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EnglishRÉSUMÉ
Les exigences en matière d'éclairage des bâtiments doivent répondre à trois besoins fondamentaux: le confort visuel, la performance visuelle et la sécurité.Des normes d’ergonomie et d’éclairagisme établissent les critères de niveaux et d’uniformité d’éclairement, de luminance, de limitation de l’éblouissement et de bonne perception des couleurs. Pour être conforme avec la réglementation et la législation en matière d’efficience énergétique, la conception de projets d’éclairage doit être complétée par une approche environnementale et économique de la gestion de l’éclairage suivant l’occupation des locaux et la modulation de la lumière naturelle. Le développement des technologies électroniques et numériques telles que les solutions LED et les systèmes de gestion améliorent l’éclairage tout en intégrant la qualité de vie au travail et l’efficience économique des entreprises.
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Bernard DUVAL : Expert du Comité AFNOR X90X – Lumière et éclairage - Expert de l'AFE
INTRODUCTION
Tous les acteurs professionnels constatent la vétusté et le manque d’entretien de l’éclairage des bâtiments. Cette situation a des conséquences sur les conditions de travail et la perception de notre environnement au quotidien. Cet état des lieux s’accompagnent d’une dépense énergétique excessive et des coûts économiques indirects liés à la fatigue visuelle et à l’augmentation du stress pour les personnes au travail.
Un éclairage adapté aux besoins de vision contribue à répondre aux conditions psychosociales au travail. Les exigences en matière d’éclairage sont déterminées par la satisfaction de trois besoins fondamentaux pour l’individu :
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la performance visuelle pour réaliser les tâches visuelles en toutes circonstances et de manière prolongée ;
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le confort visuel qui contribue à la sensation de bien-être ;
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la sécurité pour réduire les risques d’accident.
Ces besoins sont traduits dans les normes d’ergonomie et d’éclairagisme par des critères :
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de niveaux et d’uniformités d’éclairement ;
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d’équilibre de luminance ;
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de limitation de l’éblouissement ;
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de bonne perception des couleurs.
Le projet d’éclairage contribue à définir l’installation de l’éclairage dans ces différentes composantes (lampes, luminaires, appareillages) pour répondre aux « besoins de lumière » des utilisateurs. Désormais, pour se mettre en conformité avec les exigences de la réglementation et de la législation en matière d’efficience énergétique, cette phase de conception doit être complétée par une nouvelle approche environnementale et économique de la gestion de l’éclairage suivant l’occupation des locaux et la modulation de la lumière naturelle.
Les solutions LED et les systèmes de gestion apportent des perspectives encourageantes d’amélioration de l’éclairage. Le développement de ces technologies électroniques et numériques est porteur de progrès. Il devrait inciter les acteurs professionnels à parfaire leurs pratiques pour valoriser le cadre de vie au travail et l’efficience économique des entreprises.
MOTS-CLÉS
réglementation lumière normalisation éclairage des bâtiments Eclairage éclairage intérieur
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7. Conclusion
L’éclairage est à l’aube de formidables progrès liés à l’émergence des nouvelles technologies de la lumière électronique. Les LED, et bientôt les OLED, représenteront dans un proche avenir plus de 80 % du marché de l’éclairage. Ces technologies donneront plus d’intelligence à la gestion programmée de nos éclairages pour répondre aux enjeux sociaux, environnementaux et économiques de notre société.
En particulier, le besoin est croissant de lumières plus efficientes devant la montée des exigences au travail (charge mentale, stress) et les facteurs de « santé visuelle » liés au vieillissement de la population et à la croissance des handicaps visuels (une enquête menée en 2005 fait apparaître un effectif de 3 335 000 déficients visuels parmi lesquels 1 750 000 répondent aux critères de malvoyance).
Mais cet avenir ne sera prometteur que si une chaîne de valeur professionnelle se met en place dans la prescription des solutions d’éclairage performantes. En effet, si on constate la participation des architectes, concepteurs lumière, éclairagistes, décorateurs, ergonomes, médecins du travail à l'élaboration et à la gestion de l'espace visuel, ces acteurs ne pèsent pas suffisamment dans la chaîne économique d’élaboration de l’éclairage. Pour des raisons de manque de formation et de culture professionnelle insuffisante, force est de constater que la diversité des perceptions n’est pas un facteur de qualification lumière des espaces ; sans parler de la difficulté d’interroger le réel besoin et les attentes de l'utilisateur final sur son lieu de travail.
La consommation de l’éclairage représente un poids non négligeable dans le mix énergétique du bâtiment (elle est similaire à celle des postes informatiques dans les bâtiments tertiaires) et contribue à près de 80 % du coût global de l’installation établie sur sa durée de vie (15 ans). Dans la période de transition énergétique que nous vivons, les meilleures technologies disponibles représentent donc une formidable opportunité économique pour les responsables et les gestionnaires pour s’éclairer mieux à coût maîtrisé et dans le respect des nouvelles exigences environnementales.
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BIBLIOGRAPHIE
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(1) - Guide de l’éclairage intérieur des lieux de travail – Bâtir un projet durable - AFE (Association Française de l’Éclairage) – Éditions LUX.
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(2) - LUX - * - . – La revue de l’éclairagehttp://www.lux-editions.fr/revue_eclairage.asp
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(3) - DAMELINCOURT (J.-J.), ZISSIS (G.), CORBÉ (Ch.), PAULE (B.) - Éclairage d'intérieur et ambiances visuelles - Éditeur Lavoisier.
-
(4) - ZISSIS (G.), DAMELINCOURT (J.-J.) - Sources de lumière du XXIe siècle - Référence IN26 (10 nov. 2004).
-
(5) - ZISSIS (G.), BHOSLÉ (S.), BUSO (D.), TERNISIEN (M.) - Nouvelles technologies de l’éclairage et économies d’énergie dans les bâtiments - Proc. Journées 2012 de la section électrotechnique du club EEA, Cergy (France) (15-16 mars 2012).
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DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
ANNEXES
Projet d’éclairage – Logiciels de calcul d’éclairage
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Relux
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ADEME – Agence de l’environnement et de la Maîtrise de l’énergie :
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