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13 - PHOTOVOLTAÏQUE

14 - CONCLUSION

15 - GLOSSAIRE

Article de référence | Réf : C8111 v1

Émissions
La méthode de calcul de la Réglementation Thermique 2012 - Points spécifiques

Auteur(s) : Bruno SLAMA, Stéphane ROBIN

Date de publication : 10 août 2015

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RÉSUMÉ

La Réglementation Thermique 2012 (ou RT 2012) française, issue du Grenelle de l'Environnement, a pour objectif de limiter l'impact financier et environnemental de la consommation énergétique des bâtiments nouvellement construits, en leur imposant un certain nombre de contraintes. Parmi ces contraintes, on trouve plusieurs valeurs caractéristiques de l'efficacité énergétique à ne pas dépasser. Le calcul de ces dernières fait l'objet d'une méthode réglementaire, dite Th-B Cet article se propose d'expliciter certains points particuliers de la méthode de calcul afin que les professionnels concernés puissent mieux la comprendre pour mieux appliquer la réglementation.

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Auteur(s)

  • Bruno SLAMA : Gérant de BBS Slama - Ancien élève de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud. Docteur en Mathématiques

  • Stéphane ROBIN : BBS Slama - Ingénieur en Mathématiques et Modélisation – Polytech (Clermont-Ferrand)

INTRODUCTION

Les réglementations thermiques françaises successives, de la RT 88 à l’actuelle RT 2012, ont vu un accroissement constant de leurs exigences en matière de consommation énergétique des bâtiments construits. Cette augmentation des exigences s’accompagne naturellement d’une augmentation de la complexité des calculs nécessaires à l’évaluation de celles-ci.

L’ampleur des calculs, et par là même, la multiplication des paramètres et des données d’entrée, rendent difficile une approche intuitive, voire physique, de l’amélioration de l’efficacité énergétique au sens de la réglementation. C’est pourquoi une bonne connaissance des arcanes des calculs effectués peut ouvrir la voie à une optimisation plus poussée de l’étude réglementaire.

Le processus général des calculs de la RT 2012 (cf. article [C 8 110]) nécessite un certain nombre de données d’entrée qui font elles-mêmes l’objet d’un calcul en fonction des données d’entrée du bâtiment.

On peut assimiler ces traitements à des préprocesseurs qui alimenteraient le processeur principal.

Cet article se propose de détailler un certain nombre de ces calculs annexes, points particuliers de la méthode de calcul Th-BCE, afin que chaque intervenant dans le processus d’étude et de construction du bâtiment puisse trouver l’information nécessaire à la compréhension de « l’esprit » et des particularités de la méthode. Il pourra ainsi traiter plus efficacement les points délicats et réduire les blocages.

On notera qu'une lecture complète et linéaire de l’article n’est pas nécessaire pour bénéficier des explications de chacun d’entre eux.

Enfin, le lecteur trouvera en fin d'article une synthèse des termes techniques, sigles et abréviations habituellement utilisés, et ce sous forme de glossaire.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c8111


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7. Émissions

7.1 Caractérisation des émetteurs

L’émetteur fournit aux locaux l’énergie en chauffage ou en refroidissement.

Un émetteur est caractérisé par :

  • ses fonctions (chauffage et/ou refroidissement) ;

  • son ratio par rapport à l’ensemble des émetteurs du groupe ;

  • ses caractéristiques propres d'émission et de régulation ;

  • sa variation spatiale ;

  • sa part convective radiative ;

  • sa variation temporelle.

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7.1.1 Variation spatiale

La variation spatiale traduit la non-homogénéité de la température dans les locaux. Elle oblige à majorer la température de consigne pour disposer dans tout le local de la température souhaitée (voir les tableaux 4 et 5).

La méthode de calcul offre deux possibilités de définition de ce paramètre :

  • le choix d’une classe A, B (déclinée en B1, B2 et B3 pour le chauffage) ou C ;

  • la définition directe d’une valeur de variation spatiale, dans le cas où celle-ci peut être justifiée.

Dans le cas particuliers des poêles et inserts, la variation spatiale est de 0,9 si l’appareil dessert 1 seul niveau et de 1,4 s’il en dessert 2.

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7.1.2 Variation temporelle

La variation temporelle traduit l’imprécision des moyens de régulation utilisés. Elle oblige également à une majoration de la température de consigne.

La méthode de calcul offre trois alternatives pour définir ces valeurs :

  • la saisie directe d’une valeur certifiée, notamment pour les robinets thermostatiques, les régulations d’ambiance et les thermostats intégrés ;

  • la saisie de la valeur justifiée, augmentée de + 0,5 K en mode chaud ou de (− 0,5 K) en mode froid, par un essai effectué...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - HERR (H.) -   Génie énergétique et climatique.  -  Dunod (2014).

  • (2) - PAULIN (M.) -   Vocabulaire illustré de la construction.  -  Éditions du Moniteur (2014).

1 Réglementation

  • Décret n° 2010-1269 du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des constructions – JO n° 0250 du 27 octobre 2010, page 19250, texte n° 2 – NOR : DEVU1020041D.

  • Arrêté du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques et aux exigences de performance énergétique des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments – JO n° 0250 du 27 octobre 2010, page 19260, texte n° 7 – NOR : DEVU1026270A.

  • (rectificatif) Arrêté du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques et aux exigences de performance énergétique des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments – JO n° 0299 du 27 décembre 2010, page 22699, texte n° 10 – NOR : DEVU1026270Z.

  • Décret n° 2012-1530 du 28 décembre 2012 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des constructions de bâtiments – JO n° 0304 du 30 décembre 2012, page 21110, texte n° 64 – NOR : ETLL1240559D.

  • Arrêté du 28 décembre 2012 relatif aux caractéristiques thermiques et aux exigences de performance énergétique des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments autres que ceux concernés par l’article 2...

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