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EnglishRÉSUMÉ
La Réglementation Thermique 2012 (ou RT 2012) française, issue du Grenelle de l'Environnement, a pour objectif de limiter l'impact financier et environnemental de la consommation énergétique des bâtiments nouvellement construits, en leur imposant un certain nombre de contraintes. Parmi ces contraintes, on trouve plusieurs valeurs caractéristiques de l'efficacité énergétique à ne pas dépasser. Le calcul de ces dernières fait l'objet d'une méthode réglementaire, dite Th-B Cet article se propose d'expliciter certains points particuliers de la méthode de calcul afin que les professionnels concernés puissent mieux la comprendre pour mieux appliquer la réglementation.
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Lire l’articleAuteur(s)
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Bruno SLAMA : Gérant de BBS Slama - Ancien élève de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud. Docteur en Mathématiques
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Stéphane ROBIN : BBS Slama - Ingénieur en Mathématiques et Modélisation – Polytech (Clermont-Ferrand)
INTRODUCTION
Les réglementations thermiques françaises successives, de la RT 88 à l’actuelle RT 2012, ont vu un accroissement constant de leurs exigences en matière de consommation énergétique des bâtiments construits. Cette augmentation des exigences s’accompagne naturellement d’une augmentation de la complexité des calculs nécessaires à l’évaluation de celles-ci.
L’ampleur des calculs, et par là même, la multiplication des paramètres et des données d’entrée, rendent difficile une approche intuitive, voire physique, de l’amélioration de l’efficacité énergétique au sens de la réglementation. C’est pourquoi une bonne connaissance des arcanes des calculs effectués peut ouvrir la voie à une optimisation plus poussée de l’étude réglementaire.
Le processus général des calculs de la RT 2012 (cf. article [C 8 110]) nécessite un certain nombre de données d’entrée qui font elles-mêmes l’objet d’un calcul en fonction des données d’entrée du bâtiment.
On peut assimiler ces traitements à des préprocesseurs qui alimenteraient le processeur principal.
Cet article se propose de détailler un certain nombre de ces calculs annexes, points particuliers de la méthode de calcul Th-BCE, afin que chaque intervenant dans le processus d’étude et de construction du bâtiment puisse trouver l’information nécessaire à la compréhension de « l’esprit » et des particularités de la méthode. Il pourra ainsi traiter plus efficacement les points délicats et réduire les blocages.
On notera qu'une lecture complète et linéaire de l’article n’est pas nécessaire pour bénéficier des explications de chacun d’entre eux.
Enfin, le lecteur trouvera en fin d'article une synthèse des termes techniques, sigles et abréviations habituellement utilisés, et ce sous forme de glossaire.
MOTS-CLÉS
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13. Photovoltaïque
13.1 Onduleurs
L'onduleur délivre une puissance électrique au réseau, P ond, qui est la production que l'installation photovoltaïque va être capable d'assurer.
Cette puissance dépend des paramètres suivants :
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la puissance source, c'est-à-dire la puissance MPPT des modules (capteurs) connectés, calculée en fonction des capteurs et des conditions environnementales (météo et masques) ;
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la puissance nominale AC (côté courant alternatif) de l'onduleur ;
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la courbe de rendement de l'onduleur.
La puissance MPPT (de l'anglais Maximum Power Point Tracker ou recherche du point de puissance maximale) est, de façon simplifiée, la puissance délivrée par le(s) module(s) photovoltaïque(s).
13.1.1 Rendement de l'onduleur
Le rendement de l'onduleur est décrit par une courbe définie par une norme internationale (CEI61683).
Cette courbe exprime le rendement de l'onduleur en fonction du pourcentage de puissance nominale.
Trois options se présentent pour décrire ce rendement. Pour chacune les deux premières, où les informations sont partielles, la courbe de rendement est reconstituée à partir d'une seule valeur.
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Aucune information n'est disponible
La courbe de rendement est bâtie sur la donnée du rendement par défaut, soit conventionnellement : 0,9. Elle est constituée de 2 segments de droite.
Les autres valeurs sont obtenues par interpolation ou extrapolation linéaire.
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Seul le rendement européen est disponible
La courbe de rendement est bâtie sur la donnée du rendement européen.
Elle est constituée de 2 segments de droite.
Les autres valeurs sont obtenues par interpolation ou extrapolation linéaire.
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La courbe de rendement à la tension nominale est disponible
Elle est définie par une succession de segments de droites.
Les autres valeurs sont obtenues par interpolation ou extrapolation linéaire.
CEI61683 impose de donner les valeurs de rendement pour au minimum 6 points.
Des points complémentaires peuvent être fournis.
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BIBLIOGRAPHIE
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
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La méthode de calcul de la Réglementation Thermique 2012.
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Décret n° 2010-1269 du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des constructions – JO n° 0250 du 27 octobre 2010, page 19250, texte n° 2 – NOR : DEVU1020041D.
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Arrêté du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques et aux exigences de performance énergétique des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments – JO n° 0250 du 27 octobre 2010, page 19260, texte n° 7 – NOR : DEVU1026270A.
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(rectificatif) Arrêté du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques et aux exigences de performance énergétique des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments – JO n° 0299 du 27 décembre 2010, page 22699, texte n° 10 – NOR : DEVU1026270Z.
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Décret n° 2012-1530 du 28 décembre 2012 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des constructions de bâtiments – JO n° 0304 du 30 décembre 2012, page 21110, texte n° 64 – NOR : ETLL1240559D.
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Arrêté du 28 décembre 2012 relatif aux caractéristiques thermiques et aux exigences de performance énergétique des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments autres que ceux concernés par l’article 2...
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