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EnglishRÉSUMÉ
Sont considérées comme particules ultrafinies» (PUF) les particules dont au moins l’une des dimensions est inférieure à 100 nm. Ces particules présentent des propriétés toxiques spécifiques, attestées par des constats de mortalité et morbidité. L'objectif de cet article est d’analyser la toxicité pulmonaire des PUF de faible solubilité, à travers un examen de la littérature. Il s'avère que la surface des particules est un des paramètres à ne pas négliger. Au final, les questions portant sur la masse, le nombre ou la surface restent récurrentes.
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INTRODUCTION
De nombreux éléments montrent que les particules ultrafines (PUF) présentent des propriétés toxiques spécifiques. Des travaux l'avaient déjà établi chez l'animal , mais une réelle prise de conscience est apparue lors des constats de mortalité et morbidité liés à des épisodes aigus de pollutions urbaines. Ne sera abordée ici, et de façon sommaire, que la toxicologie pulmonaire des PUF de faible solubilité. Dans ce cadre, les paramètres probablement pertinents sont le nombre et/ou la surface des particules, mais d'autres ont été évoqués, comme les métaux, les radicaux libres, ou encore les molécules chimiques adsorbées.
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3. Discussion et conclusions
3.1 Masse, nombre ou surface ?
Selon Oberdörster , « l'idée d'un rôle du paramètre surface s'appuie sur de nombreux résultats expérimentaux pour différents effets biologiques, et on ne connaît pas assez les mécanismes sous-jacents pour rejeter cette notion. »
Murphy et al. concluaient que la réactivité superficielle d'une particule est plus importante que sa taille dans le déterminisme de la réponse biologique. Ces auteurs ont instillé dans les poumons de rats Sprague-Dawley des échantillons bien caractérisés de PUF diverses (noir de carbone, particules diesel, silice amorphe ou quartz DQ12). Les particules de noir de carbone n'avaient que très peu d'effet, bien qu'administrées à une dose impliquant la translocation et réputée induire des réactions inflammatoires. De même, les particules diesel ne produisaient que peu de réactions, malgré leur plus petite taille primaire et une réactivité chimique de surface différente. La silice cristalline produisait l'ensemble des réactions attendues, ce qui fit dire aux auteurs que la cristallinité était un paramètre important. En revanche, les particularités de chaque type de particule rendaient difficile l'attribution des réactions biologiques à un paramètre unique tel que taille ou réactivité superficielle.
Si les éléments permettant de mettre en évidence l'importance de la surface des particules sont nombreux et s'appuient sur différents types de particules, il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un effet macroscopique résultant, selon les cas, de l'intervention de...
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BIBLIOGRAPHIE
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(5) - PENTTINEN (P.), TIMONEN (K.L.), TIITTANEN (P.), al - Ultra-fine particles in urban air and respiratory health among adult asthmatics. - Eur Respir J. 17(3), 428-435 (2001b).
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