Présentation
EnglishAuteur(s)
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Anne BERNARD-GÉLY : Ingénieur en Chef des Ponts, des Eaux et Forêts - Directeur Général de CIMbéton - Ancien Professeur à l’École Nationale des Ponts et Chaussées
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Jean-Armand CALGARO : Ingénieur Général des Ponts, des Eaux et Forêts - Ancien Professeur à l’École Nationale des Ponts et Chaussées et au Centre des hautes études de la construction - Membre du Conseil général de l’Environnement et du Développement durable
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Lire l’articleINTRODUCTION
Un ouvrage d’art qu’il soit exceptionnel ou courant, est le fruit d’un travail d’équipe associant ingénieur et architecte, de la phase de mise au point du projet jusqu’à son exécution.
Le dialogue actif entre l’architecte et l’ingénieur, qui se traduit par une mise en commun des expertises techniques et des sensibilités esthétiques, permet de faire les bons choix, de trouver pour chaque ouvrage une solution adaptée et de l’inscrire en harmonie dans son environnement d’accueil.
Cette démarche collective à base de valeur ajoutée permet d’embellir et de bâtir harmonieusement notre cadre de vie.
VERSIONS
- Version archivée 1 de mai 1997 par Anne BERNARD-GÉLY, Jean-Armand CALGARO
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2. Quelques règles élémentaires d’esthétique
L’analyse architecturale d’un grand nombre de ponts mène à proposer certaines règles qu’il semble nécessaire de respecter pour la création de formes harmonieuses ; mais il n’est pas possible d’arrêter des règles permanentes et universelles d’esthétique car elles sont, au moins en partie, fonction de la mode, de l’évolution de la technique et des impératifs économiques et, de plus, elles ne sont ni suffisantes, ni peut-être toujours nécessaires ; nous en citerons néanmoins quelques-unes parmi les plus couramment admises.
Chaque ouvrage est un cas singulier qui mérite une solution spécifique. Chaque choix technique doit être confronté aux exigences architecturales afin de trouver la meilleure solution et le meilleur compromis aux exigences géométriques, fonctionnelles et paysagères et assurer la pérennité esthétique de l’ouvrage. La démarche résulte d’un partage de responsabilité et de sensibilité entre l’ingénieur et l’architecte.
2.1 Première règle : rapport des dimensions
Il est fondamental de donner à l’ouvrage de bonnes proportions (figure 1). En effet, une caractéristique importante de la beauté d’un monument est donnée par l’harmonie de ses proportions dans l’espace : la hauteur, la largeur et la profondeur, le contraste entre surfaces pleines et ajourées, ainsi que le rapport clair – obscur provoqué par l’ombre et la lumière.
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Le choix des proportions (hauteur et largeur des piles, longueur des travées, épaisseur du tablier, volumes des culées, ouvertures dégagées entre les piles et le tablier) n’est pas simple et dépend du caractère que l’on veut donner à l’ouvrage (robustesse, solidité, minceur, légèreté etc.) ; les proportions ont, bien sûr, une importance très inégale selon qu’elles se rapportent à des dimensions de parties principales ou secondaires et selon la position du point de vue.
En plus des proportions entre les diverses dimensions géométriques de l’ouvrage, il est nécessaire de veiller aux proportions entre les masses de ses éléments. C’est le cas, en particulier, du rapport entre les piles et le tablier.
D’une façon générale, un ouvrage doit nécessairement donner une impression de stabilité et de sécurité...
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Quelques règles élémentaires d’esthétique
BIBLIOGRAPHIE
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(1) - T 41 – Bétons et ouvrages d’art - Les ponts courants en béton, (Tome 1), Collection technique CIMbéton (2005).
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(2) - T 42 – Bétons et ouvrages d’art - Les ponts courants en béton, (Tome 2), Collection technique CIMbéton (2006).
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(3) - T 43 – Bétons et génie civil - Les nouvelles solutions des bétons prêts à l’emploi, Collection technique CIMbéton (2005).
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
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Réglementation du 18 janvier 2011 (abrogeant la directive 89/106/CEE) – Utilisation durable des ressources naturelles.
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Circulaires n° 96-19 du 12 décembre 1995 et du 31 mars 2005 – Politique « 1 % paysage et développement » sur les autoroutes et les grands itinéraires interrégionaux.
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Circulaire n° 94-56 du 5 mai 1994 – Modalités d’élaboration, d’instruction et d’approbation des opérations d’investissements sur le réseau routier national non concédé.
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Circulaire n° 87-88 du 27 octobre 1987 – Modalités d’établissement et d’instruction des dossiers techniques concernant la construction et l’aménagement des autoroutes concédées.
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Circulaire du 24 septembre 1984 – Qualité paysagère et architecturale des ouvrages routiers.
L’association CIMbéton assure le développement de la connaissance et la promotion des applications et des progrès techniques et des innovations des ciments et des bétons dans tous les secteurs de la construction :
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