| Réf : H7005 v1

Conclusion
Autonomie des objets virtuels

Auteur(s) : Jacques TISSEAU, Marc PARENTHOËN, Fabrice HARROUET

Date de publication : 10 août 2007

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RÉSUMÉ

L’autonomisation des modèles numériques contribue à peupler les environnements virtuels d’une vie artificielle qui renforce l’impression de réalité. La mise en œuvre de ce principe d’autonomie passe par une approche multi-agent participative. De telles simulations multi-agents participatives autorisent un nouveau type d’investigation : l’expérimentation in virtuo, qui ouvre de nouveaux champs d’exploration, d’investigation et de compréhension du réel. Cette expérimentation in virtuo vient compléter nos moyens d’investigation classiques que sont les expérimentations in vivo et in vitro, ou encore les calculs in silico.

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Auteur(s)

  • Jacques TISSEAU : Professeur d’université - Directeur du Centre européen de réalité virtuelle

  • Marc PARENTHOËN : Maître de conférences

  • Fabrice HARROUET : Maître de conférences - Laboratoire d’Informatique des Systèmes Complexes, Plouzané

INTRODUCTION

Dans ce dossier, nous érigeons en principe l’autonomisation des modèles numériques qui composent un univers virtuel ; cette autonomisation contribue ainsi à peupler les environnements virtuels d’une vie artificielle qui renforce l’impression de réalité . La mise en œuvre de ce principe d’autonomie (paragraphe 2) passe par une approche multi-agent participative (paragraphe 3). De telles simulations multi-agents participatives autorisent un nouveau type d’investigation : l’expérimentation in virtuo, qui ouvre de nouveaux champs d’exploration, d’investigation et de compréhension du réel. Cette expérimentation in virtuo vient compléter nos moyens d’investigation classiques que sont les expérimentations in vivo et in vitro, ou encore les calculs in silico.

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De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-h7005


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4. Conclusion

Le concept d’autonomie vient ainsi compléter le concept de présence au sein du noyau conceptuel de la réalité virtuelle. Cette autonomie s’appuie sur un principe selon lequel l’autonomisation des modèles numériques qui constituent les univers virtuels est indispensable à la réalité de ces univers.

L’autonomisation des modèles conduit à les doter de moyens sensorimoteurs, de moyens de communication et de moyens de coordination perceptions-actions. Cette autonomie par conviction s’avère être une autonomie par essence pour les modèles d’organismes, une autonomie par nécessité pour les modèles de mécanismes, et une autonomie par ignorance pour les modèles de systèmes complexes caractérisés par une grande diversité de composants, de structures et d’interactions. L’utilisateur humain est représenté au sein de l’univers virtuel par un avatar, modèle parmi les modèles, dont il contrôle les coordinations perceptions-actions. Il est en relation avec son avatar par l’intermédiaire d’un langage et d’interfaces comportementales adaptées qui rendent possible la triple médiation des sens, de l’action et du langage. Ainsi, par une sorte d’empathie numérique, il acquiert un sentiment de présence au sein de l’univers virtuel dont le rendu multisensoriel est celui, réaliste, des images numériques de synthèse : 3D, sonores, tactiles, kinésthésiques, proprioceptives, animées en temps réel et partagées sur les réseaux informatiques. Ainsi, selon la métaphore de Pinocchio, l’homme, plus autonome car libéré en partie du contrôle de ses modèles, participe pleinement à ces réalités virtuelles : de simple spectateur, il devient acteur et même créateur de ces mondes virtuels en évolution.

Ce principe d’autonomie nous a conduit à modéliser les univers virtuels par des systèmes multi-agent dont les évolutions donnent lieu à des simulations auxquelles l’homme participe. Nous disposons aujourd’hui, avec les simulations multi-agent participatives de la réalité virtuelle, de véritables laboratoires virtuels dans lesquels nous pouvons mener un nouveau type d’expérimentation, à moindre coût et sans danger : l’expérimentation in virtuo. Cette expérimentation in virtuo vient compléter nos moyens d’investigation classiques que sont les expérimentations in vivo et in vitro, ou encore...

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