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Cet ouvrage pose un problème ; quelle est son origine et comment le résoudre ?
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Actuellement, cet ouvrage n’a pas de problème ; à quelle échéance risque-t-on d’en avoir un et lequel ?
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Si un problème ne peut survenir qu’à très long terme (100 ans), faut-il prendre des mesures de prévention et lesquelles ?
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Le maître d’œuvre est chargé, par le maître d’ouvrage, de la gestion technique des travaux. Il rédige un cahier des charges (qui peut être inclus dans un appel d’offre) précisant les résultats à atteindre (performance des produits, qualité des travaux, etc.).
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Le bureau d’étude ou le laboratoire effectue le diagnostic avant les travaux qui doit permettre de préciser si la structure doit être réparée, renforcée ou démolie au moins partiellement. Une mission de conseil auprès du maître d’œuvre peut également être assurée.
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L’entreprise désignée par le maître d’œuvre réalise les travaux conformément au cahier des charges. Cette entreprise peut proposer des variantes.
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Le contrôleur agit au nom du maître d’œuvre pour vérifier la qualité des travaux d’une certaine importance.
En particulier, un suivi des conditions environnementales et de l’apparition d’éventuelles dégradations peut être mis en place par le maître d’ouvrage.
Dans le cas d’un ouvrage en service vieillissant, la gestion technique peut être schématisée selon la figure 2.
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Contexte des démarches
BIBLIOGRAPHIE
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(1) - Aptitude au service des ouvrages. - Rapport de synthèse de l’opération de recherche 2002-2003 sous la direction de CREMONA (C.), Études et recherches des laboratoires des Ponts et Chaussées, oct. 2004.
-
(2) - SILVA (R.), CREMONA (C.), RAHARINAIVO (A.) - Long-term effect of reinforcement corrosion on mechanical properties of reinforced concrete beams : a probabilistic approach. - EUROCORR 2004, session 11, p. 102, 12-16 sept. 2004.
-
(3) - SILVA (R.C.) - Contribution à l’analyse probabiliste de la performance des ponts en béton armé. - Thèse École nationale des ponts et chaussées, 244 p. (2004) https://tel.archives-ouvertes.fr/pastel-00000956/document
-
(4) - GODART (B.) - Gestion des ponts en Europe : projet européen BRIME. - Études et recherches des laboratoires des Ponts et Chaussées, Ouvrages d’art OA49, Laboratoire central des ponts et chaussées, p. 47-154, mars 2005.
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(5) - ANDRADE (C.) - Reinforcement corrosion : research needs. - In...
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
NORMES
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Eurocodes structuraux – Bases de calcul des structures – Annexe nationale à la NF EN 1990:2003 - NF EN 1990/NA - 2011
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Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton. Définitions, prescriptions, maîtrise de la qualité et évaluation de la conformité. Partie 7 : protection contre la corrosion des armatures - NF EN 1504-7 - 2006
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Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton. Définitions, prescriptions, maîtrise de la qualité et évaluation de la conformité. Partie 9 : principes généraux d’utilisation des produits et systèmes - NF EN 1504-9 - 2008
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Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton. Définitions, prescriptions, maîtrise de la qualité et évaluation de la conformité. Partie 10 : application sur le site des produits et systèmes et contrôle de la qualité des travaux - NF EN 1504-10 - 2004
ANNEXES
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