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1 - NATURE DES EFFLUENTS

  • 1.1 - Origine des effluents
  • 1.2 - Caractérisation générale des effluents

2 - CONDITIONS DE REJET

3 - RÔLE DU TRAITEUR D’EAU

4 - TRAITEMENTS PRÉALABLES À LA MISE EN ŒUVRE

  • 4.1 - Traitements séparés d’effluents élémentaires
  • 4.2 - Prétraitements
  • 4.3 - Traitements physico-chimiques

5 - ADAPTATION DU TRAITEMENT BIOLOGIQUE AUX EFFLUENTS INDUSTRIELS

6 - PROCÉDÉS DE TRAITEMENT AÉROBIE

7 - QUELQUES EXEMPLES RÉCENTS DE RÉALISATIONS INDUSTRIELLES

8 - CONCLUSION : QUELLES TENDANCES POUR L’AVENIR ?

  • 8.1 - De nouvelles normes
  • 8.2 - Des stations plus compactes et mieux intégrées dans leur environnement
  • 8.3 - Des stations plus performantes et une exploitation optimisée

Article de référence | Réf : G1300 v1

Conclusion : quelles tendances pour l’avenir ?
Traitements biologiques aérobies des effluents industriels

Auteur(s) : Claude DELPORTE

Date de publication : 10 janv. 2007

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RÉSUMÉ

On compte en France de plus en plus de stations de traitement des effluents liquides présentes sur les sites industriels. L’épuration biologique qui utilise les bactéries pour l’élimination de la pollution biodégradable est souvent au centre du traitement. Cette méthode est difficile à maîtriser pour les effluents industriels parce que les eaux de process sont déréglées par les différents polluants présents dans les effluents et leur variabilité importante. Le traitement des eaux résiduaires industrielles est donc complexe. Chaque site, chaque usine est un cas particulier, auquel il convient d’adapter les équipements et les procédés.

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Auteur(s)

  • Claude DELPORTE : Expert procédés, expert traitements biologiques, Ondeo Industrial Solutions (OIS)

INTRODUCTION

On compte en France de plus en plus de stations de traitement des effluents liquides présentes sur les sites industriels. Dans bien des cas, l’épuration biologique qui utilise les bactéries pour l’élimination de la pollution biodégradable est au centre du traitement. Cette méthode reste difficile à maîtriser pour les effluents industriels parce que souvent déréglée par les différents polluants présents dans les effluents et leur variabilité importante.

Les exigences de qualité dues aux évolutions technologiques de l’industrie font qu’aujourd’hui la fabrication des eaux de process est de plus en plus technique.

Simultanément, le traitement des rejets devient une priorité à laquelle les entreprises consacrent de plus en plus d’efforts.

C’est dans tous les secteurs industriels (chimie, agroalimentaire, papeterie, pétrole et pétrochimie, textile, métallurgie, traitement de surface) que le traiteur d’eau doit mettre à disposition des industriels son expérience et son savoir-faire (voir ).

Le traitement des eaux résiduaires industrielles est complexe. Chaque site, chaque usine est un cas particulier, auquel il convient d’adapter les équipements et les procédés pour répondre aux besoins.

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De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-g1300


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8. Conclusion : quelles tendances pour l’avenir ?

8.1 De nouvelles normes

Jusqu’à présent, les paramètres considérés pour juger de l’efficacité de ces stations n’étaient souvent que des indicateurs globaux de leur efficacité (concentrations en MES, DBO5, DCO) principalement axés sur la réduction de la demande en oxygène causée par les composants organiques.

Des normes plus récentes considèrent également les composés du phosphore, de l’azote total et de l’azote ammoniacal : ces derniers exercent également en s’oxydant une très forte demande en oxygène et produisent des nitrates contribuant avec le phosphore au phénomène d’eutrophisation.

L’expérience acquise depuis le début des années 80 sur des stations de nitrification – dénitrification biologique des effluents des industries agroalimentaires, mais aussi des secteurs de la chimie, de la pharmacie et des biotechnologies sera un atout pour aborder les nouveaux projets.

Les matières en suspension, qui dans certains secteurs industriels (industrie chimique notamment), suite à des phénomènes de défloculation des flocs bactériens, demeurent en sortie de traitement biologique à des valeurs élevées (50 à 200 mg · L−1) devront être diminuées par des « traitements tertiaires » comportant un stade de refloculation et un stade de séparation par décantation, flottation ou filtration.

La couleur devra également être réduite.

Avec ces facteurs de pollution assez généralisés, il faudra également prendre en compte la réduction des émissions des substances dangereuses dans l’eau et traiter d’autres polluants dommageables pour l’environnement, même à l’état de traces, comme :

  • les métaux lourds ;

  • les solvants chlorés ;

  • les organo-halogénés volatils ;

  • les hydrocarbures aromatiques, polycycliques, … ;

  • les substances actives sur le milieu naturel telles que : pesticides, herbicides, fongicides, …

Différentes techniques telles que :

  • les précipitations sélectives ;

  • l’adsorption sur charbon actif ;

  • la filtration sur membranes ;

  • l’ozonation ;

  • la biofiltration

sont déjà disponibles. Elles...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   *  -  ONDEO Industrial solutions – Documents techniques (2003, 2004, 2005) et savoir-faire.

  • (2) - DEGREMONT -   Mémento technique de l’eau  -  . 10ème édition, Technique et Documentation, Lavoisier, Paris (2005).

  • (3) - AUDIC (J.M.) -   Traitement d’élimination de l’azote et du phosphore par boues activées  -  . Conférences professionnelles organisées par l’Agence de l’Eau Artois-Picardie (14 juin 1994).

  • (4) - MERMIA (J.) -   Principes généraux du traitement des eaux résiduaires industrielles  -  . Colloque organisé par la Société Royale Belge des Ingénieurs et Industriels (02/03 et 05/04 1974).

  • (5) - MORTIER (A.) -   Aspects technologiques de l’épuration biologique  -  . Colloque organisé par la Société Royale Belge des Ingénieurs et Industriels (05/04/1974).

  • ...

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