Présentation
INTRODUCTION
Autrefois, les charpentes étaient essentiellement en chêne, voire en peuplier et rarement en châtaignier (exemples Château de Sully-sur-Loire, Hospices de Beaune), car les gros châtaigniers sont atteints de « roulure » (décollement des accroissements annuels), donc peu utilisables.
Aujourd’hui les charpentes sont fréquemment réalisées en résineux.
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Les bois en charpente| Plan de la page |
I - Généralités
A - Le bois de menuiserie
Il possède les caractéristiques suivantes :- Il ne doit pas présenter de gros nœuds [à partir de 50 mm pour le pin et les emplois très communs, mais plutôt 25 à 30 mm en général (nœuds sains) ; dans les pièces visibles, seuls les nœuds sains sont admis].
- Il ne doit pas présenter non plus de défauts notables (fentes, échauffures, vermoulures, pentes de fil importantes, etc.), avoir une texture grossière (cernes de moins de 5 mm) présenter un taux d’humidité supérieur à 18 % et plus (10 à 12 % pour emplois intérieurs).
- Il doit être traité contre les insectes et les champignons pour les menuiseries extérieures, s’il n’est pas naturellement durable (bois parfait de chêne, de pin, d’iroko, etc.).
B - Le bois en France
Pour la France, la consommation du bois d’œuvre dans la construction est estimée à 12 millions de m 3 dont :
- 80 % de résineux provenant en grande majorité de forêts cultivées ;
- 20 % de feuillus métropolitains cultivés et de feuillus tropicaux, avec la répartition suivante en termes d’utilisation :
- la construction en bois lamellé-collé : 18 %,
- la construction de maison à ossature bois: 4 %,
- la charpente industrialisée : 24 %,
- la charpente traditionnelle : 54 %
On se rend compte que la charpente traditionnelle est prépondérante et que la construction de maison à ossature bois reste marginale (contrairement à certains autres pays européens, en particulier du nord).
Il faut noter que la ressource forestière est croissante car le prélèvement de bois résineux nécessaire à l’approvisionnement des industries du bois est inférieur à la croissance annuelle de la ressource forestière.
Ce prélèvement représente 36 % de l’accroissement moyen (l’accroissement biologique des résineux est de 34,6 millions de m 3 par an en France) et engendre aujourd’hui des réserves excédentaires de l’ordre de 22 millions de m 3 par an.
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