Conclusion
Toitures végétalisées - Mise en œuvre et entretien

Tous ces exemples de toitures végétalisées atypiques, précédemment présentées, démontrent que celles-ci se développent tout en se particularisant. Cette diversification permet d’amplifier et d’élargir le champ des impacts bénéfiques de la végétalisation : renforcement de l’isolation et, en conséquence, baisse de la consommation d’énergie, réduction de la température des îlots de chaleur l’été, puits de CO₂, amélioration de la qualité de l’air environnant, prolongation de la durée de vie de l’étanchéité protégée des chocs thermiques, régulation des eaux pluviales… La présence d’une toiture végétalisée renforce la valeur verte d’un immeuble ou d’un bâtiment tertiaire. En outre, les différentes déclinaisons des toitures végétalisées – jardins-terrasses partagés, potagers urbains, vergers, rucher… – non seulement offrent des points relais à la biodiversité locale, mais aussi sont source d’innovations urbanistiques, souvent favorables aux rencontres et échanges entre habitants ou employés, jusqu’à la notion de végétalisation participative.

La ville de Paris a lancé l'appel à projets les « Parisculteurs » avec pour objectif la végétalisation, sous toutes ses formes, d’une centaine d’hectares de toits et de murs, dont un tiers en cultures productives. À Marseille, un îlot démonstrateur baptisé « Macro-lot Allar » a pour projet de concevoir des toits fleuris, un potager socioéducatif sur la toiture d’une maison de retraite, des arbres fruitiers en libre-service au sol, une ferme sous serre en hauteur associée à un local de commercialisation au rez-de-chaussée, pour ne citer que les deux villes françaises les plus importantes, mais de multiples autres exemples foisonnent.