Présentation
Auteur(s)
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Alain COL : Responsable Mise en forme tôles minces au Laboratoire d’études et développement des produits plats (LEDEPP) de la société Sollac
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Lire l’articleINTRODUCTION
On entend par tôle un produit métallique plat, qui peut se présenter sous forme de feuilles ou de bobines. Examinons le plus complètement possible les différents types de tôles formables, en donnant le sens le plus large à ce dernier mot.
Classons ci‐dessous, très approximativement et pour des conditions moyennes d’application, les principaux modes de formage des produits plats dans un ordre de difficulté croissante, tant en termes de besoin de ductilité que de complexité de mise en œuvre :
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le cintrage (cf. article Formage des tôles fortes [B 7 630]) ;
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le pliage (cf. articles Formage à la presse [B 7 510] et Presses [B 7 570]) ;
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le profilage, qui fait appel aux mêmes propriétés (cf. article Données numériques sur les aciers inoxydables [M 323], Filage de l’acier et des métaux difficiles à déformer [M 640] et Mise en forme de l’aluminium. Laminage [M 650], Mise en forme de l’aluminium. Filage ou extrusion [M 651], Mise en forme de l’aluminium. Tréfilage et étirage [M 652] ;
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le filage par choc (cf. article Mise en forme de l’aluminium. Laminage [M 650], Mise en forme de l’aluminium. Filage ou extrusion [M 651], Mise en forme de l’aluminium. Tréfilage et étirage [M 652] ;
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le repoussage (cf. article Formage des tôles fortes [B 7 630]) ;
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l’hydroformage ;
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le formage par explosion (cf. article Formage par explosif [B 7 585]) ;
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l’étirage ou repassage (cf. article Étirage à froid de tubes d’acier [M 636]) ;
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l’emboutissage (cf. article Aptitude à l’emboutissage des tôles minces [B 7 530]) ;
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le formage dans le domaine superplastique (cf. article Superplasticité [M 613]).
Ces différents articles proviennent du présent traité ou du traité Matériauxmétalliques.
On citera les principales normes, on tentera de délimiter le domaine de formage et de donner quelques applications significatives. Les tableaux simplifiés ne sont présentés qu’à titre indicatif. Extraits des normes en vigueur, ils ont été ramenés à l’essentiel et ne dispensent pas de consulter les documents originaux.
Remarque : pour les aciers, on trouve en service au moment de la rédaction des normes NF A... classiques, des normes NF EN... datant de quelques années et des normes NF EN... postérieures à novembre 1992. Or, le système de désignation des nuances est différent pour chacune de ces périodes ; il en résulte une grande confusion. Il faut s’attendre encore à de très nombreuses révisions durant la décennie en cours (consulter également l’article Désignation normalisée des aciers [M 302] dans le traité Matériaux métalliques).
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3. Aciers inoxydables
Ces aciers alliés (au moins au chrome) constituent, là encore, une très vaste collection de nuances qui ne peuvent être traitées de façon exhaustive (pour plus de détails, cf. article Aciers inoxydables. Critères de choix et structure [M 4 540] dans le traité Matériaux métalliques). On simplifiera en considérant les quatre grandes catégories répertoriées ; martensitique, ferritique, austénitique et austéno‐ferritique, qui sont toutes réunies au sein de la norme EN 10088-1, ne contenant pas moins de 83 qualités ! Les caractéristiques mécaniques des produits plats sont disponibles dans la norme EN 10088-2.
3.1 Aciers inoxydables martensitiques
La phase martensite est d’une grande dureté, donc peu ductile. Il s’ensuit que ces aciers ne sont pas très adaptés au formage. On peut considérer qu’ils peuvent subir tout au plus des pliages à chaud ; ils sont surtout utilisés en coutellerie où la mise en forme relève essentiellement du matriçage ou de l’estampage.
HAUT DE PAGE3.2 Aciers inoxydables ferritiques
Ils ont, comme leur nom l’indique, une structure ferritique qui les rapproche des aciers doux préalablement étudiés ; ils se prêtent donc bien à l’emboutissage. On distingue deux catégories :
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les aciers dits semi‐ferritiques (tableau 16) du genre 430 (X6Cr17) ont des performances moyennes en expansion (mieux vaut limiter l’amincissement à 12 %) mais bonnes en rétreint du fait d’un coefficient d’anisotropie rmoy raisonnable, pouvant atteindre 1,5, ce qui permet d’obtenir un rapport de réduction de presque 50 %. Cette qualité est aussi utilisée à la fabrication des pièces de monnaie par matriçage. Il existe une nuance 409 (X2CrTi12) moins chargée en chrome...
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