Pascale MAES
Journaliste indépendante spécialisée dans l’efficacité et la performance énergétique des bâtiments
Apprenez les trois procédés de conception et de réalisation d’une toiture végétalisée. Non seulement l’isolation thermique du bâtiment est améliorée, notamment le confort d’été des locaux, mais les toitures participent également à la régulation du CO2.
La mise en œuvre d’une toiture végétalisée comprend non seulement la pose d’un revêtement d’étanchéité résistant à la pénétration des racines, mais également les éléments permettant le développement pérenne de la couche végétale. Ensuite, le système nécessite malgré tout un entretien adapté.
Découvrez comment la conception d’une construction sur site peut offrir à ses occupants le confort d’hiver et d’été, la maîtrise des consommations d’énergie, un éclairage naturel et une ambiance silencieuse. Pour cela, une analyse du site doit être réalisée en amont du projet.
Outre le respect des performances énergétiques encadrées par des réglementations et des labels, les acteurs de la construction et de la rénovation doivent tenir compte des impacts environnementaux des matériaux et équipements qu’ils choisissent de mettre en œuvre. Cet article détaille la pratique de l’analyse de cycle de vie (ACV) des matériaux de construction permettant de cerner ces impacts. Est abordée également la notion d’énergie grise utilisée pour la conception, la fabrication, le transport, la fin de vie des produits et des bâtiments dans leur ensemble, puis celle d’économie circulaire afin de préserver les ressources naturelles.
Les acteurs du bâtiment se mobilisent pour répondre, à la fois, à l’enjeu mondial de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, responsables du dérèglement climatique générant des cataclysmes, et aux préoccupations des occupants et des gestionnaires en termes de santé et d’économie. Ainsi, la qualité environnementale et l’efficacité énergétique occupent une place de plus en plus importante dans les domaines du bâtiment et l’immobilier, que ce soit en construction neuve ou en rénovation. Depuis les années 80, des labels, des normes, des certifications, des démarches, des référentiels se développent pour accompagner les professionnels et les particuliers, qui s’engagent dans des démarches de qualité environnementale vis-à-vis de l’intérieur et de l’extérieur des bâtiments.
Les matières et revêtements des gaines et des ventilateurs dépendent des caractéristiques de l’air à évacuer et de ses polluants (COV, solvants, poussières). Pour les bâtiments industriels, on distingue deux techniques de ventilation : la ventilation locale par aspiration à la source et la ventilation générale agissant par dilution.
Cet article développe les principes de renouvellement d’air dans les bâtiments tertiaires, précisant que celui-ci est souvent assuré par une centrale de traitement d’air qui chauffe ou refroidit l’air diffusé. Les exigences de débits de ventilation, et leur modulation, diffèrent selon le type de bâtiment et le type de locaux : pollution spécifique ou non, taux d’occupation régulier ou variable, ventilation monozone ou multizone… La gestion de l’intermittence est une donnée clé, par asservissement à la concentration de CO2, à la présence, à d’autres polluants. Le renouvellement d’air contribue également au confort hygrothermique en hier et en été ; en revanche, certaines dispositions doivent être prises pour éviter l’émission de bruit.
Cet article détaille les principales sources de pollution de l’air intérieur (COV, CO, radon …) et l’importance de la ventilation pour les évacuer. Les moteurs des systèmes de ventilation étant consommateurs d’énergie, il décrit également les exigences de la RT 2012, la Réglementation en vigueur à ce jour pour limiter ces consommations, ainsi que le nouveau DTU 68.3 précisant les modalités de conception et de réalisation des installations de VMC en résidentiel. Enfin, le confort d’été devenant un enjeu, le rôle que peut jouer la ventilation en la matière est présenté.
Cet article présente les systèmes de ventilation mécanique contrôlée (VMC) adaptés à l’habitat, individuels ou collectifs, récents ou anciens. Il détaille les systèmes les plus économes en énergie, VMC hygroréglable, VMC double flux, et les plus innovants, VMC double-flux thermodynamique, puits climatique, ventilation naturelle assistée. La réglementation « aération des logements » est rappelée, notamment les débits à extraire dans chaque pièce de service.
Plusieurs sources d’énergie peuvent alimenter les réseaux de chaleur. Parmi celles-ci, on retrouve des sources renouvelables comme la biomasse, la géothermie profonde, la chaleur fatale et le biogaz.
Les réseaux de chaleur sont un moyen concret, au service des collectivités, pour mieux maîtriser les consommations d'énergie et développer les énergies renouvelables.
Les organismes actifs dans la mise en place des réseaux de chaleur peuvent bénéficier d’aides publiques. Un soutien précieux quel que soit le type de source de chaleur renouvelable, que cela concerne la chaleur des eaux usées, des groupes froids ou encore des centrales solaires.
L’application des lois « Grenelle », portant engagement national pour l’environnement, pèse sur les responsables politiques de tous niveaux, mais aussi sur les industriels et les constructeurs. Tous ces acteurs sont dorénavant dans l’obligation de développer l’aménagement de leur territoire en tenant compte de critères environnementaux, sociétaux et économiques, à commencer par la mise en œuvre d’une construction plus responsable, à dépenses énergétiques réduites.