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Jean-Claude BOEGLIN : Ingénieur chimiste, docteur ès Sciences - Président d’honneur de l’Institut de recherches hydrologiques (IRH) Environnement Nancy - Conseiller Scientifique de l’Institut de promotion industrielle (IPI) Environnement Industriel Colmar
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Lire l’articleINTRODUCTION
L‘élimination de la pollution organique carbonée et azotée (sous forme colloïdale ou en solution), lorsqu’elle présente une biodégradabilité satisfaisante, est essentiellement le fait des procédés biologiques d’épuration. Ils constituent le mode de traitement le plus utilisé des eaux résiduaires urbaines et de bon nombre d’eaux résiduaires industrielles, en raison de leur efficacité et de leur rusticité.
Communément appelés traitements secondaires, les procédés biologiques sont généralement mis en œuvre dans une chaîne de traitement d’eaux rési-duaires. Ils se situent à l’aval, d’une part, des prétraitements assurant la séparation des matières volumineuses denses (déchets, graviers, sables) et gênantes (huiles, graisses…) et, d’autre part, des traitements de décantation primaire ou physico-chimiques dont l’objet est d’assurer l’élimination partielle, voire totale, de la pollution particulaire et, si nécessaire, de celle qui possède un caractère toxique.
Notons également que dans certains cas, l’épuration biologique peut avoir pour but d’affiner la qualité de l’eau dans le cadre d’un traitement de finition ou tertiaire qui porte sur la réduction de la pollution résiduelle aussi bien carbonée qu’azotée.
Le présent article procède :
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à un rappel sommaire des principes fondamentaux de l’épuration biologique et plus précisément des mécanismes réactionnels intervenant dans la métabolisation des matières organiques en milieu aérobie et anaérobie ;
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à la description des différentes technologies de traitement assurant la dégradation par voie bactérienne de la pollution carbonée et azotée en situant les critères de dimensionnement, les performances épuratoires pouvant être obtenues et les domaines d’applications industrielles.
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3. Traitements biologiques aérobie de la pollution carbonée
3.1 Technologies de traitement par des cultures bactériennes libres
Il s’agit de procédés biologiques d’épuration qui dérivent d’une intensification du processus naturel d’autoépuration des cours d’eau mis en œuvre au niveau des traitements par boues activées et d’une variante le lagunage (naturel et aéré).
HAUT DE PAGE3.1.1 Traitements biologiques par boues activées
3.1.1.1 Description et principe de fonctionnement du procédé
Le principe du procédé à boues activées repose sur la constatation suivante : à savoir qu’une eau résiduaire, dans laquelle on fait barboter de l’air, voit se développer progressivement une flore bactérienne au détriment des matières organiques polluantes.
Dans des conditions idéales d’aération, ces micro-organismes se multiplient et s’agglomèrent en petits flocons qui se déposent lorsqu’on arrête l’aération ; cette masse a été appelée floc bactérien.
Si, après vidange de l’eau épurée, on recommence l’opération avec une nouvelle charge d’eau usée, en conservant la boue formée précédemment, l’épuration se révèle plus rapide, d’où l’idée de recycler les boues au cours d’un traitement en continu. Du fait de leurs propriétés particulières, ces boues furent appelées boues activées.
Le procédé...
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BIBLIOGRAPHIE
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(1) - ECKENFELDER (W.W.) - Gestion des eaux usées urbaines et industrielles. - Technique et Documentation. Lavoisier 1982.
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(2) - Ministère de l’Environnement - * - Document n 27 avril 1994 Techniques d’épuration actuelles et évolution.
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(3) - DEGRÉMONT - Mémento Technique de l’Eau. - Technique et Documentation Lavoisier 1989.
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(4) - MEINCK (F.), STOOF (H.), KOHLSCHUTTER (H.) - Les eaux résiduaires industrielles. - Masson Édition 1978.
-
(5) - EDELINE (F.) - L’épuration biologique des eaux résiduaires. - Technique et Documentation CEBEDOC 1988.
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(6) - BOEGLIN (J.C.) - L’épuration biologique des eaux résiduaires industrielles. - Cours : effectués en Maîtrise de Biochimie (Faculté des Sciences de Metz),...
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