Présentation
En anglaisRÉSUMÉ
L’alliance des deux moyens de communication les plus répandus aujourd’hui, l’imprimé et le mobile, offre au grand public comme aux professionnels une multitude de fonctionnalités nouvelles, permettant de mieux répondre aux enjeux de nos sociétés. Les technologies impliquées dans ce lien, QR code, Reconnaissance d’image et NFC, ne répondent pas à l’identique à une problématique donnée, surtout dans un contexte industriel où chaque imprimé connecté devient unique, identifiable, traçable et porteur de données dématérialisées. En partant de l’exemple des «emballages connectés» , cet article illustre le champ des possibles actuels, l’importance des choix technologiques et de la réflexion sur les scénarios d’usage.
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The combination of today’s two most widely used means of communication, print and mobile devices, offers both the general public and professionals a multitude of new functionalities that provide better responses to the needs of our societies. The technologies involved in this link, QR Code, Image Recognition and NFC, do not give the same answers to a given problem, especially in an industrial context where every connected print is unique, recognizable and trackable, and carries dematerialized data. The example of "connected packaging" illustrates the scope of current possibilities, the importance of technological choices, and various use scenarios.
Auteur(s)
-
Sylvie RIEU : Conseil et Formation en développement commercial, marketing et communication NTIC - Syconseil (Paris, France)
INTRODUCTION
En ce début de 21e siècle, deux univers technologiques ont rapidement et parallèlement évolué, ouvrant un nouveau champ de fonctionnalités et d’usages :
-
celui des technologies mobiles, avec la révolution des Smartphones et l’accès simple pour le plus grand nombre à l’internet mobile ;
-
celui des technologies d’impression, moins connues du grand public, notamment marqué par l’arrivée des presses numériques. Ces dernières ont rendu possible l’impression en petites et moyennes séries, l’impression à la demande et la « personnalisation » des imprimés.
Par convention dans cet article, les termes « imprimés » et « imprimés connectés » désignent tous les types imprimés au sens le plus large, un chapitre particulier est consacré aux spécificités de l’emballage et de l’emballage connecté.
Le consommateur que nous sommes connaît le code barre qui facilite le paiement des produits lors du passage en caisse. Il est loin d’avoir imaginé et fait le tour des services que les imprimés, connectés à son Smartphone, peuvent lui offrir. Les usages, à destination du grand public et des professionnels, sont encore en phase d’exploration :
-
certains, utiles et pertinents, ont besoin d’être mieux connus et peaufinés ;
-
d’autres, simples gadgets ou effet de mode, seront abandonnés.
Tous les domaines sont concernés : consommation, santé, vie quotidienne, loisirs… Les imprimés connectés sont impliqués dans la transition numérique des structures et dans les transformations liées :
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au Big Data ;
-
au marketing prédictif ;
-
à l’internet des objets.
Les solutions qu’ils apportent contribuent à répondre aux enjeux de nos sociétés modernes :
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sécurité ;
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traçabilité ;
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contrefaçon ;
-
développement durable…
Pour faire le lien entre imprimé et contenu digital, des technologies, souvent déjà existantes, se sont adaptées au Smartphone et sont encore en train d’évoluer. Trois d’entre elles, QR codes, reconnaissance d’image et NFC, sont aujourd’hui plus particulièrement utilisées. Sous une apparente simplicité, ces technologies recèlent de nombreux pièges. Leur mise en œuvre nécessite une bonne compréhension de leur fonctionnement, de leurs limites et des coûts associés, afin de choisir celle qui sera la plus adaptée au contexte d’usage.
Dans certains cas, il peut aussi être judicieux de ne pas les opposer, mais de les combiner. Par ailleurs, passer de la production d’un imprimé connecté à des millions d’exemplaires, avec pour chaque exemplaire un identifiant unique et/ou un contenu unique aussi, demande de parfaitement maîtriser et, parfois, d’associer différents savoir-faire, aujourd’hui en transformation. Cela peut rendre leur mise en place plus difficile à appréhender. Le monde de l’imprimé est riche et recouvre des réalités –filières industrielles, prestataires, technologies, usages…– très différentes.
