Présentation
Auteur(s)
-
Joseph ENDLÉ † : Ingénieur de l’École Nationale Supérieure d’Électrochimie et d’Électrométallurgie de Grenoble - Licencié ès Sciences Physiques - Ingénieur de Recherche au Centre de Recherches du Fer-Blanc
-
Philippe AUBRUN : Ingénieur Chimiste de l’École Supérieure de Physique et Chimie Industrielles de la Ville de Paris - Docteur ès Sciences Physiques - Directeur Technique au Centre de Recherches du Fer-Blanc, Sous-Directeur à Sollac
Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleINTRODUCTION
L’étamage par immersion, ou au trempé, est un procédé très ancien utilisé pour recouvrir des métaux. Ce procédé, d’une application très simple à cause du bas point de fusion de l’étain (232 oC), est cependant de plus en plus délaissé au profit de l’étamage électrolytique (article Aciers pour emballage [M 7 960] dans ce traité) qui permet de mieux adapter l’épaisseur du revêtement à l’usage envisagé.
L’emploi de l’étamage au trempé se justifie encore grâce à la grande qualité des revêtements que l’on peut obtenir avec un équipement très simple ne nécessitant que peu de frais d’investissement.
Les revêtements d’étain résistent bien aux acides organiques des milieux alimentaires et, comme les sels d’étain ne sont pas toxiques, l’étamage est particulièrement indiqué pour la protection des métaux dans les industries alimentaires. Ces revêtements possèdent, en outre, une assez bonne résistance à la corrosion atmosphérique.
Les revêtements d’étain facilitent l’assemblage par soudure aux alliages étain- plomb, ce qui justifie leur emploi avant soudage ou avant application d’alliages antifriction.
DOI (Digital Object Identifier)
Cet article fait partie de l’offre
Traitements des métaux
(134 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Présentation
1. Présentation générale
1.1 Caractéristiques des revêtements obtenus
Les revêtements obtenus par étamage au trempé comprennent, en partant de la surface du métal à revêtir, une couche de combinaison intermétallique et une couche d’étain. L’épaisseur de la couche intermétallique demeure faible devant celle de la couche d’étain.
L’étamage au trempé ne peut être appliqué qu’aux aciers extra- doux et doux (contenant peu d’éléments d’alliage), au cuivre, à la plupart des alliages de cuivre (laiton et bronze par exemple) et à la fonte. Certains aciers et bronzes spéciaux (bronzes d’aluminium), le zinc et ceux de ses alliages qui ont une forte teneur en zinc, ne peuvent être étamés par ce procédé, sauf s’ils ont été préalablement revêtus d’une mince couche de nickel électrolytique.
À l’interface entre le substrat et l’étain se forment des combinaisons intermétalliques ; sur les métaux ferreux, celles-ci ont pour formule FeSn2 et, sur les métaux cuivreux, Cu6Sn5 et Cu3Sn.
en effet, on peut observer que les températures (de l’ordre de 300 oC) et les courts temps de séjour ne permettent que la formation du composé voisin de l’étain pur dans le diagramme d’équilibre correspondant (article Diagrammes d’équilibre. Alliages binaires [M 70] dans ce traité). Dans le cas du fer, on n’a jamais trouvé d’autre composé que FeSn2 .
Quand l’étamage a été convenablement réalisé, une couche continue de combinaison couvre le métal de base. Dans le cas d’une mauvaise préparation de la pièce, la couche de combinaison est discontinue et la couche d’étain aussi, car ce dernier ne mouille pas le métal si cette couche intermédiaire ne s’est pas formée.
L’épaisseur moyenne du revêtement habituellement obtenu par étamage au trempé est de 7,5 à 40 µm. Avec des installations...
Cet article fait partie de l’offre
Traitements des métaux
(134 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Présentation générale
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - HEDGES (E.S.) - Tin and its alloys - (L’étain et ses alliages). 424 p., Vaste bibliographie, Edward Arnold Ltd (1960).
-
(2) - THWAITES (C.J.) - Practical hot-tinning. - International Tin Research Institute.
-
(3) - HOARE (W.E.) - Tinplate handbook et son édition française Manuel du fer-blanc. - Centre Information Étain et International Tin Research Institute.
-
(4) - ROCQUET (P.) - Flux inclusions in hot dipped tin coatings (Inclusions de flux dans les revêtements d’étain au trempé à chaud). - 8 p., 16 fig., bibl. (8 réf.), International Tin Research Institute (1938).
-
(5) - PRICE (J.W.), HOARE (W.E.) - Determining the thickness of tin coatings (Détermination de l’épaisseur des revêtements d’étain). - Centre Information Étain et International Tin Research Institute.
Syndicat National des Fabricants d’Articles Galvanisés et Étamés.
HAUT DE PAGE
Centre d’Information de l’Étain.
HAUT DE PAGE
International Tin Research Institute.
HAUT DE PAGECet article fait partie de l’offre
Traitements des métaux
(134 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive