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1 - PROCESSUS DE BASE

2 - PROCESSUS DE SUPPORT

  • 2.1 - Processus de documentation
  • 2.2 - Processus de gestion de configuration
  • 2.3 - Processus d’assurance de la qualité
  • 2.4 - Processus de vérification
  • 2.5 - Processus de validation
  • 2.6 - Processus de revues
  • 2.7 - Processus d’audits
  • 2.8 - Processus de résolution de problème

3 - PROCESSUS ORGANISATIONNELS

4 - CONCLUSION

5 - ANNEXE A. LES TESTS DU LOGICIEL

  • 5.1 - Étapes de test
  • 5.2 - Familles de tests
  • 5.3 - Techniques de tests

6 - ANNEXE B. LES NORMES, LES STANDARDS, LES RÉFÉRENTIELS

  • 6.1 - DO-178B/ED-12B
  • 6.2 - DoD-STD-2167

7 - ANNEXE C. LA QUALIMÉTRIE

Article de référence | Réf : R8080 v1

Processus de base
Qualité des logiciels industriels

Auteur(s) : Élisabeth WALTI

Date de publication : 10 juin 1998

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Auteur(s)

  • Élisabeth WALTI : Consultant en qualité des logiciels - Responsable de secteur à la Société Qualience

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INTRODUCTION

Parler de qualité est le plus souvent trop abstrait. Il semble plus facile d’aborder la question de la qualité par la non-qualité. Chacun a pu voir dans la vie de tous les jours ou dans le milieu professionnel, les effets de la non-qualité. Les conséquences sont aussi bien au niveau des coûts, des délais que des personnes et des biens.

Comme exemple grand public, le logiciel Socrate de la SNCF, dont la mise en œuvre a été laborieuse, a beaucoup compliqué la vie des utilisateurs et des usagers, et a profondément nui à l’image de l’entreprise. L’exemple du premier tir d’Ariane 5 vient également à l’esprit. Ces deux faits sont connus de tous, en raison de leur importante couverture médiatique, mais de nombreux autres exemples se rencontrent tous les jours et par tout un chacun.

Un état d’esprit encore assez répandu dans le domaine du logiciel laisse entendre que la qualité coûte trop cher, retarde le développement, ... et la décision de réaliser en premier le produit (exécutable) et ensuite le reste (documentation, tests, etc.) en fonction du temps restant est encore très souvent d’actualité.

En fait, la qualité n’est pas une entité précise et délimitée à un instant du développement mais doit faire partie intégrante de la manière d’être, et se faire tout au long du cycle de vie d’un produit.

Il semble intéressant de préciser que des secteurs industriels, développant des logiciels sécuritaires comme l’aéronautique par exemple, ont depuis longtemps mis en place des méthodes répondant à des besoins de rigueur et donc de qualité. L’apparition de standards a permis de quantifier les besoins et les attentes de chacun et servent de référence au moment des phases d’acceptation.

Depuis quelques années, le concept de qualité totale est apparu sur le marché. Les entreprises voulant rattraper leur retard se sont lancées dans des recherches d’amélioration à travers l’ISO 9000, CMM, SPICE, etc. Ces démarches sont loin d’être négatives, les apports sont plus que positifs. Il faut cependant signaler des échecs cuisants, induits le plus souvent par une non-communication interne à l’entreprise. Faire avancer à marche forcée tout le personnel, sans explication et sans tenir compte de leur point de vue, est la garantie d’un échec. La mise en place d’un système qualité propre à une entreprise, ou à un secteur déterminé, s’il est bien compris et approprié, ne peut être que positive.

Pour faciliter l’approche, et dans un souci de normalisation, il paraît plus simple de prendre le cycle de vie du logiciel et de passer en revue tous les processus le constituant pour en faire ressortir les points qualité. La norme internationale ISO 12207 « Processus du cycle de vie du logiciel » peut servir de trame dans la suite de la présentation. Cette norme regroupe les activités qui doivent être mises en œuvre pendant le cycle de vie, en cinq processus de base, huit processus de support et quatre processus organisationnels.

L’avantage de cette norme est de ne pas se limiter au développement pur du logiciel, mais de le mettre dans le contexte de l’entreprise. Un autre avantage, qui peut être déstabilisant au premier abord, est de ne proposer aucun modèle de cycle de vie, laissant à l’utilisateur la liberté de choix en fonction de son besoin.

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De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-r8080


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1. Processus de base

1.1 Processus d’acquisition

Sous cette appellation est rassemblé l’ensemble des activités à réaliser par l’acquéreur. Il faut noter que leur présence comme processus à part entière du cycle de vie est relativement récente. Néanmoins, ces activités existaient au sein de l’entreprise. Ce nouvel éclairage ne doit que les formaliser davantage.

Ce processus comprend trois grandes phases.

  • La contractualisation

    Il s’agit de l’initialisation, l’appel d’offres et le contrat. C’est-à-dire de toutes les activités menant à la signature du contrat.

    Cette phase est très importante dans la mesure où elle est la pierre angulaire de la réussite du futur projet. La qualité ici intervient à travers le sérieux des études préalables, les critères de choix du fournisseur et les décisions prises, la documentation et les comptes rendus de réunions, l’appel à des experts pour des points nouveaux ou très particuliers.

    Exemple

    si le contrat doit être fait avec une entreprise étrangère, il peut être important de contacter un juriste pour connaître les particularités à spécifier dans le contrat.

    C’est également pendant cette phase que les exigences qualité (relatives au produit ou à la prestation, au suivi ou à l’acceptation) envers le fournisseur sont à définir de la façon la plus exhaustive possible.

    Pour les entreprises mettant en place un système qualité conforme à l’ISO 9000, cette étape doit être complètement décrite dans une procédure, qui doit ensuite être appliquée.

  • Le suivi

    La seconde phase est le suivi du fournisseur. Cette activité qui doit courir tout au long du développement est parfois laissée en sommeil, le plus souvent par manque de temps ou par excès de confiance.

    L’intervention de l’acquéreur sous la forme de la participation à des réunions d’avancement régulières, même espacées dans le temps peut suffire à éviter un écart final que ce soit au niveau du produit ou de sa date effective de livraison.

    Exemple

    la spécification du produit demandait : « la possibilité d’écrire sur deux écrans de format différent ». Le fournisseur...

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NORMES

  • Technologies de l’information – Concepts et guide d’introduction – Évaluation de processus de logiciel – Partie 1. - ISO/CEI XP TR 15504-1:1998 -

  • Technologies de l’information de référence pour les processus et l’aptitude de processus – Évaluation de processus de logiciel – Partie 2. - ISO/CEI XP TR 15504-2:1998 -

  • Technologies de l’information – Réalisation d’une évaluation – Évaluation de processus de logiciel – Partie 3. - ISO/CEI XP TR 15504-3:1998 -

  • Technologies de l’information pour la réalisation d’évaluations – Évaluation de processus de logiciel – Partie 4. - ISO/CEI XP TR 15504-4:1998 -

  • Technologies de l’information – Modèle d’évaluation et guide des indicateurs – Évaluation de processus de logiciel – Partie 5. - ISO/CEI XP TR 15504-5:1999 -

  • Technologies de l’information de la compétence des évaluateurs – Évaluation de processus de logiciel – Partie 6. - ISO/CEI XP TR 15504-6:1998 -

  • ...

ANNEXES

  1. 1 Modèles

    1 Modèles

    Capability Maturity Model for Software (CMM)

    Software Process Improvement and Capability DEtermination (SPICE) (ISO)

    HAUT DE PAGE

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