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Article

1 - ORIENTATION, IMPLANTATION, ZONAGE

2 - PRINCIPES DE L’ISOLATION ACOUSTIQUE

3 - PROTÉGER DES BRUITS EXTÉRIEURS

4 - PROTÉGER DES BRUITS INTÉRIEURS

5 - ATTÉNUER LES BRUITS PROVENANT DES ÉQUIPEMENTS

6 - ASSURER UNE CORRECTION ACOUSTIQUE

Article de référence | Réf : TBA2151 v1

Orientation, implantation, zonage
Acoustique et bâtiments - Solutions techniques

Auteur(s) : Pascale MAES

Date de publication : 10 juin 2016

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RÉSUMÉ

Cet article détaille les solutions techniques permettant de renforcer l’isolation acoustique d’un bâtiment et d’un logement. Il traite de l’isolation de la toiture, des murs de façade et des baies vitrées vis-à-vis des bruits extérieurs, de l’isolation des parois vis-à-vis des bruits aériens intérieurs et des planchers pour atténuer les bruits de chocs, tout en prenant en compte les risques de transmissions latérales. Il apporte également des solutions pour diminuer les bruits pouvant être générés par des équipements, transmis par voie aérienne et/ou solidienne. Enfin, il expose l’intérêt de mettre parfois en œuvre une correction acoustique pour limiter les phénomènes de réverbération ou, à l’inverse, pour améliorer la propagation de sons par exemple dans une salle de concert.

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Auteur(s)

  • Pascale MAES : Journaliste indépendante spécialisée dans l’efficacité et la performance énergétique des bâtiments

INTRODUCTION

Le traitement acoustique d’un bâtiment a pour but d’affaiblir la transmission des bruits aériens entre l’extérieur et l’intérieur, et de restreindre leur propagation d’un logement à un autre, d’une pièce à une autre. Il peut aussi chercher à atténuer les bruits de chocs et leur rayonnement dans les structures. L’isolation acoustique doit être particulièrement renforcée entre les appartements d’un immeuble d’habitation, et ce, d’autant plus que l’affaiblissement de la propagation des bruits extérieurs fait que les occupants perçoivent d’une manière plus intense les émanations de bruits aériens intérieurs et d’impact.

La correction acoustique a pour rôle de maîtriser la propagation sonore et le temps de réverbération à l’intérieur d’un local ou par exemple dans les parties communes d’un immeuble, notamment par la pose de matériaux absorbants. Elle peut aussi améliorer la sonorité à l’intérieur d’un espace (auditorium, salle de concert, équipement sportif…). Les deux approches, l’isolation acoustique et la correction acoustique, peuvent être complémentaires de manière à réduire les niveaux de bruit tout en assurant un traitement qualitatif des ambiances sonores.

Pour éviter les ponts phoniques qui favorisent les transmissions parasites, mettre en œuvre avec soin l’isolation acoustique est primordial. Il faut veiller à traiter toutes les parois de manière équivalente et à désolidariser les éléments de structure. Les ponts phoniques sont, comme les ponts thermiques vis-à-vis du froid, des points faibles par lesquels arrivent les bruits. À cet effet, l’isolation doit être renforcée aux interstices entre les murs et les cloisons, et aux pourtours des canalisations, boîtiers et aménagements.

Dans des bâtiments situés dans un environnement bruyant ou pour lesquels les exigences acoustiques en termes d’isolement sont élevées, il est recommandé de faire appel à un acousticien. Il en est de même pour optimiser la perception sonore, par exemple dans une salle de spectacle ou de concert.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-tba2151


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1. Orientation, implantation, zonage

La première démarche est de réduire, dans la mesure du possible, le bruit à la source et de chercher à limiter l’exposition des pièces et locaux, notamment sensibles, aux bruits extérieurs. Ces derniers peuvent d’ailleurs être amplifiés par des vents dominants ou des réverbérations liées au site.

Outre la prise de connaissance du classement des voies, il est par conséquent recommandé de procéder en amont à une analyse du site, de manière à prendre précisément connaissance de l’environnement sonore autour de la parcelle, à mesurer les niveaux de bruit à proximité du futur bâtiment au moyen d’un sonomètre, et à repérer les autres sources de bruit régulières, par exemple en provenance d’un site industriel ou agricole, d’une carrière, ainsi que du voisinage : école, stade, sortie de boîte de nuit…

De même, un projet de bâtiment et/ou d’équipements pouvant être bruyants doit lui aussi être pensé de manière à protéger du bruit les bâtiments et zones sensibles existants (figure 1). Les objectifs acoustiques sont à intégrer dans le programme, les solutions à étudier au niveau du plan masse puis de l’esquisse.

1.1 Se protéger de la source

Dès le niveau du plan masse, l’architecte doit étudier l’implantation et l’orientation des bâtiments en fonction des sources de bruits repérées, comme par exemple une route, mais aussi les accès des véhicules de livraison et des occupants, tout en tenant compte d’autres critères comme l’ensoleillement et la vue. De plus, les choix architecturaux doivent chercher à concilier au mieux confort d’été et confort acoustique, l’ouverture des fenêtres laissant entrer les bruits extérieurs.

Si la parcelle le permet, le bâtiment doit être éloigné au maximum de la source de bruit. On peut gagner 6 dB en doublant la distance entre le bâtiment et une source de bruit ponctuelle (usine, discothèque…), mais uniquement 3 dB lors d’une source de bruit continue (route, voie ferrée…). La solution peut consister en l’interposition d’une « protection » entre la source de bruit et le bâtiment : écran acoustique naturel (merlon, talus) (figure 2) ou artificiel (mur anti-bruit végétalisé),...

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    1 Réglementation

    Arrêté du 28 octobre 1994 – Nouvelle réglementation acoustique (NRA) relative à l’isolation acoustique dans les bâtiments d’habitation

    Arrêté du 30 juin 1999 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation

    Arrêté du 25 avril 2003 relatif à la limitation du bruit dans les établissements d’enseignement, de santé, et dans les hôtels

    Décret n° 2006-1099 du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les bruits de voisinage

    Décret n° 2010-1269 du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des constructions

    Directive européenne éco-conception (ErP – Energy related Products – 2009/125/CE)

    Directive étiquetage énergétique (Energy Labelling – 2010/30/CE)

    Voir aussi rubrique « Réglementation » de la partie documentation de l’article [TBA 2 150]

    HAUT DE PAGE

    2 Organismes

    Centre d’information et de documentation sur le bruit (CIDB) http://www.bruit.fr

    Groupement de l’ingénierie acoustique (GIAc) – Membre de la fédération CINOV http://www.cinov.fr/syndicats/giac

    Agence...

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