- Article de bases documentaires
|- 10 avr. 2000
|- Réf : AF4050
Bien que, dans la pratique, les applications industrielles concernent surtout les systèmes contenant un grand nombre d’espèces chimiques, il serait réducteur de considérer que l’ingénieur n’est pas intéressé par les systèmes monoconstituants. En effet, les propriétés d’un mélange sont calculées à partir des propriétés correspondantes des composés purs. Les principes et les grandeurs de base présentés dans l’article « Formalisme et principes de la thermodynamique » de ce traité permettent la description des propriétés thermodynamiques des substances pures. La grandeur fondamentale, à partir de laquelle toutes les autres sont déduites, est le potentiel chimique qui permet de déterminer dans quelle phase (liquide, vapeur ou solide) va se trouver un corps pur dans des conditions de température et de pression données, et qui permet également de prévoir l’existence des différents équilibres entre ces phases (liquide/solide, liquide/vapeur, solide/vapeur, solide/solide). Le formalisme mathématique employé pour calculer les propriétés thermodynamiques des corps purs est général quelle(s) que soit(ent) la(les) phase(s) considérée(s) : il consiste à considérer, dans un premier temps, les propriétés du composé supposé être un gaz parfait dans les conditions de l’expérience, puis à calculer les écarts à ces valeurs en utilisant les équations d’état permettant de décrire les propriétés volumétriques de la phase considérée. Nota : Pour les généralités sur la Thermodynamique, le lecteur se reportera à l’article Formalisme et principes de la thermodynamique Formalismes et principes de la Thermodynamique de ce traité (référence [1]).
- Article de bases documentaires
|- 10 oct. 2000
|- Réf : BN3651
Les différentes étapes des procédés de retraitement sont génératrices d’ effluents radioactifs gazeux, liquides et solides . En règle générale, ces déchets ne peuvent pas être rejetés directement dans l’environnement. Ils doivent donc être traités de manière à respecter les limitations fixées dans le cadre des autorisations de rejets. Les résidus de ces traitements devront être ensuite conditionnés sous une forme solide la plus stable possible en vue de leur stockage. La politique suivie dans les usines modernes consiste à effectuer ces traitements et ces conditionnements le plus rapidement possible de manière à réduire au minimum les entreposages tampons, avec le souci de minimiser en volume et en activité les déchets produits, notamment en recyclant le plus possible les réactifs (acide nitrique, solvant) dans le procédé. Dans le cadre de la loi française du 30/12/1991 relative aux recherches sur la gestion des déchets radioactifs, un programme important est mené sur un plan international dans plusieurs directions avec pour objectif une séparation plus complète des radionucléides de très longue durée de vie en vue de leur éventuelle transmutation en éléments moins nocifs, de manière à diminuer encore plus fortement les nuisances potentielles à long terme des déchets à stocker. Nota : L’étude complète du sujet comprend les articles : — Retraitement du combustible- Principales opérations – Retraitement du combustible. Principales opérations ; — Retraitement du combustible- Traitement des déchets – Retraitement du combustible. Traitement des déchets (le présent article) ; — Retraitement du combustible- Procédés, ingénierie et usines – Retraitement du combustible. Procédés, ingénierie et usines ; — Doc. BN 3 653 – Retraitement du combustible.
- Article de bases documentaires
|- 10 juin 2012
|- Réf : M1227
Après avoir rappelé les principes de construction des couches nitrurées : couche de combinaison et couche de diffusion, les terminologies employées selon les éléments mis en jeu, ainsi que les principaux objectifs de cette construction et les principales propriétés induites ; les différents procédés industriels (milieux bains de sels, gazeux et assisté plasma) sont décrits avec leurs conditions industrielles de mises en œuvre.
- Article de bases documentaires : FICHE PRATIQUE
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- 10 mars 2015
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- Réf : 0668
La Charte de l'environnement énonce que « Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d'accéder aux informations relatives à l'environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l'élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement » (cf. article 7 de la Charte).
Il a été jugé que les principes énoncés par la Charte de l'environnement s’imposent directement aux autorités administratives dans les domaines de compétences qui leur sont propres (Conseil d’Etat, Assemblée, 3 octobre 2008, n° 297931. Ces principes doivent donc guider l’action de l’administration ; à défaut, elle risque de voir ses décisions censurées par le Juge.
Ce droit à l’information est repris à l’article L. 110-1 du Code de l’environnement, qui, dans sa version issue de la loi n° 2012-1460 du 27 décembre 2012, relative à la mise en œuvre du principe de participation du public défini à l’article 7 de la Charte de l'environnement, énonce le « droit d’accéder aux informations relatives à l’environnement détenues par les autorités publiques ».
Dans le domaine des installations classées pour l’environnement, il appartient à l’autorité préfectorale de permettre au public d’accéder à l’information relative aux installations.
Il est donc essentiel de comprendre la notion d’information environnementale, et d’identifier les acteurs ainsi que les modalités permettant l’accès à cette information.
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