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Article

1 - SI : ORIGINES ET DÉVELOPPEMENT

  • 1.1 - Convention du mètre et création du BIPM
  • 1.2 - Premiers pas vers les unités naturelles et abandon des artefacts
  • 1.3 - Progrès majeurs en physique quantique et en métrologie après 1960
  • 1.4 - La nouvelle « révolution » de 2018, le SI et les constantes fondamentales

2 - TEMPS ET FRÉQUENCE

  • 2.1 - Références astronomiques et atomiques
  • 2.2 - Définition et réalisation de la seconde
  • 2.3 - Échelles de temps
  • 2.4 - Comparaisons d’horloges à distance et diffusion de références temps-fréquence

3 - LONGUEUR

4 - MASSE

5 - GRANDEURS POUR L’ÉLECTRICITÉ

6 - TEMPÉRATURE

7 - QUANTITÉ DE MATIÈRE

8 - GRANDEURS POUR LA PHOTOMÉTRIE

9 - GRANDEURS POUR LES RAYONNEMENTS IONISANTS

10 - CHAÎNES D’ÉTALONNAGE

11 - SIGLES, NOTATIONS ET SYMBOLES

Article de référence | Réf : R50 v3

Grandeurs pour les rayonnements ionisants
Étalons métrologiques fondamentaux

Auteur(s) : Maguelonne CHAMBON, Bruno CHAUVENET, Richard DAVIS, Jimmy DUBARD, Françoise LE FRIOUS, Mohamed SADLI, Sophie VASLIN-REIMANN, Jean-Pierre WALLERAND

Date de publication : 10 mars 2021

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RÉSUMÉ

Le Système international d'unités (SI) qui a été adopté par la Conférence générale des poids et mesures en 1960 est l'aboutissement de plusieurs dizaines d'années de recherche fructueuses dans l'établissement d'un système logique d'unités de mesures. Le SI a été conçu afin que, en principe, chaque mesure d'une grandeur physique ou chimique puisse être exprimée par un nombre associé à une unité spécifique. Toute grandeur peut être exprimée par une combinaison de sept unités de base connues comme les unités de base du SI. Les définitions de ces sept unités de base sont présentées avec une courte description de la manière dont elles sont réalisées en pratique. De plus le cas particulier des unités pour les rayonnements ionisants est présenté ainsi que le principe des chaînes d'étalonnage.

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Auteur(s)

  • Maguelonne CHAMBON : Directrice de la recherche scientifique et technologique, LNE, Paris, France

  • Bruno CHAUVENET : i.p., ancien responsable du LNE-LNHB/CEA, Gif sur Yvette, France

  • Richard DAVIS : i.p., ancien responsable du département des masses, BIPM, Sèvres, France

  • Jimmy DUBARD : Responsable de département photonique, LNE-LCM, Trappes, France

  • Françoise LE FRIOUS : Chargée de programme R&D, LNE, Trappes, France

  • Mohamed SADLI : Responsable du pôle de métrologie thermique au LNE-LCM/CNAM, Saint-Denis, France

  • Sophie VASLIN-REIMANN : Responsable du pôle chimie-biologie, LNE, Paris, France

  • Jean-Pierre WALLERAND : Chercheur au LNE-LCM/CNAM, Paris, France

INTRODUCTION

En métrologie, un étalon réalise la définition d’une grandeur pour une valeur déterminée dans un système cohérent d’unités et avec une incertitude de mesure associée. Il peut être un système de mesure, une mesure matérialisée ou un matériau de référence. L’étalon sert de référence pour l’obtention des valeurs mesurées et des incertitudes de mesure. Il permet de contrôler l’exactitude des résultats donnés par un appareil de mesure ou d’étalonner l’appareil. L’exactitude d’un résultat de mesure est l’étroitesse de l’accord entre la valeur mesurée et la valeur vraie de la grandeur mesurée.

La valeur d’un étalon primaire est obtenue sans se référer à un étalon d’une grandeur de même nature mais il peut se référer à des étalons d’autres grandeurs. Par exemple, une balance de pression, étalon primaire pour la pression, peut être traçable au mètre, par des mesures de surfaces mais pas par rapport à un autre étalon de pression.

Les origines du Système international d’unités (SI) remontent au XVIIIe siècle, avec la création du système métrique décimal qui donna une première base d’uniformisation des unités de mesure. Avec les évolutions scientifiques et technologiques, particulièrement à la fin du XIXe siècle et tout au long du XXe, un nombre important de chercheurs ont essayé de définir les unités de mesure à partir de constantes physiques de la nature, par essence plus universelles que celles issues de réalisations pratiques (comme le point triple de l’eau) ou d’artefacts matériels (tel que le prototype international du kilogramme étalon).

Cependant, même si la précision des unités ne cessait de s’améliorer, dans le cadre du SI, certaines définitions d’unités restaient difficilement réalisables voire impossibles à mettre en œuvre (l’ampère par exemple).

