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1 - INTRODUCTION

2 - SENS ET PERTINENCE DE L’AMDE(C)

  • 2.1 - Principe de l’AMDE(C)
  • 2.2 - Utilité de l’AMDE(C)
  • 2.3 - Conditions de réussite de l’AMDE(C)
  • 2.4 - Place de l’AMDE(C) dans une démarche de maîtrise des risques

3 - RÉALISATION D’UNE AMDE(C)

4 - EXPLOITATIONS DE L’AMDE(C)

  • 4.1 - Produits directs d’une AMDE(C)
  • 4.2 - Impacts de l’AMDE(C)

5 - RECOMMANDATIONS SUR LE PROCESSUS

  • 5.1 - Échanges entre l’analyste, le commanditaire et les experts
  • 5.2 - L’animation du groupe de travail
  • 5.3 - Pousser les limites de la méthode
  • 5.4 - Soigner la synthèse

6 - LIMITES DE L’AMDE(C)

7 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : SE4040 v1

Recommandations sur le processus
AMDE (C)

Auteur(s) : Yves MORTUREUX

Relu et validé le 02 sept. 2020

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RÉSUMÉ

Cet article débute par une présentation du principe et du sens de l’AMDEC (analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur criticité) dans son environnement. Il poursuit en s’employant à préciser la démarche de ce processus et les méthodes associées, largement répandues de nos jours. Ensuite, il avance un grand nombre de commentaires et de recommandations fondées sur des retours d’expériences.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

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Auteur(s)

  • Yves MORTUREUX : Ingénieur civil des Ponts et Chaussées - Expert en sûreté de fonctionnement à la Direction déléguée Système d’exploitation et sécurité à la SNCF - Vice-président de l’Institut de sûreté de fonctionnement

INTRODUCTION

Le texte a pour ambition de présenter la démarche et les méthodes AMDE (analyse des modes de défaillance et de leurs effets)/AMDEC (analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur criticité), non pour faire double emploi avec les nombreux fascicules, articles, supports de formation ou chapitres d’ouvrages consacrés à la qualité ou la sûreté de fonctionnement qui décrivent l’AMDE(C). L’auteur a tenté de recueillir et de restituer la riche expérience de plusieurs spécialistes qui ont pratiqué ces méthodes dans des contextes divers. Aussi la valeur qu’il espère avoir ajoutée est-elle formée surtout de commentaires et de recommandations visant à aider à mieux comprendre et à mieux utiliser ces méthodes très largement répandues.

Ce dossier commence par situer l’AMDE(C) dans son environnement, lui donner son sens. Ensuite, il aborde le déroulement de la démarche ; puis il illustre l’usage de ces méthodes avant de mettre en avant les principales recommandations et limites. Un exemple plus scolaire pour être bref rend concrète la démarche avant de conclure.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-se4040


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5. Recommandations sur le processus

5.1 Échanges entre l’analyste, le commanditaire et les experts

Tout d’abord, avant de se lancer dans l’AMDE, il importe de se mettre d’accord sur les objectifs de l’analyse ; il appartient à l’analyste (le responsable de l’analyse) de reformuler le besoin et de le faire valider par le commanditaire. Il lui appartient aussi de s’assurer que les moyens disponibles permettent d’atteindre les objectifs, en particulier que les connaissances disponibles sont suffisantes et que l’accès aux compétences est assuré.

En retour, il devra expliciter les limites de l’étude ; ce qui comprend les limites du système étudié, les limites liées aux incertitudes sur les données, les limites dues au manque de connaissance, les limites due au temps disponible et à la méthode employée. Il est imprudent d’imaginer que le commanditaire d’une AMDEC connaît les limites de la méthode et de se dispenser de les lui rappeler.

Puis, cette compréhension des objectifs et des limites devra être partagée par les spécialistes appelés à participer à l’analyse afin d’éviter les malentendus et de leur permettre de comprendre leur rôle et de donner toutes les informations pertinentes. Chacun doit comprendre quel est son rôle et sa responsabilité dans l’étude.

Enfin, l’interprétation des informations fournies doit être validée par celui qui les a fourni ou par une personne habilitée, et les conclusions tirées de l’analyse doivent être validées par les participants à celle-ci. L’analyste n’est, a priori, garant que de la méthode, pas du contenu de l’analyse.

Il est très important pour éviter une autocensure très préjudiciable de bien préciser toutes les conditions de fonctionnement qui rentrent dans le périmètre de l’étude. L’analyste devra se mettre d’accord avec le commanditaire de l’étude sur les conditions de fonctionnement qui sont à prendre en compte et celles qui seraient exclues. Ensuite, il faudra que les spécialistes sollicités sur les modes de défaillance et leurs effets partagent ce périmètre. Selon qu’on considère une utilisation par des professionnels ou par le grand public, les actions de l’utilisateur sur le produit à envisager sont très différentes.

Exemple

des utilisations plus intensives ou plus près des limites sont plus vraisemblables de la part des professionnels. Inversement, on...

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1 Annexe 1 : AMDEC d’un lampadaire

À titre d’illustration de la démarche, voici un exemple virtuel d’analyse AMDEC. Afin de présenter une AMDEC assez réduite en taille, le système étudié est un objet simple et la décomposition n’est pas fouillée. Cette analyse n’a donc aucune prétention à la pertinence, elle vise seulement à illustrer la démarche.

L’objet considéré sera un lampadaire de salon ordinaire.

HAUT DE PAGE

1.1 1. Analyse fonctionnelle

L’analyse fonctionnelle du lampadaire est l’étape préparatoire à l’analyse des modes de défaillance. On suppose que cette analyse fonctionnelle a mis en évidence les fonctions principales suivantes :

  • F1 : Éclairer quand interrupteur commandé fermé ;

  • F2 : Ne pas éclairer quand interrupteur commandé ouvert ;

  • F3 : Tenir debout ;

  • F4 : Être beau ;

  • F5 : Protéger les conducteurs potentiellement sous tension.

On note que cette analyse fonctionnelle ne met pas en évidence de « fonctions...

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QUIZ ET TEST DE VALIDATION PRÉSENTS DANS CET ARTICLE

1/ Quiz d'entraînement

Entraînez vous autant que vous le voulez avec les quiz d'entraînement.

2/ Test de validation

Lorsque vous êtes prêt, vous passez le test de validation. Vous avez deux passages possibles dans un laps de temps de 30 jours.

Entre les deux essais, vous pouvez consulter l’article et réutiliser les quiz d'entraînement pour progresser. L’attestation vous est délivrée pour un score minimum de 70 %.


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