Présentation
Auteur(s)
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Henri LE DOUSSAL : Ingénieur de l'École Nationale Supérieure de Céramiques Industrielles - Chef du Département Études à la Société Française de Céramique
-
Marcel VOUILLEMET : Ingénieur de l'École Nationale Supérieure de Céramiques Industrielles - Chef du Service Céramique fine à la Société Française de Céramique
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Lire l’articleINTRODUCTION
La composition des carreaux et produits sanitaires fait appel à des matières premières plastiques et non plastiques, essentiellement d’origine naturelle comme les argiles, feldspaths, kaolins, silice...
Les différentes catégories de produits sont décrites ainsi que les étapes de leur technologie de fabrication : préparation, mise en forme, séchage, cuisson, tri et contrôle, avec leurs dernières évolutions.
Les carreaux céramiques sont classés et normalisés en fonction de leur poids d’eau absorbée et de leur mode de fabrication. Leur domaine d’emploi est spécifié par le classement UPEC qui permet de répondre aux exigences de leur utilisation. Les différents types de pose et leur réglementation sont définis dans des cahiers des charges spécifiques.
Les produits sanitaires sont également contrôlés suivant des normes françaises et européennes, en relation avec leurs conditions d’emploi et d’installation.
VERSIONS
- Version archivée 1 de févr. 1986 par Marcel VOUILLEMET, Michel PAGANO
DOI (Digital Object Identifier)
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3. Fabrication des pièces sanitaires
3.1 Types de matériaux
Toute pièce sanitaire est constituée par un tesson recouvert, là où cela est nécessaire (usage, esthétique), d’une couche d’émail colorée. Selon le format des pièces, le tesson est :
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en vitréous
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Il s’agit d’un matériau non poreux à très forte teneur (60 à 80 %) en phase vitreuse.
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en grès fin
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La teneur plus faible en phase vitreuse (d’où une légère porosité rendue inoffensive par la couche d’émail) limite les déformations à la cuisson et permet donc la fabrication, outre des mêmes pièces qu’en vitréous, de produits de plus grand format (évier, bac à douche...).
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en gros grès
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Sa structure, plus rigide à la cuisson, conduit à l’utiliser pour la fabrication des pièces de grand format mais l’écarte des précédents produits (lave-mains, lavabos, cuvettes...).
La masse à l’état cru se compose d’une phase plastique et d’une phase dite dégraissante. La phase plastique, qui représente 45 à 60 % de la composition, est constituée par un mélange d’argiles et de kaolins. Les argiles, qui confèrent plasticité et cohésion au tesson cru, peuvent aussi participer au développement de la phase vitreuse au cours du traitement thermique. Les kaolins améliorent le comportement au coulage et renforcent la blancheur sur cuit du tesson.
Quant à la phase dégraissante, elle comprend les feldspaths (sodiques et mixtes) et les silices sous des granulométries bien définies qui, lors du traitement thermique, vont être à l’origine de la formation de la phase vitreuse. La fraction la plus grossière des silices constitue, après cuisson, l’ossature du matériau et confère à celui‐ci un comportement dilatométrique en accord avec celui de la couche d’émail. Un auxiliaire...
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Fabrication des pièces sanitaires
NORMES
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Carreaux et dalles céramiques pour sols et murs. Définitions, classification, caractéristiques et marquage. - NF P 61‐101 (EN 87) - 11-91
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Carreaux et dalles céramiques étirés, à faible absorption d’eau E inférieure ou égale à 3 % (groupe A1). - NF P 61‐401 (EN 121) - 12-91
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Carreaux et dalles céramiques, étirés, à absorption d’eau E supérieure à 3 et ne dépassant pas 6 % (groupe A2a). - NF P 61‐402 (EN 186) - 01-92
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Carreaux et dalles céramiques étirés, à absorption d’eau E supérieure à 6 et ne dépassant pas 10 % (groupe A2b). - NF P 61‐403 (EN 187) - 12-91
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Carreaux et dalles céramiques étirés, à absorption d’eau E supérieure à 10 % (groupe A3). - NF P 61‐404 (EN 188) - 12-91
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Carreaux et dalles céramiques pressés à sec à faible absorption d’eau E inférieure ou égale à 3 % (groupe B1). - NF P 61‐405 (EN 176) - 11-91
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