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Michel BOURGEOIS : Ingénieur de l’École nationale supérieure des industries chimiques de Nancy (ENSIC) - Ancien Conseiller auprès du Directeur du cycle du combustible au Commissariat à l’énergie atomique
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Lire l’articleINTRODUCTION
Les différentes étapes des procédés de retraitement sont génératrices d’effluents radioactifs gazeux, liquides et solides. En règle générale, ces déchets ne peuvent pas être rejetés directement dans l’environnement. Ils doivent donc être traités de manière à respecter les limitations fixées dans le cadre des autorisations de rejets. Les résidus de ces traitements devront être ensuite conditionnés sous une forme solide la plus stable possible en vue de leur stockage.
La politique suivie dans les usines modernes consiste à effectuer ces traitements et ces conditionnements le plus rapidement possible de manière à réduire au minimum les entreposages tampons, avec le souci de minimiser en volume et en activité les déchets produits, notamment en recyclant le plus possible les réactifs (acide nitrique, solvant) dans le procédé.
Dans le cadre de la loi française du 30/12/1991 relative aux recherches sur la gestion des déchets radioactifs, un programme important est mené sur un plan international dans plusieurs directions avec pour objectif une séparation plus complète des radionucléides de très longue durée de vie en vue de leur éventuelle transmutation en éléments moins nocifs, de manière à diminuer encore plus fortement les nuisances potentielles à long terme des déchets à stocker.
L’étude complète du sujet comprend les articles :
— – Retraitement du combustible. Principales opérations ;
— – Retraitement du combustible. Traitement des déchets (le présent article) ;
— – Retraitement du combustible. Procédés, ingénierie et usines ;
— – Retraitement du combustible.
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2. Séparation des éléments à vie longue
Si la destination des déchets de catégorie A est actuellement connue (stockage en surface dans des centres aménagés et surveillés le temps nécessaire – 300 ans – tels que le Centre de Stockage de l’Aube), en revanche aucune décision n’a été prise concernant le stockage définitif des déchets B et C contenant des éléments à vie longue. En France, la loi no 91-1381 du 30/12/1991 relative aux recherches sur la gestion des déchets radioactifs fixe un délai maximal de 15 ans pour y parvenir en s’intéressant à deux axes de recherches complémentaires : d’une part, l’étude des stockages réversibles ou non dans les formations géologiques profondes ainsi que celle des entreposages de longue durée en surface et « subsurface » et, d’autre part, la recherche de solutions permettant la séparation et la transmutation des éléments radioactifs à vie longue présents dans les déchets à stocker.
Les éléments à vie longue ne se limitent pas aux seuls actinides : actinides mineurs neptunium, américium et curium qui se retrouvent en quasi‐totalité dans les effluents de haute activité, accompagnés du plutonium et de l’uranium non récupérés, les rendements, même s’ils sont très élevés, n’étant pas de 100 %. En effet, certains produits de fission et d’activation possèdent des périodes radioactives comparables, voire supérieures à celles des actinides (tableau 2). De plus, ces éléments dont la nocivité n’est pas négligeable, peuvent, comme Tc et I, migrer beaucoup plus facilement que les actinides dans les formations géologiques. La figure 2 montre l’évolution de l’activité des principaux radionucléides présents dans le combustible de référence UP3.
L’élimination plus ou moins importante des éléments à vie longue permet de diminuer d’autant la radiotoxicité (ou nocivité) potentielle des déchets, indépendamment de la qualité de confinement des matrices et des barrières multiples interposées...
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