Présentation
Auteur(s)
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Anne VINCENT
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Jean-Michel OMBROUCK
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Pierre CONTANT : France Télécom - Branche Développement - Centre National d’Études des Télécommunications (CNET)
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Lire l’articleINTRODUCTION
L’usage des technologies de l’Internet, d’abord réservé aux universitaires, s’est étendu au grand public et aux entreprises. Celles-ci ont adapté les technologies multiples de l’Internet (messagerie, serveurs Web, outils de travail coopératifs...) à leurs besoins internes pour mettre en place des Intranets, ces Intranets pouvant parfois s’ouvrir partiellement aux partenaires de l’entreprise (clients, fournisseurs, organismes financiers ou administratifs) sous forme d’Extranet (figure 1).
L’annuaire a, bien sûr, un rôle central à jouer dans cette démarche pour identifier les différents correspondants et leurs moyens de communication. Il peut également contribuer, comme nous le verrons un peu plus loin, à améliorer la sécurité. L’adoption d’un standard d’annuaire LDAP permet désormais aux entreprises de mettre en place plus simplement, et à plus faible coût, un annuaire d’entreprise. La communauté Internet, à l’origine de ce standard, s’est fortement inspirée des travaux de l’ITU et de l’ISO sur les annuaires connus sous le terme X.500. Les concepteurs de LDAP ont donc voulu, en simplifiant X.500, promouvoir l’usage des annuaires. Ce pari a été tenu puisque, à la suite de Netscape, de nombreux supporters comme Novell, Banyan, AT&T, Microsoft se sont ralliés à ce standard. La disponibilité d’implementations et d’interfaces de programmation gratuites, comme celles de l’Université du Michigan, ont également fortement contribué au succès commercial de LDAP.
Cet article ne présente pas de façon exhaustive les normes et standards relatifs aux annuaires mais tente de fournir une vision synthétique qui pourra donner rapidement au lecteur un aperçu de ce qu’est un annuaire standardisé. En particulier, les auteurs se sont plutôt attachés à décrire le « À quoi ça sert ? » que le « Comment ça marche ? ». L’objectif de ce texte est donc un peu différent de celui des documents de standardisation qui ont, par essence, la vocation inverse. Dans cette démarche, les auteurs ont parfois été amenés à donner quelques conseils d’utilisation de certaines fonctions d’un annuaire. Dans le texte, ces points de vue commencent en général par les mots « En pratique » ; ils n’engagent bien entendu que leur auteur.
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Présentation
5. Précisions sur le modèle d’information
5.1 Précisions et exemple
Ce paragraphe apporte quelques précisions sur les notions de classes d’objets et d’attributs définies au paragraphe 2. Il détaille également les règles qui constituent un schéma d’annuaire. Afin d’illustrer ces règles, ce paragraphe donne un exemple de schéma d’annuaire basé sur les principales classes d’objets normalisées. Ensuite, il présente les pseudonymes et les attributs collectifs. Enfin, il décrit une application possible de l’ensemble de ces notions à un annuaire de Gamma.
HAUT DE PAGE5.2 Précisions sur les classes d’objets
Le paragraphe 2 de ce document présente les classes d’objets telles qu’elles sont définies dans la version 88 des normes X.500. L’édition 1993 précise ces notions en définissant trois catégories de classes :
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les classes d’objets abstraites (abstract object classes ) ;
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les classes d’objets structurelles (structural object classes ) ;
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les classes d’objets auxiliaires (auxiliary object classes ).
Les classes d’objets abstraites ne sont utilisées que pour définir des sous-classes : aucune entrée (donc aucun objet du monde réel) n’appartient uniquement à une classe abstraite. Pour comprendre la notion de classe abstraite, l’on...
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