Tous ces éléments ont conduit la communauté des métrologues à réfléchir à de nouvelles définitions des unités de mesure, fondées sur des constantes physiques. Entre 1967 et 1983, trois unités (la seconde, la candela et le mètre) ont été redéfinies par rapport à une constante physique. Puis, d’autres travaux de recherche menés sur plusieurs décennies à travers le monde ont permis cette nouvelle « révolution » de 2018, où le kilogramme, l’ampère, le kelvin et la mole se basent désormais également sur des constantes physiques de la nature. Ainsi les sept unités de base du SI ont été transformées, ouvrant de nouvelles perspectives pour accompagner les progrès technologiques. Après les évolutions du SI et sa dernière édition de 2018, l’article présente les principaux étalons primaires de mesure réalisés pour les grandeurs physiques et chimiques, en suivant l’ordre de définition des unités de base du SI.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v3-r50


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9. Grandeurs pour les rayonnements ionisants

9.1 Rappel des grandeurs

Les rayonnements ionisants se définissent par la propriété de pouvoir arracher des électrons à la matière et de produire ainsi des ions. Cette définition englobe un grand nombre de particules chargées (α, β, électrons, protons…) ou non (photons X ou γ, neutrons). Leur origine est aussi très variée (accélérateurs, générateurs X, réacteurs nucléaires, sources radioactives, rayons cosmiques).

Les unités du SI se rapportant à ces rayonnements sont des unités dérivées portant des noms spéciaux (tableau 5) : le becquerel (s−1) pour l’activité, le gray (J·kg–1) pour la dose absorbée et le kerma (15e CGPM, 1975), et le sievert (J·kg–1) pour les équivalents de dose (16e CGPM, 1979) .

Les phénomènes physiques impliqués (désintégrations radioactives, interactions rayonnement-matière) étant de nature stochastique, on note que ces grandeurs sont définies en termes d’espérance mathématique. Leur mesure est donc intrinsèquement entachée d’une incertitude plus ou moins importante selon les cas.

HAUT DE PAGE

9.2 Réalisation des étalons de mesures de rayonnements ionisants

En France, c’est le laboratoire national Henri Becquerel du CEA (Saclay), l’un des quatre laboratoires nationaux de métrologie pilotés par le Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE), qui est en charge des étalons primaires pour la radioactivité et la dosimétrie des photons et particules chargées. Les étalons pour la dosimétrie des neutrons sont confiés au laboratoire de métrologie et de dosimétrie des neutrons de l’IRSN (Cadarache).

Les étalons primaires de rayonnements ionisants sont aujourd’hui constitués de systèmes de mesure associés à des méthodes permettant de caractériser des sources...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -  -    -  CR 17e CGPM p. 97 (1983).

  • (2) - EVENSON (K.M.), WELLS (J.S.), PETERSEN (F.R.), DANIELSON (B.L.), DAY (G.W.) -   Appl. Phys.  -  Lett., 22, 192 (1973).

  • (3) - JONES (D.J.), DIDDAMS (S.A.), RANKA (J.K.), STENTZ (A.), WINDELER (R.S.), HALL (J.L.), CUNDIFF (S.T.) -    -  Science, 288, 635 (2000).

  • (4) -  -    -  CR 1re CGPM, p. 38 (1889).

  • (5) -  -    -  CR 7e CGPM, p. 49 (1927).

  • (6) -   Travaux et Mémoires du Bureau International des Poids et Mesures  -  11 237 p. (1895).

  • (7)...

1 Sites Internet

Documents du BIPM :

BIPM, Valeurs recommandées de fréquences étalons

http://www.bipm.org/fr/publications/mep.html

BIPM, Recommendation S 2 (CCDS, 1970) Definition of TAI

http://www.bipm.org/en/committees/cc/cctf/ccds-1970.html

BIPM, FTP server of the Time Department

http://www.bipm.org/en/scientific/tai/ftp_server/publication.html

Ce site donne accès à la Circulaire T et à des informations complémentaires concernant UTC, ainsi qu’au résultats de UTCr, et à TT (BIPM)  (ftp://tai.bipm.org/TFG/TT%28BIPM%29/).

BIPM, L’Arrangement de reconnaissance mutuelle (CIPM MRA)

http://www.bipm.org/fr/cipm-mra/

BIPM, Le système international d’unités – 9e édition. Annexe 2 – Réalisation pratique des principales unités

https://www.bipm.org/fr/publications/si-brochure

Autres

LNE-SYRTE, Références Nationales de Temps,  http://syrte.obspm.fr/tfc/temps/rnt.php. Donne des informations sur les références nationales, y compris le Bulletin H

http://syrte.obspm.fr/tfc/temps/outgoing_data/laboTAF/bulH/liste_bulh.php

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