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Dans la situation extrême où les moyens d'intervention n'auraient pas permis l'extinction d'un incendie dans un local confinant des matières dangereuses, les pratiques actuelles consistent à l'isoler au moyen d'équipements de sectorisation qualifiés au feu. Dans cette situation, les effets de pression engendrés par les variations de température sont pourtant susceptibles de dégrader les dispositions qui garantissent le confinement vis-à-vis de l'environnement. La prise en compte de ce risque, devenue une obligation réglementaire dans le domaine du nucléaire, peut aujourd'hui être assurée par l'adjonction d'une soupape hydraulique innovante appelée « SPHINX ».
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Accueil > Ressources documentaires > Énergies > Génie nucléaire > Physique nucléaire > Protéger l'environnement en cas d'incendie de matières dangereuses : le SPHINX > Une approche du risque incendie en pleine évolution
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1. Une approche du risque incendie en pleine évolution
Les conséquences d'un incendie sur l'environnement sont au cœur des préoccupations et des études de risques des installations qui détiennent des matières dangereuses, radioactives, toxiques ou virologiques.
Les dispositions particulières de conception et d'exploitation de ces installations permettent de limiter le risque d'occurence et les conséquences d'un incendie par la mise en œuvre de moyens de prévention, de détection, d'intervention et de mitigation.
Les évolutions réglementaires, dans le domaine du nucléaire notamment, imposent de garantir la maîtrise des rejets dans l'environnement à des niveaux très faibles en toutes circonstances. Ces objectifs conduisent, dans les études de conception et les analyses de risques, à postuler de façon déterministe l’ignition d’un feu dans les locaux qui confinent les matières dangereuses et la possible défaillance des moyens d'extinction associés. Il s'agit alors de déterminer les moyens de limiter les conséquences ultimes sur l'environnement d'un incendie généralisé et non maîtrisé dans les locaux confinant des matières dangereuses de façon à être sûr de couvrir les situations les plus sévères par un cas enveloppe.
1.1 Problématique : incendie en milieu confiné
1.1.1 Confinement des matières dangereuses
En situation de fonctionnement normal, le confinement des matières dangereuses repose sur la mise en œuvre de deux types de dispositions complémentaires : l'interposition de plusieurs barrières étanches entre les matières dangereuses et l'environnement et la mise en dépression des locaux par un système de ventilation et d'épuration.
Le premier principe consiste à placer les matières dangereuses dans des locaux ayant un niveau d'étanchéité soigné, eux-mêmes disposés au centre des installations de façon à multiplier les parois entre les matières dangereuses et l'extérieur (principe des « poupées russes »).
Une étanchéité « parfaite » n'étant pas réalisable, ce confinement, dit « statique », est complété par un confinement « dynamique »...
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Une approche du risque incendie en pleine évolution
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
ANNEXES
Arrêté du 26 novembre 1999 fixant les prescriptions techniques générales relatives aux limites et aux modalités des prélèvements et des rejets soumis à autorisation, effectués par les installations nucléaires de base (JORF n° 3 du 5 janvier 2000, page 176).
Arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation (JORF n° 52 du 3 mars 1998, page 3247).
Arrêté du 31 décembre 1999 fixant la réglementation technique générale destinée à prévenir et limiter les nuisances et les risques externes résultant de l'exploitation des installations nucléaires de base (JORF n° 38 du 15 février 2000, page 2359).
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NF ISO 17873 - 2006 - Installations nucléaires – Critères pour la conception et l'éxploitation des systèmes de ventilation des installations nucléaires autres que les réacteurs nucléaires. - -
HAUT DE PAGE
Commissariat à l'énergie atomique (CEA)
Institut...
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