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Article

1 - PEINTURES ET VERNIS DE SOLS

2 - PEINTURES ET REVÊTEMENTS ORGANIQUES EN RAVALEMENT DE FAÇADE

3 - SYSTÈMES D'ÉTANCHÉITÉ LIQUIDE (SEL)

4 - PROCÉDÉS D'ENTRETIEN ET DE RÉNOVATION D'ISOLATION THERMIQUE PAR L'EXTÉRIEUR

5 - HUMIDITÉ DANS LE BÂTIMENT

  • 5.1 - Eau de constitution
  • 5.2 - Eau d'infiltration horizontale
  • 5.3 - Eau des remontées capillaires
  • 5.4 - Eau de condensation

6 - CONCLUSION

7 - GLOSSAIRE – DÉFINITIONS

Article de référence | Réf : C3691 v2

Humidité dans le bâtiment
Peinture et revêtements connexes - Règles d'exécution des travaux

Auteur(s) : Rolland CRESSON

Date de publication : 10 févr. 2016

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NOTE DE L'ÉDITEUR

La norme NF EN ISO 2409 d'avril 2013 citée dans cet article a été remplacée par la norme NF EN ISO 2409 (T30-038) : Peintures et vernis - Essai de quadrillage (Révision octobre 2020)
Pour en savoir plus, consultez le bulletin de veille normative VN2009 (Novembre 2020).

05/01/2021

RÉSUMÉ

Cet article fait le point sur les travaux d’application des peintures et revêtements connexes, sur les différents matériaux de construction, en intérieur et en extérieur. Outre une bonne exécution des travaux proprement dits, il importe au professionnel qui les exécute de vérifier que les supports présentent des caractéristiques minimales de qualité et que les travaux sont réalisés dans des conditions favorables. Ce sont ces règles qui sont abordées dans cet article.

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ABSTRACT

Paint and related coatings - Work execution rules

This article reviews work on the application of paints and analogous coatings to various building materials, both indoors and outdoors. Besides proper execution of the work itself, the professional is concerned by the quality of the supports, which must meet minimal standards, and by the conditions in which the work is carried out, which must be favorable. These considerations are addressed here.

Auteur(s)

  • Rolland CRESSON : Ingénieur - Directeur de l'IREF (Institut de recherche et d'étude de la finition), Créteil, France

INTRODUCTION

Les peintures et revêtements connexes sont formulés de façon extrêmement variable selon leur destination. Leur mise en œuvre sera ainsi spécifique, selon les cas rencontrés.

Néanmoins, les travaux d'application des différents procédés font tous l'objet de procédures normalisées AFNOR :

  • DTU 59.1 : Peintures et revêtements décoratifs (murs, plafonds, intérieur, extérieur, tous matériaux) ;

  • DTU 59.3 : Peintures de sol ;

  • DTU 42.1 : Imperméabilité de façade ;

  • règles professionnelles SEL : systèmes d'étanchéité liquide (sols de balcons, loggias, coursives, gradins...) ;

  • règles professionnelles relatives à l'entretien et à la rénovation des systèmes d'isolation thermique par l'extérieur (ETICS : isolation thermique extérieure : abréviation de l'anglais : External Thermal Insulation Composite System).

L'article, ici proposé, présente les systèmes de peintures adaptés au type de support rencontré, les pathologies de ces supports et la fonction attendue des complexes.

Il rappelle les spécifications minimales que doivent montrer les supports et les conditions d'exécution des travaux. Il définit la nature des travaux à réaliser (travaux préparatoires, d'apprêt, de finition) et précise la constitution des systèmes prévus.

Quelques cas des désordres les plus fréquents observés sur les revêtements sont abordés en analysant leur origine.

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KEYWORDS

ETICS External Thermal Insulation Composite System

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-c3691


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5. Humidité dans le bâtiment

Il est indispensable de rappeler qu'un mur est considéré comme sec quand l'humidité n'apparaît pas à l'intérieur.

Cette définition un peu simpliste ne doit pas faire oublier que le mur est le passage forcé d'une multitude de contraintes qui opposent l'extérieur à l'intérieur : condensations, surpressions, capillarités, etc.

Responsable de la majorité des sinistres dans le bâtiment, la présence de l'humidité doit être analysée pour permettre d'établir un diagnostic sûr, base solide de la pathologie du bâtiment. Connaître l'origine de l'humidité permet de prendre des mesures efficaces.

L'humidité a quatre sources possibles :

  • l'eau de constitution ;

  • l'eau d'infiltration horizontale ;

  • l'eau de remontées capillaires ;

  • l'eau de condensation.

5.1 Eau de constitution

C'est l'eau que l'on rencontre dans les matériaux à leur origine. Cette éventualité ne concerne que les travaux neufs et les matériaux à base de liant hydraulique : le plâtre, le ciment, et aussi le bois.

L'importance et l'appréciation de ces problèmes ont évolué avec le temps. Bien que le séchage du plâtre soit toujours dépendant de la quantité d'eau de gâchage, de la saison, de la ventilation, de l'épaisseur appliquée et de l'humidité du support, bien que, l'enduit de plâtre annonçant les finitions, le maître d'œuvre soit toujours pressé d'en finir, le peintre rencontre de moins en moins de problèmes d'eau de constitution avec le plâtre. Cela tient au fait que, dans la construction industrialisée, le plâtre sec a remplacé totalement le plâtre traditionnel. La plaque de plâtre et le carreau de plâtre se sont imposés, utilisant pour leur production près de 60 % du plâtre fabriqué. La plaque de plâtre cartonnée en 1,20 m de large est produite actuellement en France à la cadence de plus de 600 km par jour. On rencontre aussi du plâtre projeté, mais gâché avec le minimum d'eau (40 %) ; il est sec rapidement. Le plâtre traditionnel ne se trouve plus guère aujourd'hui que dans le pavillon individuel de qualité, où l'on a admis les contraintes de séchage.

Pour le ciment, il n'a jamais vraiment existé de problème d'eau de constitution, d'abord parce que, lorsqu'on...

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