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Article

1 - NAISSANCE ET CROISSANCE DES RÉSEAUX ROUTIERS

2 - CLASSIFICATION DES ROUTES SUIVANT LE CODE DE LA VOIRIE ROUTIÈRE

3 - CLASSIFICATION FONCTIONNELLE DES ROUTES NATIONALES

4 - PRESCRIPTIONS DU CODE DE LA ROUTE

  • 4.1 - Poids des véhicules
  • 4.2 - Dimensions des véhicules
  • 4.3 - Vitesses limites
  • 4.4 - Signalisation

5 - ÉVOLUTIONS DU PARC AUTOMOBILE

6 - CONSISTANCE DU RÉSEAU ROUTIER

7 - INTERACTION ENTRE VÉHICULES ET CHAUSSÉES

8 - PROBLÈME DE L’INSÉCURITÉ ROUTIÈRE

Article de référence | Réf : C4308 v1

Classification fonctionnelle des routes nationales
Les routes

Auteur(s) : Jean BERTHIER

Date de publication : 10 août 2010

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RÉSUMÉ

Avec près d'un million de kilomètres en France, le réseau routier assure aujourd'hui 87 % des déplacements de voyageurs. Il est donc important pour les responsables (État, collectivités) d’assurer leur durabilité afin de réduire les dépenses d’entretien et de renouvellement. Il est également essentiel pour les pouvoirs publics de limiter leurs impacts sur l’environnement et de réduire les conséquences de l’insécurité routière. Différentes types de voies existent : routes nationales, départementales, communales, autoroutes. Cet article propose de rappeler l'historique des routes et du développement des réseaux, afin de comprendre la situation actuelle des institutions et des infrastructures. De même, sont décrits les fondamentaux techniques pour la conception des voies et leurs interactions avec les véhicules. Enfin, ce dossier insiste sur l’insécurité routière et les actions à mener lors de la réalisation des routes.

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Auteur(s)

  • Jean BERTHIER : Ingénieur général des Ponts et Chaussées - Professeur honoraire de l’École Nationale des Ponts et Chaussées

INTRODUCTION

Si on les exprime en milliards de voyageurs-kilomètres, la route aura assuré, en France et en 2008, 87 % des transports intérieurs de voyageurs, dont 82 % en voitures particulières, contre :

  • 11 % pour le transport ferroviaire ;

  • 1,5 % pour le transport aérien.

Dans le domaine du transport de marchandises, la part de la route, exprimée en tonnes-kilomètres, s’élève à 86 %, contre :

  • 12 % pour le mode ferroviaire ;

  • 2 % pour le mode fluvial.

Ces très importants déséquilibres entre modes, qui se constatent, à des nuances près, dans beaucoup d’autres pays, s’expliquent principalement par la grande souplesse offerte par le mode routier, qui est le seul en particulier à pouvoir assurer des solutions de type « porte à porte ».

Même si la situation actuelle est généralement considérée comme peu satisfaisante, alors que l’on va vers une réduction progressive des ressources en combustibles fossile et que des inquiétudes croissantes se manifestent vis-à-vis de l’accroissement de la teneur en gaz à effet de serre dans l’atmosphère, la route est actuellement – et sera encore longtemps – une composante très lourde des systèmes mondiaux de transport, de même qu’elle constitue un poste très important dans les budgets publics.

Il importe donc, à la fois :

  • d’obtenir des réseaux routiers le meilleur service ;

  • d’en assurer la durabilité pour réduire les dépenses d’entretien et de renouvellement ;

  • et, simultanément, de limiter leurs impacts sur l’environnement et de réduire les conséquences du fléau que représente l’insécurité routière.

Chacun de ces points fera l’objet d’articles spécialisés.

L’objet du présent article est de :

  • rappeler brièvement l’historique du développement des réseaux routiers ;

  • décrire la situation et l’environnement institutionnel actuels ;

  • rappeler les fondamentaux techniques communs à tous les aspects de la conception des routes et des chaussées, et notamment ceux qui résultent des interactions entre routes et véhicules.

Une insistance particulière sera apportée au grave problème de l’insécurité routière, qui devrait être en permanence au cœur des préoccupations des ingénieurs routiers, de même que le vaste problème des interactions entre route et environnement, qui ne sera pas abordé ici.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c4308


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3. Classification fonctionnelle des routes nationales

La classification des voies suivant des critères fonctionnels n’a été établie que pour le réseau national (routes nationales et autoroutes concédées par l’État). Les textes correspondants peuvent inspirer les autres collectivités (départements et communes), mais ne s’imposent pas à elles.

  • Routes interurbaines

    D’un point de vue fonctionnel, la classification des routes interurbaines a été définie en 1991 par le « catalogue des types de routes en milieu interurbain » , puis précisée par « l’ARP, aménagement des routes principales »  diffusé en 1994.

    Il faut bien noter que ces deux documents fixent un objectif à long terme et que, pendant un certain nombre d’années, il existera des routes qui ne se rangeront pas strictement dans les catégories qu’ils définissent. Celles-ci sont au nombre de quatre :

    • routes de type L ;

    • routes de type T ;

    • artères interurbaines ;

    • autres routes à une chaussée.

    Les deux premières ont un rôle structurant, elles ont pour vocation l’écoulement du trafic à moyenne ou grande distance.

  • Les routes de type L, ainsi désignées par référence à la notion de « grande liaison », sont les autoroutes interurbaines. Leur définition fonctionnelle correspond à la définition juridique, précédemment indiquées, du Code de la Voirie routière. Ce sont des routes sans croisement à niveau, accessibles seulement en des points aménagés à cet effet et réservées aux véhicules à propulsion mécanique immatriculés.

    La construction d’une autoroute est justifiée pour...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   Catalogue des types de route en milieu interurbain  -  Circulaire du ministre de l’Équipement (9 décembre 1991).

  • (2) - (SETRA) ARP -   Guide technique  -  Aménagement des routes principales, sauf les autoroutes et routes express à deux chaussées (août 1994).

  • (3) -   Dimensionnement de la hauteur des ouvrages routiers sur le réseau national  -  Circulaire du ministre de l’Équipement (bulletin officiel du ministère de l’Équipement) (17 octobre 1986).

  • (4) -   Bilan de l’accidentologie de l’année 2008  -  Observatoire national interministériel de sécurité routière, la Documentation Française.

  • (5) - SETRA – CETUR -   *  -  . – Sécurité des routes et des pistes (1992).

  • (6) - GANDIL (P.), PAUTE (J.-L.) -   Cours...

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