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Jean-Claude BOEGLIN : Ingénieur chimiste, docteur ès Sciences - Président d’honneur de l’Institut de recherches hydrologiques (IRH) Environnement Nancy - Conseiller Scientifique de l’Institut de promotion industrielle (IPI) Environnement Industriel Colmar
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Lire l’articleINTRODUCTION
L‘élimination de la pollution organique carbonée et azotée (sous forme colloïdale ou en solution), lorsqu’elle présente une biodégradabilité satisfaisante, est essentiellement le fait des procédés biologiques d’épuration. Ils constituent le mode de traitement le plus utilisé des eaux résiduaires urbaines et de bon nombre d’eaux résiduaires industrielles, en raison de leur efficacité et de leur rusticité.
Communément appelés traitements secondaires, les procédés biologiques sont généralement mis en œuvre dans une chaîne de traitement d’eaux rési-duaires. Ils se situent à l’aval, d’une part, des prétraitements assurant la séparation des matières volumineuses denses (déchets, graviers, sables) et gênantes (huiles, graisses...) et, d’autre part, des traitements de décantation primaire ou physico-chimiques dont l’objet est d’assurer l’élimination partielle, voire totale, de la pollution particulaire et, si nécessaire, de celle qui possède un caractère toxique.
Notons également que dans certains cas, l’épuration biologique peut avoir pour but d’affiner la qualité de l’eau dans le cadre d’un traitement de finition ou tertiaire qui porte sur la réduction de la pollution résiduelle aussi bien carbonée qu’azotée.
Le présent article procède :
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à un rappel sommaire des principes fondamentaux de l’épuration biologique et plus précisément des mécanismes réactionnels intervenant dans la métabolisation des matières organiques en milieu aérobie et anaérobie ;
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à la description des différentes technologies de traitement assurant la dégradation par voie bactérienne de la pollution carbonée et azotée en situant les critères de dimensionnement, les performances épuratoires pouvant être obtenues et les domaines d’applications industrielles.
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6. Conclusion
L’objet du présent article était de donner un aperçu général sur les différentes possibilités de traitement par voie biologique des eaux résiduaires.
Selon la nature et l’importance de la pollution organique, divers procédés peuvent être mis en œuvre pour l’épuration des eaux résiduaires urbaines et industrielles en fonction de leurs caractéristiques physico-chimiques et du degré d’épuration visé.
Le choix entre ces solutions devra faire intervenir non seulement des considérations d’ordre technique liées par exemple à l’efficacité relative de ces divers procédés, mais aussi un point de vue économique portant non seulement sur l’estimation des frais d’investissement mais également sur les frais d’exploitation.
Il nous paraît important d’insister sur le fait qu’il n’existe pas de solutions universelles et que l’extrapolation d’un procédé d’épuration utilisé dans une usine ou par une agglomération urbaine à d’autres, est difficile, voire même quasi impossible.
L’optimisation d’un schéma de traitement d’eaux résiduaires nécessite obligatoirement une étude préalable détaillée qui réalise une analyse systématique approfondie du contexte local considéré, qui seule permettra d’apporter les éléments de réflexion à la fois techniques, financiers et d’ordre réglementaire.
Il ne faudra pas oublier par ailleurs, qu’une installation de traitement d’eaux résiduaires a toujours un second rejet qu’est celui des boues captées ou formées dans la stations lors de l’épuration.
La destination finale de ces boues constitue une donnée à prendre en compte, qui s’avère aussi importante que le niveau de qualité de l’eau épurée.
On peut même considérer que c’est l’élimination finale envisageable pour les boues qui orientera, dans une large mesure, non seulement la conception du schéma du traitement des boues mais aussi en amont celui de l’épuration des eaux résiduaires.
La grande tendance actuelle est évidemment d’opter pour des solutions de traitement des eaux résiduaires permetttant de résoudre le problème du devenir des boues (au moindre coût) en limitant leur production le plus possible, tout en respectant l’ensemble des contraintes réglementaires dont la sévérité...
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BIBLIOGRAPHIE
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(1) - ECKENFELDER (W.W.) - Gestion des eaux usées urbaines et industrielles. - Technique et Documentation. Lavoisier 1982.
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(2) - Ministère de l’Environnement - * - Document n 27 avril 1994 Techniques d’épuration actuelles et évolution.
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(3) - DEGRÉMONT - Mémento Technique de l’Eau. - Technique et Documentation Lavoisier 1989.
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(4) - MEINCK (F.), STOOF (H.), KOHLSCHUTTER (H.) - Les eaux résiduaires industrielles. - Masson Édition 1978.
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(5) - EDELINE (F.) - L’épuration biologique des eaux résiduaires. - Technique et Documentation CEBEDOC 1988.
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(6) - BOEGLIN (J.C.) - L’épuration biologique des eaux résiduaires industrielles. - Cours : effectués en Maîtrise de Biochimie (Faculté des Sciences de...
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