Les technologies existent. Bien les utiliser, c’est comprendre leurs potentialités et accepter de changer ses modes de réflexions, ses habitudes de travail, ses réflexes et ses repères. C’est aussi mieux appréhender les changements et évolutions rapides des comportements de tous les types d’utilisateurs, dans les multiples actions de leur vie quotidienne.
C’est enfin accompagner les utilisateurs dans l’adoption de ces technologies et avoir une compréhension de la manière dont ils s’en servent. Pour cela, avoir une réflexion sur l’usage, adopter une posture User Centric est fondamental et pourtant souvent négligé. L’imprimé connecté contribue à la compréhension de ces nouveaux comportements, non encore bien analysés, et au suivi de leurs évolutions.
L’objectif de cet article est de révéler les potentiels des imprimés et emballages connectés, d’alerter sur les difficultés ou écueils techniques, et de tenter de répondre à cette question : ça sert à quoi ? pour quoi faire ?
KEYWORDS
packaging | NFC | connected prints | connected packaging | QR code | RC | image recognition
DOI (Digital Object Identifier)
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2. Print + Mobile : les technologies de connexion
2.1 Panorama des technologies : fonctionnement
Afin de faire le lien entre ces deux media de communication : le « bon vieil imprimé » et le « nouveau Smartphone », différentes technologies souvent déjà existantes ont évolué et se sont adaptées.
Certaines, telles que le QR code ou la reconnaissance d’image, sont des technologies reposant sur les caractéristiques « optiques », d’autres telles que le NFC utilisent les ondes radio.
L’objet de l’article n’est pas d’être exhaustif, ni d’entrer dans le détail de chaque technologie, mais plutôt de mieux appréhender les plus couramment utilisées aujourd’hui, comprendre comment elles fonctionnent, quels sont leurs points communs et leurs différences afin de faciliter le choix selon le contexte d’usage.
HAUT DE PAGE2.1.1 Du code 1D au code 2D – QR code (quick response code)
Le code barre ou code 1D (pour unidimensionnel), imaginé dans les années 1950, a vu son usage largement étendu dans les années 1970 pour faciliter les transactions en supermarché, notamment au passage en caisse. Il se présente comme une succession de bandes verticales de différentes épaisseurs. Placé sous un décodeur réalisant un balayage lumineux, les informations (référence article…) sont automatiquement décodées par le lecteur. Il est présent sur tous les produits et emballages des produits commercialisés.
Afin de permettre un enregistrement d’un plus grand nombre d’informations, différents acteurs économiques ont imaginé, pour leurs besoins propres, les codes 2D bidimensionnels, en utilisant différentes symbologies. On peut ainsi citer :
-
le datamatrix, présent sur les factures, les boîtes de médicaments… ;
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le code Aztec très utilisé dans les transports, souvent repris sur les billets SNCF… ;
-
le QR code, imaginé à l’origine pour le suivi des pièces détachées automobiles de Toyota.
Le QR code (Quick Response code), grâce à sa technologie ouverte et normée, semble avoir aujourd’hui gagné la bataille des codes 2D pour les usages grand...
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BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - DESLANDRES (L.) - Management de l’expérience client. - Pearson (2015).
-
(2) - BUTTIN (N.), SAFFRE (B.) - Activer l’économie circulaire. - Eyrolles (2016).
-
(3) - SERRES (M.) - * - . – Petite Poucette, citation p. 13.
-
(4) - VIAL (S.) - L’être et l’écran, comment le numérique change la perception. - PUF (2015).
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
ANNEXES
-
Glossaire Telecom
-
Comparatif réseaux mobiles
-
Sylvie Rieu, Syconseil
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