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1 - INTRODUCTION

2 - POURQUOI FAIRE PETIT ?

3 - STABILITÉ

4 - PROPRIÉTÉS OPTIQUES

5 - FABRICATION DES COLLOÏDES

6 - QUEL AVENIR POUR LES COLLOÏDES ?

Article de référence | Réf : NM3200 v1

Introduction
Colloïdes et nanosciences

Auteur(s) : Jean-Marc DI MEGLIO

Date de publication : 10 sept. 2007

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RÉSUMÉ

Le terme de nanoparticule est associé autant aux particules de taille nanométrique, comme le nom l’indique, qu’aux particules dont la taille est égale jusqu’à parfois des centaines de nanomètres. Les nanoparticules sont ainsi des colloïdes de petite taille. Elles possèdent des paramètres d'échelle, de structure et de stabilité (électrostatique et stérique)qui leur sont bien spéficiques . De même, leurs propriétés optiques comme la diffusion de la lumière ou encore les matériaux à bandes interdites sont étonnantes, jusqu'à leur procédé de fabrication.

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Auteur(s)

  • Jean-Marc DI MEGLIO

INTRODUCTION

Les nanoparticules devraient, comme leur nom le suggérerait, être des particules de taille nanométrique. Bien souvent, et peut-être par effet de l'engouement actuel pour les nanotechnologies, on appelle aussi nanoparticules des particules dont la taille est égale à des dizaines, voire des centaines de nanomètres. Les nanoparticules sont des colloïdes de petite taille.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-nm3200

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1. Introduction

Jean-Marc DI MEGLIO est professeur à l’Université Paris Diderot

Laboratoire Matière et Systèmes Complexes

Les colloïdes doivent leur nom à Thomas Graham (1805-1869), chimiste britannique qui désigna ainsi un état liquide de la matière qui diffusait difficilement au travers des membranes semi-perméables au contraire des cristalloïdes (constitués par exemple d'une solution saline) qui dialysaient quant à eux rapidement. Le mot colloïdes a été construit à partir du grec (kolla : colle, gomme, eidos : apparence). Graham comprit qu'il s'agissait d'un nouvel état de la matière qui correspondait à une structure hétérogène et en fait de dispersions dont la taille caractéristique était comprise entre 10–9 m (1 nanomètre) et 10–6 m (1 micromètre). Dans l'article qui baptise ainsi les colloïdes , Graham rapproche ces nouveaux objets des objets mous du monde vivant et les décrit comme interagissant faiblement avec leur solvant, anticipant ainsi une définition de la matière molle  . L'acception moderne du mot colloïdes fait référence à cette échelle de taille caractéristique plutôt qu'aux caractéristiques macroscopiques de transport ou rhéologiques. Notons que les colles elles-mêmes, qui ont donné leur nom aux colloïdes, sont des solutions de polymère et donc également des dispersions de macromolécules.

Enfin, le champ des nanosciences ...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - GRAHAM (T.) -   Liquid diffusion applied to analysis.  -  Philosophical Transactions of the Royal Society of London, 151, 183-224 (1861).

  • (2) - DI MEGLIO (J.-M.) -   Les États de la Matière. De la molécule au matériau.  -  Masson Sciences – Dunod (2001).

  • (3) - DI MEGLIO (J.-M.) -   La matière molle.  -  Physique Chimie, A 1 195. Techniques de l'Ingénieur (1994).

  • (4) - FARADAY (M.) -   Experimental relations of gold (and other metals) to light.  -  Philosophical Transactions of the Royal Society of London, 147, 145-181 (1857).

  • (5) - TURKEVICH (J.), STEVENSON (P.C.), HILLIER (J.) -   A study of the nucleation and growth processes in the synthesis of colloidal gold.  -  Discussions of the Faraday Society, 11, 55-75 (1951).

  • (6) - LIU (Y.), TSAPIS (N.), EDWARDS (D.A.) -   Investigating sustained-release nanoparticles...

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