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1 - GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS

2 - NORMES ET CONTRÔLE DE LA DÉSINFECTION

  • 2.1 - Microbiologie
  • 2.2 - Désinfectants et sous-produits de désinfection

3 - IMPORTANCE D’UNE CLARIFICATION PRÉLIMINAIRE

4 - DÉSINFECTION PHYSICO-CHIMIQUE

5 - CHLORE

6 - CHLORAMINES

7 - DIOXYDE DE CHLORE (CLO2)

8 - OZONE

9 - ULTRAVIOLETS (UV)

10 -  MEMBRANES

11 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : W5500 v1

Ultraviolets (UV)
Eaux de distribution - Désinfection

Auteur(s) : Jacques MOLES

Date de publication : 10 févr. 2007

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RÉSUMÉ

Le traitement des eaux de distribution ne concerne pas seulement la désinfection dite active, qui consiste à l’injection d’un désinfectant dans une eau préalablement clarifiée. En effet, une désinfection efficace se compose de nombreuses étapes successives nécessaires à l’obtention d’une eau potable. D’autre part, une désinfection de sécurité, dite passive, permet quant à elle de maintenir une concentration minimale de désinfectant dans le réseau de distribution. Cet article analyse les différents éléments chimiques et autres outils prenant part à cette désinfection complexe, tels que l’ozone et le chlore, et s’intéresse également aux membranes et ultraviolets dont l’importance grandit.

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ABSTRACT

Distribution water treatment does not only involve active disinfection, which consists in injecting a disinfectant into a previously clarified water. Indeed an efficient disinfection requires several successive stages in order to obtain drinking water. Furthermore, safety disinfection, also called passive, allows for maintaining a minimum concentration of disinfectant in the distribution network. This article analyzes the various chemical elements and other tools involved in this complex disinfection process, such as the ozone and chorine and also deals with increasingly used membrane filtration and UV treatments.

Auteur(s)

  • Jacques MOLES : Directeur Technique du Pôle Eau Potable - DEGREMONT groupe SUEZ

INTRODUCTION

La désinfection est l’opération qui a pour objectif de produire une eau « potable » (destinée à la consommation humaine) qui soit exempte de germes pathogènes.

On a longtemps associé cette opération à la simple injection d’un désinfectant (réactif chimique) dans une eau préalablement clarifiée.

En fait, on constate que toutes les opérations de traitement, et principalement celles qui ont pour objet d’éliminer des eaux brutes des colloïdes ou les matières en suspension, participent physiquement à cette désinfection ; en outre, elles sont bénéfiques car une clarification préalable améliore l’efficacité du réactif.

Il faut également faire la différence entre la désinfection « active » (effet bactéricide) qui assure l’élimination des germes dans un temps relativement court, avant d’alimenter le réseau, et la désinfection « passive » ou de sécurité, qui consiste à maintenir une concentration minimale de désinfectant (résiduel) dans le réseau de distribution et jusqu’aux points de prélèvements (effet rémanent, voir § 1.3).

Pour maintenir ce résiduel pendant des temps longs, la présence de matières organiques dissoutes n’est pas souhaitable, car un grand nombre de ces molécules contribue à la dégradation accélérée du désinfectant ; en outre, certaines d’entre elles peuvent induire la formation de sous-produits indésirables car toxiques ou générateurs de mauvais goûts.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-w5500


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9. Ultraviolets (UV)

Nota :

voir également [Eaux de distribution- Traitements unitaires, § 6].

9.1 Introduction

Depuis plusieurs dizaines d’années, un procédé physique de désinfection est utilisé en production d’eau potable : le rayonnement ultraviolet.

Le terme UV est utilisé pour les radiations du spectre électromagnétique de longueurs d’onde comprises entre le visible et les rayons-X, soit de 100 à 400 nm.

À l’intérieur de ce spectre, on distingue également plusieurs familles classées par ordre alphabétique et par longueurs d’onde décroissantes UV-A/UV-B/UV-C... (voir figure 27).

Les UV-C (200 à 280 nm) sont les seuls germicides (destruction des bactéries, virus, champignons, algues et levures), l’effet maximal étant obtenu à 253,7 nm (voir figure 28).

Comme on peut l’observer sur les courbes d’absorption des rayonnements, les maxima d’absorption correspondent à une dégradation des différentes bases azotées que sont la cytosine, l’adénine, la guanine et la thymine. Celles-ci étant modifiées elles ne peuvent plus s’exprimer, bloquant ainsi le processus de réplication des acides nucléiques soumis à l’irradiation.

Les micro-organismes ne pouvant plus se reproduire, on dit qu’ils sont « inactivés ».

Ce processus est important à relever car, à l’inverse des oxydants conventionnels (chlore/ozone), il n’entraîne pas une destruction visible des cellules, ce qui a longtemps fait croire à l’innocuité des rayons UV vis-à-vis des kystes de Giardia et/ou de Cryptosporidium, par exemple. Par la suite, des mesures de toxicité vis-à-vis de souris néonatales ont montré le contraire.

De nombreux avantages sont propres aux UV :

  • génération sur place donc pas de stockage de produit...

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1 Organismes pathogènes de l’eau

Ils sont donnés dans les tableaux , et .

HAUT DE PAGE

2 Législations en vigueur sur la désinfection

HAUT DE PAGE

2.1 1 Microbiologie

Recommandations édictées par l’OMS (Organisation mondiale de la santé), en Europe (voir tableaux  et ), et aux États-Unis (voir tableau ).

  • OMS : absence de coliformes totaux et coliformes thermotolérants, comme Escherichia coli (indicateur de pollution fécale), dans un échantillon de 100 mL.

  • Union européenne : la directive 98/83/CE...

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