Présentation
English
Auteur(s)
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Jean-Jacques DAMELINCOURT : Ingénieur ENSEEIHT - Professeur émérite à l’université Paul-Sabatier (Toulouse)
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Sabrina SOOBHANY : Ingénieur en physique de l’habitat - Chargée d’affaires au bureau d’études BEHI (Toulouse) - Doctorante, université Paul-Sabatier (Toulouse)
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Lire l’articleINTRODUCTION
La tâche visuelle est la zone où s’effectue le travail visuel mais, nous l’avons vu (cf. dossier ), l’appropriation de notre environnement visuel nous amène à fréquemment déplacer notre regard de la tâche visuelle vers ce qui nous entoure et que l’on appelle généralement le panorama.
La structuration du panorama, c’est-à-dire le plus souvent la décoration des parois du local dans lequel s’effectue le travail visuel, devrait normalement être étudiée en premier et en liaison avec la nature de la tâche visuelle. Toutefois, la pratique actuelle commence généralement par chercher à éliminer les nuisances possibles dans le panorama :
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nuisances liées à l’éblouissement ;
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nuisances dues à des modulations ou à des rapports de luminances inadaptés.
Ces conditions minimales respectées, on peut vérifier la bonne cohérence de l’espace visuel avec les activités qui y sont exercées. Ce dernier examen pourra amener à remettre en cause certains des choix retenus.
Pour une meilleure compréhension du texte le lecteur est invité à se reporter aux deux premiers dossiers [C 3 343] et .
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Ombres et modelé
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2. Rapports de luminance
Le travail pionner de E. Barthès et J.L. Richard (Méthode progressive de définition de l’espace visuel dans les locaux de travail), dans le domaine de l’environnement visuel, a permis de dégager un certain nombre de règles vis-à-vis des rapports de luminances entre parois. Ces travaux ont également mis en évidence le rôle de l’objet focal et de la décoration, rôle généralement ignoré dans les recommandations.
2.1 Limites
On considère qu’un rapport inférieur à cent doit exister entre les luminances extrêmes susceptibles d’être assimilées à des luminances de surfaces matérielles. Au-delà, les surfaces passent en lumières et ne sont plus conçues comme des éléments matériels.
Il faut cependant noter que, si des éléments de référence existent sur la surface (facteur de réflexion connu, par exemple), le passage en lumière pourra être considérablement retardé par rapport à ce qui se passerait pour une surface simple.
HAUT DE PAGE2.2 Luminaires et plafond
Ce critère n’est pas retenu par la CIE. En effet, le rapport de luminance entre luminaires et plafond est indirectement abordé dans la partie relative à l’éblouissement d’inconfort. Cependant, l’éblouissement n’est sans doute pas le seul phénomène qui conduise à contrôler ce rapport de luminance. La perception de l’espace est certainement en cause dans cette sensibilité aux rapports de luminances. Par ailleurs, la répartition de la luminance au voisinage du luminaire, la couleur plus ou moins foncée du luminaire, jouent également un rôle. Les valeurs limites de ce rapport peuvent constituer des garde-fous.
On conseille généralement des rapports de luminances « luminance luminaire »/« luminance plafond » inférieurs à 20 pour les locaux où le travail visuel est complexe et des valeurs voisines de 50 dans le cas de locaux hauts où, généralement, le travail visuel est plus simple.
Ces valeurs sont souvent difficiles à atteindre, en particulier dans le cas de pièces de faible hauteur (moins de 3 m dans de nombreux bureaux) généralement éclairées par des luminaires encastrés dans le plafond. Dans ce cas, le plafond...
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