Présentation
EnglishNOTE DE L'ÉDITEUR
Précisions concernant les propriétés de biodégradabilité du PLA :
"Le PLA est compostable industriellement suivant la norme ISO 14855 ou EN 13432. Il n’est pas (ou très peu) capable de se dégrader en compost domestique car les températures maximales atteintes dans ce type d’installation ne sont pas suffisantes pour atteindre sa température de transition vitreuse qui se situe autour de 60°C, condition nécessaire aux premières réactions d’hydrolyse avant sa biodégradation. Un autre inconvénient du PLA est que les séparateurs optiques des tapis de tri ne sont pas toujours capables de le différencier du PET, alors que son recyclage est généralement incompatible avec le recyclage du PET sans adaptation technique coûteuse."
Pour plus d'informations sur ce polymère, vous pouvez consulter l'article dédié au PLA AM3317 ainsi que l'article BIO4150 sur les polymères rapidement biodégradables.
RÉSUMÉ
Comme il n’existe pas de matériau d’emballage idéal ayant toutes les qualités requises: présentation, conservation, machinabilité, les spécialistes de cette industrie ont créé des matériaux spécifiques qui, par association des couches, réunissent ces différentes propriétés. C’est ainsi que se sont développés les «complexes», à l’origine fabriqués par lamination (ou complexage) de différentes couches de matériaux, et maintenant très fréquemment réalisés par coextrusion, certaines technologies associant même complexage, coextrusion et procédé tandem. Cet article fait un tour d’horizon d’une grande variété de matériaux d’emballage en terme de fonction (conservation/protection des produits emballés), d’utilisation (techniques de conditionnement) et modes de production.
Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleAuteur(s)
-
Pierre CHOMON : Chargé de conférences et de formation auprès d’organismes spécialisés - Cofondateur de la société Soplaril
-
Bernard CHARNIER : Ingénieur Arts & Métiers (ENSAM Paris) - Conseil Industriel - Expert près la Cour d’Appel de Paris - Ex Engineering manager Europe de Sealed Air/Cryovac
INTRODUCTION
Les matériaux d’emballage doivent cumuler de nombreuses qualités, tant au niveau de la mise en valeur et de la protection des produits emballés, qu’au niveau de leur utilisation proprement dite : d’abord sur les machines de conditionnement, puis lors de l’ouverture par l’utilisateur du produit. À ces fonctions fondamentales : présentation, conservation, machinabilité, s’ajoutent maintenant les contraintes environnementales, réglementaires, ou tout simplement issues de la pression citoyenne, ainsi que bien entendu des contraintes économiques.
Comme il n’existe pas de matériau idéal ayant toutes les qualités requises, le besoin de les associer entre eux est rapidement apparu dans cette industrie. C’est ainsi que sont nés les complexes assemblant d’abord des matériaux tels que : pellicule cellulosique, papier, feuille d’aluminium et films plastiques minces de tous types.
Les premiers transformateurs d’emballage étaient plutôt de petites entreprises organisées de manière pyramidale autour de grands producteurs de matériaux de base. Avec l’avènement des matières plastiques et l’apparition de polymères de plus en plus performants, cette industrie a maintenant fortement évolué. Elle nécessite une technicité de plus en plus importante et des moyens de production de plus en plus sophistiqués. On assiste donc à une mutation du secteur qui s’articule maintenant le plus fréquemment autour de grands groupes internationaux.
Cet article fait un tour d’horizon d’une grande variété de ces matériaux d’emballage complexes en termes de :
-
fonction (conservation et protection des produits emballés) ;
-
utilisation (techniques de conditionnement) ;
-
modes de production.
Le lecteur y découvrira tout d’abord les différents types de complexes avec de nombreux exemples de structures, d’applications et de marchés dans lesquels ils sont utilisés.
S’en suit la description des procédés de fabrication de ces matériaux, depuis les procédés de lamination (ou complexage) utilisés à l’origine et aujourd’hui modernisés, jusqu’aux procédés de coextrusion les plus avancés qui permettent maintenant de fabriquer des films ou feuilles complexes encore plus fins et plus performants en une seule étape depuis les résines de polymères.
Les différentes techniques de conditionnement et de conservation des produits alimentaires sont ensuite détaillées afin de présenter les multiples manières de les utiliser et leur intérêt sur les produits qu’ils emballent.
