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1 - GÉNÉRALITÉS

2 - TYPES DE MESURE ET DÉFINITIONS

3 - PRINCIPES PHYSIQUES DE LA DÉTECTION DIRECTE

4 - PRINCIPES PHYSIQUES DE LA DÉTECTION INDIRECTE

Article de référence | Réf : BN3480 v1

Principes physiques de la détection indirecte
Détecteurs nucléaires - Principes physiques de fonctionnement

Auteur(s) : Thierry POCHET

Date de publication : 10 juil. 2005

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RÉSUMÉ

Cet article traite du fonctionnement des principaux détecteurs nucléaires utilisés aujourd’hui. Ces dispositifs de mesure interviennent dans de nombreux domaines, l’industrie nucléaire bien sûr, mais également la recherche en physique, le monde médical…sans oublier la sécurité. En introduction, les différentes manières de détecter un rayonnement (mode courant, mode impulsionnel) sont présentées, ainsi que les définitions essentielles. Sont ensuite détaillés les principes physiques de la détection directe, avant de s’attarder sur ceux de la détection physique indirecte.

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Auteur(s)

  • Thierry POCHET : Nuclear Instrumentation Specialist Chercheur détaché du CEA - Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA)

INTRODUCTION

La détection nucléaire est une mesure qui s’impose dans de nombreux secteurs d’activité. Sans être exhaustif, on peut citer la recherche en physique, l’industrie nucléaire dans son ensemble (réacteurs, usines de retraitement, etc.), le milieu médical (radiothérapie, méthodes diagnostiques, etc.), le milieu industriel (radiographie, analyse), la sécurité (contrôle douanier, déchetteries, trafic illicite...), etc. Les particules d’intérêt sont les α, les β, le rayonnement X et γ et les neutrons.

Ce document est scindé en trois parties indépendantes. La première partie est consacrée aux propriétés physiques de base de la détection de rayonnement [BN 3 480], la seconde partie présente les caractéristiques générales des différentes classes de détecteurs existants Détecteurs nucléaires- Différentes classes de détecteurs et la troisième partie fait un rappel, pour chaque type de particules, de l’interaction avec la matière et montre les détecteurs qui sont utilisés en pratique Détecteurs nucléaires- Différents types de particules à détecter.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-bn3480


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4. Principes physiques de la détection indirecte

4.1 Introduction

La détection directe impose des critères très contraignants sur les propriétés des matériaux que seuls certains SC ou gaz peuvent satisfaire. En revanche, de nombreux matériaux restituent l’énergie perdue par le rayonnement sous forme de lumière, phénomène que l’on appelle la radioluminescence. Lorsque l’émission de lumière est rapide (typiquement quelques ns), on parle de fluorescence, lorsque celle-ci s’étend sur une plus longue période de temps (µs à s) on parle soit de fluorescence retardée, soit de phosphorescence. Pour la détection de rayonnement, on choisira des matériaux, dits scintillants, qui favorisent la fluorescence. Cette méthode a été l’une des premières techniques de détection utilisée en physique nucléaire.

On classe les scintillateurs en deux grandes catégories : les matériaux inorganiques (cristaux) et les matériaux à base de molécules organiques.

Comme tout signal doit être électrique pour pouvoir être traité, il est nécessaire in fine de récupérer l’émission de lumière et de la convertir en impulsion électrique. Cette transformation (voir Détecteurs nucléaires- Différentes classes de détecteurs § 3) entraîne à la fois une perte de signal et de résolution en énergie.

HAUT DE PAGE

4.2 Mécanismes de scintillation

  • Scintillateurs inorganiques

    Dans ces scintillateurs, l’émission de lumière est généralement due à la présence d’un dopant en faible quantité (comme le thallium dans le Nal ou le Csl) qui induit dans le cristal des niveaux localisés à l’intérieur du gap (figure 18)....

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