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Article

1 - QU'APPELLE-T-ON « ÉLÉMENT MINCE »

2 - BREF HISTORIQUE

3 - LA RÉALISATION DES PANNES

4 - LES PANNES FORMÉES À FROID – PRINCIPALES SPÉCIFICITÉS

5 - LA CONCEPTION DES SYSTÈMES DE PANNELAGE

6 - DISPOSITIONS PARTICULIÈRES DE CONCEPTION ET ACCESSOIRES

7 - PANNES MAINTENUES PAR UN BAC DE COUVERTURE –ASPECTS DU CALCUL

8 - CONCLUSION

9 - GLOSSAIRE

Article de référence | Réf : C2570 v1

Bref historique
Pannes en éléments minces formés à froid - Comportement et calcul

Auteur(s) : Dominique SEMIN

Date de publication : 10 févr. 2021

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RÉSUMÉ

Dans la construction, il existe deux grandes familles de profils en acier : les profilés laminés à chaud et les profils formés à froid. Ces derniers sont aujourd'hui largement utilisés dans la construction et sont eux-mêmes répartis en deux grandes « familles » : les éléments plats (bacs nervurés pour couverture, bardages, bacs pour planchers collaborants ou dalles mixtes acier-béton) et les éléments longs (profilés pour pannes, lisses ou autres éléments structuraux d'ossatures).

Cet article se concentre sur l'utilisation d'éléments longs dans la fonction « panne support de couverture » pour présenter et comprendre les aspects essentiels de ces profils : incidence du formage, conception d'un système support de couverture (la panne et ses accessoires), cas des pannes maintenues par l'enveloppe.

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Auteur(s)

  • Dominique SEMIN : Ingénieur senior en constructions métalliques - Ingénieur Centrale Marseille (ex ESIM) - Ingénieur soudeur européen (EWE) - Ancien élève du CHEC

INTRODUCTION

Les éléments minces formés à froid sont utilisés de façon régulière dans les applications de pannes, lisses ou solives de plancher.

Pour mettre en évidence les particularités de ces produits, cet article va s’appuyer sur la fonction « panne de couverture ». Bien entendu, toutes les considérations développées relativement à ce rôle sont transposables aux autres utilisations.

Après avoir précisé la notion d’ « élément mince » et précisé la distinction à faire avec la notion de section de classe 4, l’article rappelle brièvement l’origine de ces produits et leur mode d’élaboration.

On examine ensuite l’incidence de l’opération de formage, d’une part, sur le matériau constitutif en introduisant la notion de limite d’élasticité apparente, et d’autre part, sur les caractéristiques du profil lui-même, du fait des rayons de pliage.

Le paragraphe suivant est consacré à la clarification des différentes instabilités susceptibles de concerner ce type de profil : voilement local des parois, flambement par distorsion des zones raidies de la section et flambement de la panne elle-même.

On aborde ensuite les aspects relatifs à la conception d’un pannelage, notamment l’interface entre la panne et la couverture, avec la notion de classe de construction. Sont également présentées les dispositions constructives usuelles.

Enfin, on présente la philosophie et les différentes étapes du calcul d’une panne maintenue continûment par le bac de toiture, ce qui représente la configuration la plus couramment rencontrée.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c2570


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2. Bref historique

Les premières utilisations d’éléments minces formés à froid dans la construction de bâtiments datent de la fin du XIXe siècle.

Leur essor a vu le jour suite aux travaux de recherche principalement menés aux États-Unis et en Grande Bretagne, notamment à partir des années 1960, en particulier sous l’impulsion du professeur George Winter (1907-1982).

Le premier texte encadrant ces produits date de 1946 (AISI – Design of Light Gauge Steel Structural Members) ; en France, de nombreuses publications ont accompagné l’apparition et l’utilisation progressive de ces produits, débouchant naturellement sur un premier texte en décembre 1978, le DTU P 22703 « Règles de calcul des éléments à parois minces en acier », traduisant ainsi un changement de statut de cette technique qui peut désormais être qualifiée de « conventionnelle ».

En France, dans les années 1970, les premières utilisations de profils minces dans des applications de pannelage ont suscité quelques réticences. Celles-ci trouvaient leur origine dans le peu de recul vis à vis de la pratique de ces produits (Z pour la plupart), la nouveauté des méthodes de calcul (voilement local) et la souplesse des profils lors de leur manutention qui souffrait de la comparaison avec les profilés traditionnels laminés à chaud.

La décennie 1980 a vu l’expansion de l’utilisation de ces profilés, notamment grâce à la parution du DTU et sous l’impulsion de tenants de procédés constructifs, principalement britanniques. Ceux-ci venaient concurrencer la démarche traditionnelle : les pannes et lisses n’étaient plus considérées comme des éléments constitutifs d’une ossature, calculées au cas par cas comme les autres éléments de la structure, mais comme un produit de construction incluant les profils (pannes ou lisses) et leurs accessoires (liernes, bretelles, échantignolles – voir § 6...

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    NORMES

    • Produits plats en acier revêtus en continu par immersion à chaud pour formage à froid – Conditions techniques de livraison - NF EN 10346 AFNOR - 2015

    • Produits plats laminés à chaud en acier à haute limite d’élasticité pour formage à froid – Partie 1 : Conditions techniques générales de livraison - NF EN 10149-1 AFNOR - 2013

    • Produits plats laminés à chaud en acier à haute limite d’élasticité pour formage à froid – Partie 2 : Conditions techniques de livraison des aciers obtenus par laminage thermomécanique - NF EN 10149-2 AFNOR - 2013

    • Produits plats laminés à chaud en acier à haute limite d’élasticité pour formage à froid – Partie 3 : Conditions techniques de livraison des aciers à l’état normalisé ou laminage normalisant - NF EN 10149-3 AFNOR - 2013

    • Calcul des structures en acier. Partie 1-1 : Règles générales et règles pour le bâtiment - NF EN 1993-1-1 AFNOR - 2005

    • Calcul des structures en acier. Partie 1-3 : Règles générales – Règles...

    ANNEXES

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