L’article se conclut par une réflexion sur les enjeux auxquels sont confrontés les producteurs de ces matériaux.
Enfin, un glossaire clôture l’article. Le lecteur y trouvera une liste non exhaustive mais largement représentative du vocabulaire technique de la profession.
MOTS-CLÉS
film thermolamination emballage Plastiques conditionnement Emballages thermoformés alimentaires lamination coextrusion
VERSIONS
- Version archivée 1 de avr. 2006 par Pierre CHOMON
DOI (Digital Object Identifier)
CET ARTICLE SE TROUVE ÉGALEMENT DANS :
Accueil > Ressources documentaires > Génie industriel > Emballages > Matériaux d'emballage et méthodes de conditionnement > Complexes souples et rigides utilisés en emballage > Machines de conditionnement
Cet article fait partie de l’offre
Plastiques et composites
(397 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Présentation
7. Machines de conditionnement
Toutes les lignes modernes de production comportent l’intégration de la machine d’emballage. Celle-ci se trouve généralement en fin de chaîne, c’est-à-dire après la fabrication du produit et avant le stockage en entrepôt. La bonne adéquation du couple matériau d’emballage/machine de conditionnement va engendrer une bonne productivité, mais aussi la garantie de la DLC ou de la DDM auprès du consommateur.
Si son fonctionnement peut être arrêté, dans le cas de produits autoconservateurs (textile, tabac, confiserie), il n’en va pas de même pour les produits frais (charcuterie, produits laitiers, filets de poisson…).
Les différents concepts de conditionnement sont explicités ci-après.
7.1 Machine de pliage – Pliage en X
C’est une des premières technologies utilisées car elle reproduit le principe du pliage manuel (figure 21).
Les cadences varient de 40 à 400 cp/min en fonction du nombre de stations de pliage.
Il est nécessaire d’avoir un matériau soudable sur toutes ses faces, soit en aplat total, soit par zones. Pour étanches qu’elles puissent être, les soudures (compte tenu des multiples surépaisseurs) ne sont jamais d’une étanchéité totale, mais toujours suffisantes pour assurer la protection recherchée.
Applications :
-
mouchoirs jetables ;
-
paquets de cigarettes ;
-
paquets de biscuits ;
-
groupage de petites boîtes, etc.
7.2 F × F – V (Form and Fill vertical)
Ce fut la deuxième technologie développée. En partant d’une bobine, on crée, après passage dans un conformateur « col de marin », un boyau soudé longitudinalement. Une soudure transversale réalise la soudure du bas et du haut du sachet (figure 22).
Les cadences varient de 20 à 120 cp/min en fonction du principe d’entraînement du film.
La soudure dorsale est du type chair/chair ou cuir/chair (voir schémas des figures ...
Cet article fait partie de l’offre
Plastiques et composites
(397 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Machines de conditionnement
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
ALL4PACK – Salon de l’emballage et de la manutention, a lieu tous les 2 ans à Paris (France) https://www.all4pack.fr/
Sial – Salon international de l’alimentation, a lieu tous les 2 ans à Paris (France) https://www.sialparis.fr/
CFIA – Carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire, a lieu tous les ans à Rennes (France) http://cfiaexpo.com/
Oscars de l’emballage – Trophée annuel organisé par le groupe Usine Nouvelle http://evenements.infopro-digital.com/emballage/
Kunstoff – Salon international des plastiques et caoutchouc, a lieu tous les 3 ans à Düsseldorf (Allemagne) http://www.k-tradefair.fr/
Interpack – Salon international des process et du packaging, a lieu tous les 3 ans à Düsseldorf (Allemagne) http://www.interpack-tradefair.fr/
Drupa – Salon international de l’impression graphique et industrielle, tous les 4 ans à Düsseldorf (Allemagne) http://www.drupa.fr/
Iffa Francfort – Salon international du conditionnement de la viande, a lieu tous les 3 ans à Francfort (Allemagne) http://www.iffa.com
Ipack IMA – Salon international du traitement et de l’emballage des produits alimentaires et non-alimentaires, a lieu tous les 3 ans à Milan (Italie)...
Cet article fait partie de l’offre
Plastiques et composites
(397 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive