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1 - NOMBRE DE PARTICULES

2 - SURFACE DES PARTICULES

3 - DISCUSSION ET CONCLUSIONS

  • 3.1 - Masse, nombre ou surface ?
  • 3.2 - Métaux « solubles »
  • 3.3 - D'autres facteurs ?

4 - CONCLUSIONS

Article de référence | Réf : NM8100 v1

Conclusions
Toxicité pulmonaire des particules ultrafines

Auteur(s) : Benoît HERVÉ-BAZIN

Date de publication : 10 oct. 2006

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RÉSUMÉ

Sont considérées comme particules ultrafinies» (PUF) les particules dont au moins l’une des dimensions est inférieure à 100 nm. Ces particules présentent des propriétés toxiques spécifiques, attestées par des constats de mortalité et morbidité. L'objectif de cet article est d’analyser la toxicité pulmonaire des PUF de faible solubilité, à travers un examen de la littérature. Il s'avère que la surface des particules est un des paramètres à ne pas négliger. Au final, les questions portant sur la masse, le nombre ou la surface restent récurrentes.

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INTRODUCTION

De nombreux éléments montrent que les particules ultrafines (PUF) présentent des propriétés toxiques spécifiques. Des travaux l'avaient déjà établi chez l'animal , mais une réelle prise de conscience est apparue lors des constats de mortalité et morbidité liés à des épisodes aigus de pollutions urbaines. Ne sera abordée ici, et de façon sommaire, que la toxicologie pulmonaire des PUF de faible solubilité. Dans ce cadre, les paramètres probablement pertinents sont le nombre et/ou la surface des particules, mais d'autres ont été évoqués, comme les métaux, les radicaux libres, ou encore les molécules chimiques adsorbées.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-nm8100


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4. Conclusions

Cet examen très partiel de la littérature montre que la question de la toxicité spécifique des PUF est une réalité extrêmement complexe. Quelques points peuvent être soulignés, sans en faire des absolus :

  • la surface ou le nombre des PUF jouent un rôle fondamental dans l'expression de leur toxicité pulmonaire ; la surface peut intervenir par l'intermédiaire de facteurs très différents ;

  • la nature de la substance, la cristallinité (en lien avec certaines propriétés de surface), la réactivité chimique, la biodisponibilité, la présence de métaux en quantités suffisantes, la taille de la particule jouent aussi des rôles importants. Sans oublier le rôle des endotoxines dans les effets des pollutions particulaires environnementales ;

  • des effets biologiques synergiques ou indépendants sont vraisemblablement présents simultanément;

  • du point de vue toxicologique, la formation locale d'espèces activées de l'oxygène est très probablement un mécanisme essentiel des effets pulmonaires  ;

  • les effets diffèrent en fonction des espèces exposées mais, si le rat semble se situer parmi les espèces les plus sensibles, les connaissances ne permettent pas de situer l'homme de façon sûre (mécanismes d'action insuffisamment connus ...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - OBERDÖRSTER (G.), FERIN (J.), GELEIN (R.), al -   Role of the alveolar macrophage in lung injury: studies with ultra-fine particles.  -  Environ Health Perspect. 97, 193-199 (1992).

  • (2) - FERIN (J.), OBERDÖRSTER (G.), PENNEY (D.P.) -   Pulmonary retention of ultra-fine and fine particles in rats.  -  Am J Respir Cell Mol Biol. 6(5), 535-542 (1992).

  • (3) - PETERS (A.), WICHMANN (H.E.), TUCH (T.), al -   Respiratory effects are associated with the number of ultra-fine particles.  -  Am J Respir Crit Care Med. 155(4), 1376-1383 (1997).

  • (4) - PENTTINEN (P.), TIMONEN (K.L.), TIITTANEN (P.), al -   Number concentration and size of particles in urban air: effects on spirometric lung function in adult asthmatic subjects.  -  Environ Health Perspect. 109(4), 319-323 (2001a).

  • (5) - PENTTINEN (P.), TIMONEN (K.L.), TIITTANEN (P.), al -   Ultra-fine particles in urban air and respiratory health among adult asthmatics.  -  Eur Respir J. 17(3), 428-435 (2001b).

  • ...

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