Bibliographie & annexes
Présentation
En anglais
RÉSUMÉ
En 2016, les professionnels de la construction sont engagés dans un débat autour de l’informatisation de la chaîne de valeur. Ce qui est en cause, c’est la préservation des positions de chacun menacée par les outils du BIM. En fait, cette querelle masque un dysfonctionnement beaucoup plus important, mais occulté qui est le non alignement des performances livrées du bâti avec des performances attendues. Cet article propose un nouvel instrument « programmatique » qui permet d’assurer une continuité entre le cahier des charges initial et le résultat mesuré en usage. Pour cela, deux hypothèses sont conjuguées :- la discrétisation de l’espace-une nouvelle approche de l’usage grâce à sa mutualisation. L’implémentation de cet artefact devrait assurer une meilleure fluidité de la chaîne de valeur.
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Today's construction professionals are engaged in a major debate on the digitization of the construction value chain. The ongoing issue is the threat from BIM tools to the preservation of the positions held by each actor. But more importantly, the performance of the urban fabric is not aligned with the initial requirements of the brief. In this article, a new instrument is specified for “brief conformation”. Its purpose is to ensure the performance level of the brief and to achieve fitness for use of the result. This tool combines two principles: space discretization and its mutualization. Its implementation should ensure a more fluid value chain.
Auteur(s)
-
Christophe GOBIN : Directeur scientifique - VINCI Construction France
INTRODUCTION
L’objet de cet article est de fonder le principe d’un nouvel artefact désigné comme la conformation qui permette de résoudre la problématique qui consiste, en théorie du design, à autoriser un déroulement progressif et sans à-coup de remise en cause intempestive de l'acquis. Il est organisé en quatre chapitres :
-
une réflexion sur le contexte spécifique de la construction qui doit dégager les conditions à remplir par la moindre démarche, tout à la fois au plan opératoire et procédural ;
-
la constitution du corps d’hypothèses qui sont en capacité de répondre à l’analyse précédente et autorisent l’élaboration d’un process ;
-
la mise en œuvre de ce dernier en précisant les différentes étapes d’une démarche méthodologique agençant et mobilisant divers outils ;
-
une considération sur les conditions de validation de cette nouvelle approche de l’initialisation de toute opération immobilière.
L'espace de la pratique ordinaire n'est pas tout à fait celui du physicien qui n'est pas tout à fait celui du géomètre. Car ce ne sont pas toutes les mêmes expériences ou opérations qui les définissent.
Paul Valéry.
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MOTS-CLÉS
KEYWORDS
building | BIM | building efficiency | fitness for use
DOI (Digital Object Identifier)
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Contexte
En anglais
6. Conclusion
L’organisation proposée de la conformation a un double intérêt. Elle permet d’abord de disposer d’un outil de validation d’un programme. Il s’agit alors de ce que l’on peut qualifier de mode d’évaluation. Mais, elle peut autoriser à terme de passer à un processus plus dynamique qui est celui de la conception. Dans cette situation, l’objectif est de participer à l’établissement du programme. En fait, ces deux situations résultent du moteur utilisé.
Pour bien comprendre ce qui distingue ces deux états, il faut revenir sur les attentes qui motivent le recours à chacune d’entre eux :
-
l’évaluation est relative à une hypothèse dont il s’agit de vérifier si elle peut aboutir à un résultat dit satisfaisant. L’objectif n’est donc pas de trouver la solution mais bien de savoir si une solution acceptable est possible ;
-
la conception, au contraire, est un processus de recherche de la meilleure solution face à un objectif considéré comme le but à atteindre et à satisfaire par toute une gamme de possibles. L’idée est d’être en capacité de pouvoir répondre et d’apporter un résultat.
Si, dans les deux cas, l’objet du traitement est le même c’est-à-dire la spécification d’une opération immobilière, les moyens pour y accéder sont forcément différents. Sous une autre forme, la logique est la même mais elle opère avec un temps distinct.
L’évaluation est d’ordre synchronique, alors que la conception est plutôt diachronique.
L’évaluation se construit sur la base d’un moteur d’optimisation sous contraintes.
En effet, il s’agit alors de trouver au moins une solution qui réponde à l’ensemble des critères imposés par le contexte. Au plan opératoire, il existe plusieurs solveurs multicritères qui ne nécessitent pas des temps de calcul trop conséquents. Pour être mis en œuvre de manière efficace, le corpus de règles doit être le plus complet et le plus riche possible. Tout l’intérêt de cette démarche est d’être en mesure d’affirmer qu’une réponse et envisageable pour autant qu’elle respecte les hypothèses retenues. C’est d’ailleurs là que réside aussi un avantage à cette procédure puisqu’elle autorise d’engager un dialogue avec les donneurs d’ordres sur la nature des règles retenues pour obtenir...
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Conclusion
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - KHAWAM (Z.) - L'Architecte face au BIM (Building Information Modeling). - [C3203] (2017).
-
(2) - GOBIN (C.) - Contruction et performances – Une nécessaire feuille de route. - [C8114] (2016).
-
(3) - GOBIN (C.) - Construction et coûts associés : vers une économie des coûts ignorés. - [C3053] (2009).
-
(4) - GOBIN (C.) - L'ingénierie concourante – Un nouveau professionnalisme. - [C3050] (2001).
ANNEXES
-
EGF-BTP Syndicat national des entreprises générales françaises de Bâtiment et de travaux publics
Plaquette signature, collection démarche d'écoconception
-
Advancity – La vision de la ville durable, feuille de route du pôle
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