Présentation
INTRODUCTION
Concevoir un système de climatisation est un projet important qui nécessite des connaissances techniques, mais également celles de données admises comme les conditions de base d’un confort thermique. Ces valeurs de référence sont couramment utilisées par les fabricants et les installateurs, notamment les diagrammes de l’air humide. Par lecture directe, ces graphiques psychométriques renseignent sur la composition de l’air, en rapportant les évolutions au cours de différents traitements de climatisation, du mélange air et vapeur d’eau. Température sèche, volume spécifique, courbe de saturation, sont parmi les paramètres y figurant.
Quant aux données extérieures, des bases climatiques fournissent, pour les calculs de dimensionnement de climatisation, des valeurs de température sèche, de température humide ou d’humidité relative pour les principales villes de France. Des facteurs de correction sont appliqués pour tenir compte du mois et de l’heure.
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I - Les éléments d’inconfort
Échanges du corps humain avec son environnement
Ils sont divers et variés. Il s’agit :- des échanges visuels ;
- des échanges thermiques ;
- des échanges avec la fonction respiratoire et cutanée ;
- des échanges avec l’ambiance sonore ;
- des échanges avec les odeurs.
Origine des points d’inconfort
Dans le cadre de la thermique, les points de l’inconfort résultent :- Du gradient vertical de température, différence entre la tête et les chevilles pour un individu assis. Cet écart doit, d’après des études menées, être inférieur ou égal à 3 K.
- Des incidences de rayonnement (asymétrie de rayonnement) froid (ou ensoleillé) de parois telles que murs, plafonds, vitrages...
Exemple Une surface vitrée (double vitrage avec U = 3,5 W/m 2 .K), représentant environ 75 à 80 % de la surface de la paroi extérieure conduit, en période hivernale (au-dessous de 0 °C extérieur), à une distance de 1 mètre à une température opérative (ou résultante sèche) inférieure à 19 °C ; cette dernière sera d’autant plus basse que la température extérieure chutera. L’expérience étant, il apparaît souhaitable que U soit inférieur ou égal à 2 W/m 2 .K.
- D’une température de sol trop basse.
Exemples
- C’est le cas de bureaux climatisés en hiver avec plancher sur vide sanitaire ou sur extérieur avec une diffusion d’air depuis le plafond et reprise (ou extraction) également depuis le plafond. Ce cas conduit fréquemment à neutraliser la dalle par un plancher chauffant d’une sensation de courant d’air. Il s’agit de l’un des points qui rend la climatisation bien souvent impopulaire pour l’usager.
- Ce phénomène est courant dans des installations où la diffusion d’air est mal étudiée, la présence d’obstacles à proximité...
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Données sur le confort thermique
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