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Philippe PELLET : URS France
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Isabelle RAIMBAULT : URS France
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Claire FIESSENGER : URS France
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Lire l’articleINTRODUCTION
Les forages et les prélèvements d’échantillons sont, couplés avec les analyses en laboratoire, les moyens utilisés pour détecter la présence, sur un site, de polluants dans les sols ou les eaux souterraines. Ils permettent de réaliser ce que l’on appelle communément un « diagnostic environnemental du sous-sol ». Un industriel peut être amené à réaliser un tel diagnostic et à utiliser les techniques de forages et de prélèvements à différentes étapes de la vie d’un site industriel.
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Avant la construction d’une installation industrielle, il peut être utile d’évaluer la qualité des sols et des eaux souterraines au droit du site afin de s’assurer de l’absence de pollution.
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Lors d’un changement d’exploitant ou de propriétaire, les investigations du sous-sol sont de plus en plus utilisées dans l’objectif d’effectuer un « état des lieux » au moment de la transaction.
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Les forages et prélèvements sont également nécessaires pour pouvoir réaliser les évaluations des risques demandées à certains industriels par l’administration dans le cadre du recensement national des sites industriels potentiellement pollués, initié en 1993 par le ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement.
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En cas de pollution accidentelle du sous-sol sur un site, des forages et prélèvements doivent être effectués rapidement afin de cerner la pollution et de la traiter efficacement et à moindre coût avant qu’elle ne se répande.
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Un diagnostic environnemental du sous-sol est généralement requis lors de la cessation d’activité d’une installation classée afin d’évaluer la nécessité d’une remise en état des sols et de la nappe (article 34-1 du décret du 21 septembre 1977 applicable aux installations classées).
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Au cours d’une dépollution des sols ou de la nappe, des prélèvements sont effectués afin de suivre l’efficacité du traitement et de vérifier que les objectifs de dépollution ont été atteints.
Un diagnostic environnemental du sous-sol nécessite la réalisation de forages permettant d’une part de faire des observations et des mesures sur les sols et les eaux souterraines et d’autre part de prélever des échantillons dont l’analyse chimique permettra de quantifier les niveaux de pollution. Se pose alors le problème suivant : les conclusions du diagnostic reflètent-elles la réalité ? La représentativité d’un diagnostic dépend en grande partie du respect de procédures strictes de forage et de prélèvement et de l’adéquation des techniques employées par rapport aux polluants recherchés et à la géologie du site.
Afin de réussir le diagnostic environnemental d’un site, il est donc important d’employer des moyens de forage adaptés au terrain, à la profondeur d’investigation, et aux polluants recherchés. Les techniques de forage devront aussi prendre en compte les contraintes liées à l’exploitation du site. Les procédures de prélèvement des échantillons ainsi que leur conservation sont aussi d’une grande importance pour obtenir l’image la plus fidèle possible des impacts générés par les activités réalisées sur un site.
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1. Définition des différents « milieux » du sous-sol
Le forage permet de « sonder » les terrains et d’avoir une information sur les polluants émis dans le sol par l’activité industrielle d’un site. Cette dernière peut être en cours ou avoir été pratiquée dans le passé. Les impacts chimiques sur les sols sont parfois visibles (hydrocarbures, solvants odorants) mais seront en général détectés et quantifiés par des analyses effectuées sur des échantillons prélevés en profondeur grâce au forage. Généralement, trois types de « milieu » peuvent faire l’objet de prélèvement d’échantillons et d’analyses : le sol, les gaz du sol, et les eaux souterraines.
Le sol est le milieu solide constitué de particules (sables, argiles, calcaires...) soudées ou non entre elles. Entre ces particules existent des vides qui constituent la « porosité » du sol ou de la roche. Ces vides existent dans les pores entre les particules, ou dans les fractures de la roche (cas du calcaire ou du granite par exemple). Au sein de cette porosité se trouvent de l’eau et des gaz. Les gaz du sol ne sont présents que dans les terrains situés au-dessus de ce que l’on appelle la nappe phréatique(*).
(*) La nappe phréatique est la première nappe rencontrée sous la surface du sol. C’est généralement la nappe qui est captée par puits, comme l’indique son origine grecque phreatos, qui signifie « puits ».
La zone saturée correspond à la partie des terrains dont la porosité est entièrement occupée par de l’eau, alors que la zone non saturée est la partie des terrains au-dessus de la nappe dont la porosité contient de l’eau mais aussi des gaz. En dessous de la nappe phréatique, d’autres nappes plus profondes séparées entre elles par des terrains imperméables peuvent exister. La nappe phréatique est souvent libre ce qui signifie qu’elle n’est pas sous pression et que son niveau d’eau et à la même hauteur que le sommet de la nappe. Les nappes profondes situées sous des niveaux imperméables sont généralement captives, c’est à dire maintenues en pression sous le niveau imperméable les surmontant. Le niveau d’eau dans un puits captant une nappe captive est plus haut que la limite supérieure de la nappe. Il arrive même parfois que ces nappes profondes soient sous une...
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BIBLIOGRAPHIE
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
Autres références
Guide méthodologique pour la gestion des sites (potentiellement) pollués - (version 2 de mars 2001) édité par le ministère de l’Environnement.
Groundwater and Wells, - Johnson Filtration System, Fletcher G. Driscoll (1989).
HAUT DE PAGE
DRIRE http://www.drire.org/
Infoterre http://basias.brgm.fr/
Ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement http://www.environnement.gouv.fr
Sur ce site, on peut trouver un guide méthodologique pour la mise en place et l’utilisation d’un réseau de forages permettant d’évaluer la qualité de l’eau souterraine au droit ou à proximité d’un site potentiellement pollué.
Pour plus de détails :
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ISO 5667-1 - 09-80 - Qualité de l’eau. Échantillonnage. Partie 1 : Guide général pour l’établissement des programmes d’échantillonnage. - ...
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