Bibliographie & annexes
Présentation
RÉSUMÉ
Cet article liste les propriétés de tous les 113 éléments connus et listés dans la classification périodique des éléments. Pour chaque élément, les propriétés générales sont présentées, puis les rayons atomiques et métalliques, et l'électronégativité. Enfin un dernier tableau présente l'abondance de chaque élément, et les savants qui ont découvert, puis isolé cet élément.
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Bernard VALEUR : Ingénieur de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de la Ville de Paris (ESPCI) - Docteur ès sciences physiques - Professeur au Conservatoire national des arts et métiers
INTRODUCTION
Ln élément, au sens de la chimie, est une entité commune aux diverses variétés d’un corps simple ainsi qu’aux combinaisons de ce corps avec d’autres. La place d’un élément dans la classification périodique est indiquée par son numéro atomique, qui représente le nombre de protons du noyau d’un atome de cet élément. Le numéro atomique représente également le nombre d’électrons de l’atome neutre d’un élément. Les atomes des isotopes d’un même élément ont des noyaux qui possèdent le même nombre de protons mais qui diffèrent par le nombre de neutrons. Les isotopes (mot d’origine grecque qui signifie « même lieu ») d’un même élément occupent donc la même place dans la classification périodique. La somme du nombre de protons et du nombre de neutrons est le nombre de masse.
Il existe dans la nature 93 éléments, 20 autres ont été produits artificiellement, soit un nombre total de 113 éléments portant les numéros atomiques de 1 à 112 et 114.
Les principales propriétés des éléments sont présentées dans cet article.
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VERSIONS
- Version archivée 1 de janv. 1987 par Bernard VALEUR
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Accueil > Ressources documentaires > Sciences fondamentales > Caractérisation et propriétés de la matière > Introduction aux constantes physico-chimiques > Propriétés des éléments > Rayons atomiques et rayons métalliques
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Électronégativité2. Rayons atomiques et rayons métalliques
Le nuage électronique d’un atome n’a pas de frontière précise. Le rayon d’un atome ne peut donc être déterminé que de façon indirecte en mesurant la distance entre les noyaux de deux atomes liés de façon covalente. Cette distance, qui représente la longueur de liaison, est égale à la somme des rayons atomiques (appelés également rayons covalents) des deux atomes. Les valeurs des rayons atomiques sont données dans le tableau 2. Il faut souligner que les valeurs que l’on peut attribuer aux rayons atomiques sont souvent peu précises car ceux-ci dépendent quelque peu de leur environnement moléculaire. L’hydrogène est un exemple d’extrême imprécision.
Dans le cas des gaz rares qui ne forment qu’exceptionnellement des liaisons, des méthodes particulières doivent être utilisées et les résultats diffèrent notablement selon la méthode .
Pour les éléments métalliques, on définit un rayon métallique : il est égal à la moitié de la distance des noyaux de deux atomes voisins dans un échantillon solide.
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Rayons atomiques et rayons métalliques
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - Handbook of Chemistry and Physics - . 83rd édition, CRC Press, Boca, Raton (2002-2003).
-
(2) - CLASSEN (H.H.) - The noble gases - . D. C. Heath and Company (1966).
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(3) - PAULING (L.) - The nature of the chemical bond - . 3e éd., Cornell UP, Ithaca (1960).
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(4) - BERNARD (M.), BUSNOT (F.) - Usuel de chimie générale et minérale - . Dunod (1996).
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(5) - FOOS (J.) - Constantes nucléaires - . (2001).
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