Présentation
Auteur(s)
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Martine WÉRY : Ingénieur électrochimiste du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) - Docteur en chimie physique - Maître de conférence au département Chimie de l’IUT de Besançon-Vesoul
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Lire l’articleINTRODUCTION
La rénovation de pièces revêtues de dépôts organiques ou métalliques est un problème auquel sont confrontés tous les applicateurs. En dépit de toutes les améliorations apportées tant en traitements de surface par voie humide (revêtements électrolytiques et/ou chimiques) ou par voie sèche que dans le domaine des revêtements organiques, il peut se produire des défectuosités nécessitant l’élimination des revêtements non conformes. Si certains de ces défauts sont imputables à une mauvaise préparation de la surface avant traitement (la qualité d’un traitement de surface quel qu’il soit dépendant des caractéristiques physico-chimiques de la surface sur lequel il sera édifié), d’autres raisons prévalent. Certaines sont liées aux problèmes d’encrassement de supports ou autres éléments de transport des pièces et dont la présence peut occasionner des dysfonctionnements importants. Les autres sont liées à l’élimination d’un revêtement dégradé, terni ou nécessitant un remplacement.
La rénovation de matériaux revêtus présente deux formes d’application dans le secteur du traitement des surfaces métalliques :
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le délaquage ou l’élimination d’un revêtement organique sur un substrat métallique ;
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la démétallisation ou l’oxydation d’un revêtement métallique sur un substrat métallique.
Dans tous les cas, il s’agira d’enlever le revêtement sans altérer le substrat, par un procédé adapté respectant le personnel et l’environnement.
L’étude complète du sujet comprend les articles :
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M 1455 – Décapage des métaux ;
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M 1456 – Décapage chimique des surfaces métalliques ;
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M 1457 – Décapage mécanique des surfaces métalliques ;
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M 1458 – Traitements des matériaux revêtus (le présent article) ;
-
Doc. M 1459 – Décapage.
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1. Délaquage
D’une manière générale, trois raisons justifient le recours au délaquage :
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l’application d’un revêtement filmogène défectueux, imputable à un dysfonctionnement lors :
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de la préparation de surface (opérations de dégraissage ou de décapage mais aussi de phosphatation ou de chromatation avant mise en peinture),
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de l’application du revêtement (mauvais réglage des conditions opératoires, incompatibilité des revêtements organiques... ou bien présence de poussières par exemple),
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de la manipulation ou du stockage (oxydation due à un degré hygrométrique important, rayures consécutives au transport à une opération) ;
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le remplacement d’un revêtement ancien. La nature des composés peut être diverse. Il peut s’agir de vernis, de peintures, de résines thermodurcissables ou de cataphorèse ;
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l’élimination d’un revêtement indésirable lors d’opérations de maintenance. Aux opérations de mise en peinture, sont généralement associées les problèmes d’accumulation de peintures sur le matériel de transport et d’accrochage des pièces (crochets, balancelles et autres éléments de support). Lors des applications des revêtements au trempé ou par pulvérisation électrostatique par exemple, les équipements de production mis en œuvre subissent, au même titre que les pièces, le traitement de surface dont les cycles successifs finissent par créer de fortes épaisseurs de revêtement préjudiciables au bon déroulement des opérations de traitements de surfaces (mauvais revêtement ou risque de charge électrostatique consécutive à une isolation des pièces par leurs supports revêtus et isolés). C’est probablement la forme la plus importante des opérations de délaquage.
Le délaquage est mis en pratique sous trois formes différentes : le délaquage chimique, le délaquage mécanique et le délaquage par la chaleur.
1.1 Délaquage chimique
Les traitements chimiques que l’on est amené à réaliser dans ces opérations sont fondés sur le principe du développement de réactions dans le polymère et/ou à l’interface polymère/substrat :
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en réduisant ou annihilant l’adhérence et...
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