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1 - NAVIRES ANTIMINES

2 - NAVIRES RAPIDES ET PATROUILLEURS

3 - ÉLÉMENTS DE NAVIRES

4 - APPLICATIONS SUR LES SOUS-MARINS

5 - PERSPECTIVES

Article de référence | Réf : AM5665 v1

Navires antimines
Les structures composites en construction navale militaire

Auteur(s) : Patrick PARNEIX, Dominique LUCAS

Date de publication : 10 oct. 2000

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Auteur(s)

  • Patrick PARNEIX : Docteur Sciences des Matériaux – Université de Limoges - Ingénieur Matériaux - DCN Lorient

  • Dominique LUCAS : ENSAM (École Nationale Supérieure des Arts et Métiers) - Ingénieur Études Structures composites - DCN Lorient

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INTRODUCTION

Les matériaux composites à matrice organique sont utilisés depuis près de 50 ans en construction navale militaire. Amagnétisme, légèreté, excellent comportement en milieu marin sont autant de propriétés de ces matériaux mises à profit pour supplanter des technologies plus traditionnelles. Dans l'article « Les matériaux composites en construction navale militaire », nous avons développé les principales caractéristiques de ces composites ainsi que les procédés de fabrication, parfois très spécifiques, mis en œuvre.

Le présent article détaille les applications les plus significatives allant de la réalisation de coques de plusieurs centaines de tonnes à des appendices moins impressionnants par la masse, mais tout aussi chargés de technologie (dômes sonar, safrans, hélices…). Les applications concernent les bâtiments de surface, mais également les sous-marins. Les principales architectures sont présentées, ainsi que les caractéristiques des navires en bénéficiant.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-am5665


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1. Navires antimines

1.1 Généralités

La limitation de la signature magnétique est une préoccupation essentielle pour des navires antimines. Historiquement, trois technologies ont été employées :

  • le bois ou le lamellé collé (tableau 1). Différents programmes ont utilisé cette technologie, parmi lesquels les chasseurs/dragueurs de mines de la classe Avanger aux États-Unis ou les chasseurs de mines de la classe Hatsushima pour la marine japonaise. Certaines études citent des exemples de coques en bois fixées sur des membrures métalliques. D’autres coques en bois ont été plastifiées, c’est-à-dire revêtues de couches de résine pour améliorer la longévité dans l’eau. Ce fut le cas par exemple en France dans les années 1965/1970 des chasseurs de mines de la classe Circe ;

  • les coques en acier « amagnétique » (tableau 1). De l’acier inoxydable a été utilisé pour la construction des coques de chasseurs de mines de type 343 pour la marine allemande . L’emploi d’acier amagnétique est également retenu en Russie pour la construction de navires antimines de la classe « 266 ME » ou « Natya » ;

  • l’emploi des matériaux composites (tableau 2). Depuis la construction du HMS Wilton, 1er navire de ce type totalement en CVR (Composite Verre/Résine), l’emploi des matériaux composites s’est quasiment généralisé pour la réalisation des coques de navires antimines.

HISTORIQUE

Les références les plus anciennes situent l'apparition des matériaux composites en construction navale en 1946 ...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - SPAULDING (K.B.) -   *  -  Naval Engineers Journal, April 1966, p. 333-342.

  • (2) - FASANO (E.) -   *  -  Tecnica Italiana, no 126 (5/70), p. 1-16, 1970.

  • (3) - RENOUF (M.), CARBONE (R.), SIXON (A.), REDURON (B.) -   *  -  ATMA Paris, Session 1985.

  • (4) - STOBART-HOOK (B.) -   *  -  DEFENSE, March 1989, p. 174-175.

  • (5) - LE LAN (J.Y.), PARNEIX (P.), GUEGUEN (P.L.) -   *  -  La Construction Navale en Composites. IFREMER Paris, 7-9 Décembre 1992.

  • (6) - GREEN (E.) -   *  -  Marine Composites. p. 15-19, June 1990.

  • (7) - SMITH (C.S.) -   Design of marine structure...

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