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Article

1 - PRESCRIPTIONS POUR REJETS D'ÉPURATION D'EAUX URBAINES

2 - CHOIX DES FILIÈRES TECHNIQUES

3 - CALCUL DES DÉBITS D'EAUX USÉES DOMESTIQUES

  • 3.1 - Débits maximaux d'avenir
  • 3.2 - Débits moyens actuels

4 - RELÈVEMENT EN TÊTE DE L’INSTALLATION

5 - FILIÈRES DE PRÉTRAITEMENT

6 - CONCLUSION

| Réf : C5220 v2

Prescriptions pour rejets d'épuration d'eaux urbaines
Traitement des eaux résiduaires des agglomérations - Concepts et relevage

Auteur(s) : Jean-Marc BERLAND

Date de publication : 10 févr. 2014

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Auteur(s)

  • Jean-Marc BERLAND : Docteur en sciences et techniques de l’Environnement de l’École Nationale des Ponts et Chaussées - Chef de Projet à l’Office International de l’Eau – CNIDE – Limoges (France)

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INTRODUCTION

L’application et le respect de la directive du Conseil du 21 mai 1991, relative au traitement des eaux résiduaires urbaines, constituent toujours un enjeu majeur pour la France. Cette directive est une des pièces maîtresses de la politique environnementale de l'Union européenne.

L'une des dispositions de ce texte est l'obligation, pour les agglomérations, de mettre en place un système de collecte des eaux usées, obligatoirement associé à un système de traitement des eaux usées.

Le respect de ces obligations devait se mettre en place de manière progressive. Il s'agissait d'équiper :

  • avant le 31 décembre 1998, les agglomérations de plus de 10 000 EH rejetant leurs effluents dans une zone sensible ;

  • avant le 31 décembre 2000, les agglomérations de plus de 15 000 EH qui ne rejettent pas leurs effluents dans des zones sensibles ;

  • avant le 31 décembre 2005, les agglomérations de 2 000 EH à 10 000 EH, ou de 2 000 EH à 15 000 EH non concernées par les échéances de 1998 et de 2000.

En ce qui concerne l'échéance de 2005, la directive oblige les agglomérations de 2 000 EH à 10 000 EH qui rejettent dans une zone sensible, et jusqu'à 15 000 EH pour celles qui ne rejettent pas leurs effluents en zone sensible, à mettre en place un système de collecte et de traitement secondaire (pour les rejets en eau douce ou en estuaire), ou un système de collecte et de traitement approprié (pour les rejets en eaux côtières).

Néanmoins, la directive permet, lorsque l'installation d'un système de collecte ne se justifie pas, soit parce qu'il ne présente pas d'intérêt pour l'environnement, soit parce que son coût est excessif, de mettre en place des systèmes d'assainissement individuels, ou d'autres systèmes appropriés assurant un niveau identique de protection de l'environnement.

Par ailleurs, l'obligation de mettre en place un traitement ne se limite pas aux agglomérations de plus de 2 000 EH. Il est précisé, dans la directive, que les agglomérations de moins de 2 000 EH, ayant un système de collecte, mettent en place un traitement approprié de leurs effluents avant le 31 décembre 2005.

Le présent ensemble de trois articles présente les différentes techniques de traitement des eaux usées qui permettent de respecter les différentes obligations de cette directive.

C’est avant tout vers ces différentes techniques qu’il faudra se tourner pour remplacer une (ou plusieurs, en cas de regroupement des effluents) station(s) d’épuration vétuste(s), ou quand il faudra construire une station pour une nouvelle zone d’urbanisation, ou dans une zone non encore desservie par telle station de traitement des eaux résiduaires urbaines.

Ce premier article aborde les aspects suivants :

  • prescriptions relatives aux rejets provenant des stations d'épuration d'eaux urbaines ;

  • choix des filières techniques ;

  • calcul des débits des eaux usées domestiques ;

  • relèvement en tête de l’installation ;

  • filières de prétraitement.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-c5220


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1. Prescriptions pour rejets d'épuration d'eaux urbaines

Les prescriptions instaurées par la directive « eaux résiduaires urbaines » pour agglomérations comprises entre 2 000 et 10 000 EH sont résumées dans les tableaux 1 et 2.

On appliquera la valeur de la concentration ou le pourcentage de réduction.

Les analyses relatives aux rejets provenant du lagunage doivent être effectuées sur des échantillons filtrés. Toutefois, la concentration du total des matières solides en suspension dans les échantillons d'eau non filtrée ne doit pas dépasser 150 mg/L.

Remarques

Il est possible d'appliquer la valeur de concentration ou le pourcentage de réduction en se basant sur la BDO5 ou la DCO, ou bien encore les deux.

Une exception est faite pour le lagunage. En effet, les analyses des rejets provenant de ce type d'installation doivent être effectuées sur des échantillons filtrés. Toutefois, la concentration du total des matières solides en suspension dans les échantillons d'eau non filtrée ne doit pas dépasser 150 mg/L.

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - BERLAND (J.-M.), BOUTIN (C.), MOLLE (P.), COOPER (P.) -   Guide des procédés épuratoires extensifs d'épuration des eaux usées adaptés aux petites collectivités  -  OIEau ; Commission Européenne – DGXI (2001).

  • (2) - ALEXANDRE (O.), BOUTIN (C.), DUCHENE (P.), LAGRANGE (C.), LAKEL (A.), LIENARD (A.), ORDITZ (D.) -   *  -  . – Document technique FNDAE n° 22 Filières d'épuration adaptées aux petites collectivités ; ministère de l'Agriculture et de la pêche (1998).

  • (3) - Agence de l’Eau Rhin-Meuse -   *  -  . – Procédés d’épuration des petites collectivités du bassin Rhin-Meuse : éléments de comparaison techniques et économiques (2007).

  • (4) - CHABAUD (S.) -   Influence du biofilm sur les performances des systèmes de traitement par infiltration dans le sol : application à l'assainissement non collectif  -  Thèse de Doctorat, Discipline : Sciences pour l'ingénieur, Spécialité : Génie des Procédés, Université de Nantes Faculté des Sciences et Techniques, École Doctorale « Mécanique, Thermique, Génie Civil » (2007).

  • ...

1 Outils logiciels

  • Protocole GMP : protocole pour la modélisation du fonctionnement des stations d'épuration à boues activées

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2 Sites Internet

  • Différents documents techniques concernent les stations de traitement des eaux usées sur le site toujours mis à jour du Fonds national pour le développement des adductions d'eau (FNDAE)

    http://www.fndae.fr

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