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Article

1 - APPRÉHENDER LA BIODIVERSITÉ À LA SURFACE DU GLOBE

2 - FACTEURS ACCÉLÉRATEURS DE LA PERTE DE BIODIVERSITÉ

3 - VERS UN RENFORCEMENT DES MESURES DE PROTECTION DE LA BIODIVERSITÉ

4 - DONNER DE LA VALEUR À LA BIODIVERSITÉ, PRODUCTEUR DE SERVICES ÉCOSYSTÉMIQUES

5 - PROTECTION DE LA BIODIVERSITÉ AU TRAVERS D'EXEMPLES

6 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : G8065 v1

Conclusion
Préserver la biodiversité : un enjeu majeur pour la planète et un défi pour nos sociétés

Auteur(s) : Christel FIORINA

Relu et validé le 01 mars 2019

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RÉSUMÉ

De même que pour le réchauffement climatique, les enjeux de la destruction de la biodiversité sur Terre sont devenus importants et relèvent quasiment du défi. Moins connu du grand public et des acteurs économiques, la préservation de la biodiversité doit désormais avoir une place dans les stratégies des partenaires publics comme privés, et devenir opérationnelle dans leurs activités quotidiennes. Une remise en cause de notre mode de développement actuel devient inévitable ; le développement et les progrès techniques se doivent d'être apportés en accord avec cette nature, et non contre elle. Cette « révolution » internationale nécessite d'être mise en marche rapidement et doit devenir une opportunité et non une contrainte pour les agents économiques.

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Auteur(s)

  • Christel FIORINA : Chef de projet en environnement et développement durable, - Chargée de cours à l'université de Nancy, - Enseignante à l'Institut supérieur d'ingénierie et de gestion de l'environnement – Mines ParisTech

INTRODUCTION

« C'est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu'il en a reçu », disait Albert Einstein.

Industrialisation, urbanisation, agriculture moderne, déforestation : les atteintes à la biodiversité ont été nombreuses ces 50 dernières années et dans des proportions jusque-là inconnues dans l'histoire de l'humanité. Néanmoins, si les pays industrialisés se sont affranchis de la nature pour développer leurs économies, les désordres qui en résultent les obligent désormais à porter un regard lucide sur la situation et à agir afin d'en limiter les effets.

Or, si la nécessité de contenir le réchauffement climatique est largement médiatisée et intégrée par de nombreuses entreprises, ce n'est pas encore le cas des enjeux liés à la diminution de la biodiversité sur Terre. Ce sujet éminemment important est en effet moins connu du grand public et moins porté par les acteurs économiques. Néanmoins, la prise de conscience est désormais bien réelle. Environ 20 ans après le début des négociations, le protocole de Nagoya, dont l'objectif est d'enrayer la perte sans précédent de diversité biologique à la surface du globe, a été signé par 193 pays le 29 octobre 2010. Ce traité international va progressivement être transposé dans le droit des États concernés et renforcer des législations encore lacunaires sur le sujet.

Nos sociétés sont donc à l'aube de grands changements dans leur façon d'appréhender leur relation avec le monde vivant. En effet, les écosystèmes rendent des services (approvisionnement, régulation, agrément…) dont l'humanité est extrêmement dépendante. Se priver de ces services en dégradant les milieux revient à mettre en péril l'avenir des êtres humains eux-mêmes. Aussi, si nous souhaitons maintenir un équilibre sur Terre et offrir un monde vivable aux générations futures, il est nécessaire d'accorder une valeur aux ressources naturelles que nous prélevons et d'internaliser ces coûts dans nos processus de production. Il faut aussi repenser le développement et les progrès techniques en accord avec la capacité de régénération de la nature et non en la dominant. Au même titre que le CO2, la biodiversité doit avoir une valeur, qu'elle soit qualitative ou quantitative.

En conséquence, du niveau international au niveau local, la préservation de la biodiversité doit désormais avoir une place dans les stratégies des partenaires publics comme privés et être déclinée de façon opérationnelle dans leurs activités quotidiennes. Cette « révolution » est possible, à condition de changer le regard que l'homme porte sur son environnement.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-g8065


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6. Conclusion

Tout comme le réchauffement climatique, enrayer le phénomène de destruction de la biodiversité qui a cours depuis plusieurs années relève du défi. Ce challenge, l'humanité tout entière doit néanmoins le relever, notamment si elle souhaite préserver son bien-être dans un proche avenir. L'homme doit désormais comprendre que la nature n'est pas un bien qu'il peut exploiter sans limite. Cela passe par une remise en cause de notre mode de développement actuel, dont les effets sur la biosphère et les ressources naturelles sont catastrophiques. Cela suppose aussi que l'on considère l'écologie comme une véritable science, vecteur de progrès dans nos sociétés. Cela impose enfin que l'on accepte d'accorder un « prix » à cette nature qui nous offre tant de services aujourd'hui non caractérisés ni quantifiés. Cette révolution n'est pas une gageure : aux quatre coins du globe, des acteurs publics et privés prouvent que le développement des activités est conciliable avec l'objectif de préserver la biodiversité. Le génie écologique offre un panel de solutions intéressantes dans ce domaine. Dans cette optique, améliorer la diversité biologique doit devenir une opportunité et non une contrainte pour les agents économiques qui, en intégrant cet objectif dans leur stratégie, prendront de surcroît de l'avance sur le renforcement inéluctable des législations nationales. Car s'il souhaite se donner un avenir sur Terre, l'homme doit maintenant apprendre à « faire équipe avec la vie » selon l'expression de Robert Barbault.

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   *  -  Convention sur la diversité Biologique, Nations Unies, Disponible à l'adresse suivante : http://www.cbd.int/doc/legal/cbd-fr.pdf (1992).

  • (2) - DAJOZ (R.) -   *  -  . – La biodiversité, l'avenir de la planète et de l'homme, éd. Ellipses, 275 pages, ISBN 98-2-7298-3671-9 (février 2008).

  • (3) - IFEN -   *  -  . – L'environnement en France, les synthèses, 491 pages, ISBN : 2-911089-82-0. Disponible à l'adresse suivante : http://www.stats.environnement.developpement-durable.gouv.fr/uploads/media/ree2006_corrige_01.pdf (octobre 2006).

  • (4) - UNEP -   *  -  . – The last stand of the orangoutan, state of emergency, illegal logging, fire and palm oil in Indonesia's national parks, ed. United Nations program, 52 pages, ISBN n° X. Disponible à l'adresse suivante : http://www.unep.org/grasp/docs/2007Jan-LastStand-of-Orangutan-report.pdf.

  • (5) -   *  -  Ministère de l'écologie, de l'Énergie, du Développement Durable et de la Mer / Ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche :...

DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES

1 Sites Internet

http://www.biodiversityhotspots.org/xp/hotspots/hotspotsscience/Pages/hotspots_defined.aspx

https://www.vie-publique.fr/eclairage/268585-le-grenelle-de-lenvironnement-quels-engagements

http://www.natura2000.fr/

http://www.oree.org/index.html

Michelle Allsopp, Adam Walters, David Santillo, and Paul Johnston : Plastic debris in the World's Oceans (rapport), Greenpeace International, 44 pages.

Disponible à l'adresse suivante :

http://www.greenpeace.org/raw/content/international/press/reports/plastic_ocean_report.pdf

http://www.reseau-amap.org/

FAO, agriculture mondiale, horizon 2015/2030, rapport abrégé

Disponible à l'adresse suivante :

http://www.fao.org/docrep/004/y3557f/y3557f00.htm

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