Présentation
En anglaisRÉSUMÉ
Depuis quelques années maintenant, promoteurs, gestionnaires et utilisateurs de bureaux portent une attention accrue aux équipements d'ascenseurs. Ces dispositifs doivent répondre à de nouvelles exigences en termes d'efficacité, d'où les notions de flux de circulation, qui ne font qu'augmenter et par la même se complexifier. Sont retenus pour ces approches une meilleure communication en interne et externe, un horaire variable et une mobilité accrue du personnel ou encore la présence de plusieurs étages. Une étude théorique de ces besoins, ainsi que des exemples d’application (types d’activités, qualité du trafic, etc) et des manoeuvres à présélection sont proposés dans cet article.
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Over the last few years, property developers, managers and office users have shown increased concerns regarding lift equipment. These devices must meet new needs in terms of efficiency, hence the notions of traffic fluxes that continue to increase thus gain in complexity. Better internal and external communication, variable schedules, increased staff mobility and the construction of several floors are recommended. A theoretical study of these needs as well as examples of application (types of activity, traffic quality, etc.) and preselected actions are presented in this article.
Auteur(s)
-
Bernard SPORN : Ingénieur ESME
INTRODUCTION
Depuis les années 1990, les investisseurs, les promoteurs, les gestionnaires et les utilisateurs des immeubles de bureaux portent une attention particulière aux équipements d’ascenseurs qui, par leurs caractéristiques, concourent à la qualité de vie mais aussi à « l’efficacité » de ceux qui les utilisent.
Dans les immeubles de bureaux et d’une façon générale, les flux de circulation augmentent régulièrement et deviennent plus complexes.
Par exemple :
-
la recherche d’une meilleure communication en interne et en externe se traduit par plus de déplacements des personnes ;
-
l’horaire variable et la mobilité accrue du personnel impliquent la superposition des flux de pointe (entrée, déjeuner et sortie) avec un trafic inter-étages important ;
-
la présence de plusieurs étages nécessitant une restauration accroît le trafic de la mi-journée.
En parallèle, il est tenu de plus en plus compte du temps « perdu » dans les ascenseurs et il est souvent nécessaire de répondre aux trois objectifs a priori antinomiques suivants : minimiser l’encombrement des ascenseurs tout en réduisant le temps d’attente (réel ou perçu) et le temps de déplacement.L’émergence de nouvelles technologies dans les années 1980 a facilité la mise au point, pour les appareils en batterie, de manœuvres différentes de celles à logiques programmables, nouvelles manœuvres pouvant mieux concilier la réduction de l’encombrement des équipements, les temps d’attente et de transport.Si les manœuvres à logique programmable ont encore cours et si les études correspondantes peuvent être réalisées conformément à l’approche ci-après, l’apparition d’autres méthodes de gestion des appels usagers et des ascenseurs d’une batterie impliquent des études de trafic différentes. Le paragraphe 3 précise ces différences.
Dans tous les cas, il convient de reprendre le même schéma d’analyse que dans le dossier précédent :
-
description physique du bâtiment ;
-
insertion dans le tissu urbain ;
-
destination ;
-
population par niveau.
Ces points étant déterminés de la façon la plus précise possible, il convient de faire des hypothèses de travail :
-
types d’activités ;
-
rythmes d’activités.
Partant de là, nous aurons la définition du trafic :
-
aux différentes périodes de la journée ;
-
en qualité à assurer pendant ces périodes.
Pour guider la recherche, nous présentons une série de check‐lists, que nous accompagnerons de commentaires si cela nous semble indispensable.
VERSIONS
- Version archivée 1 de mai 1984 par François DEXMIER
DOI (Digital Object Identifier)
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3. Manœuvres à présélection
Dans les immeubles à trafic intense, les installations d’ascenseurs en batterie ont été pendant longtemps la solution optimale.
En effet, la découpe verticale d’un immeuble en zones, chacune desservie par une batterie, a été durant de nombreuses décennies le meilleur compromis qualité de service/nombre d’ascenseurs. Dans cette organisation, les ascenseurs d’une batterie desservent tous les niveaux de la batterie et sont gérés par une logique qui utilise les 2 principes de base suivants : chaque appel palier est affecté à la cabine la « mieux placée » (en base : la cabine la plus proche) et l’usager qui entre dans cette cabine peut accéder à n’importe quel niveau (dans le sens de déplacement de la cabine).
Dans les années 1980, l’avènement des microprocesseurs et de la microinformatique dans les matériels d’ascenseurs a permis le développement de manœuvres différentes.
3.1 Temps de cycle et présélection
La capacité de transport (voir dossier ) se calcule sur une période de 5 minutes et pour un nombre de cabines fixe. Cette capacité dépend du temps de cycle : plus celui-ci est court, plus le débit est important et, par conséquence, plus l’intervalle est court.
Dans l’hypothèse où toutes les caractéristiques dynamiques des ascenseurs sont définies et optimales (vitesse, accélération, décélération et temps de portes), la formule du RTT ne dépend alors plus que du Nap. Réduire le nombre d’arrêts probables réduit le RTT.
Dans une manœuvre traditionnelle, le Nap découle du nombre d’usagers en cabine et du nombre de niveaux pouvant être desservis.
Pour un flux donné, le réduire est impossible, sauf à envisager que chaque cabine ne desserve qu’un nombre limité de niveaux.
Cette limitation de desserte concerne les manœuvres à présélection nommées aussi à préaffectation, à destination ou à sectorisation.
HAUT DE PAGE3.2 Manœuvre traditionnelle versus manœuvre à présélection
Exemple de manœuvre à présélection : en pointe montée, chacune des cabines en partance du niveau d’accès ne dessert qu’un nombre limité...
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