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Article

1 - CARACTÉRISTIQUES RADIATIVES DES MST

2 - MILIEUX EN MASSE, HOMOGÈNES, NON DIFFUSANTS, ISOTHERMES, EN ETL

3 - MST QUELCONQUES. BILANS POUR LE RAYONNEMENT ET LE MATÉRIAU

  • 3.1 - Équation de transfert radiatif. Bilan de flux radiatif monochromatique
  • 3.2 - Vecteur flux surfacique radiatif. Bilan de flux pour le MST
  • 3.3 - Modèle du mur semi-transparent

4 - RÉSOLUTION DE L’ÉQUATION DE TRANSFERT RADIATIF. EXEMPLES DE COUPLAGE

5 - APPLICATIONS À DES ISOLANTS ET À DES FEUILLES DE VERRE

6 - CONCLUSION

7 - ANNEXE 1 : COMPOSITION DES MILIEUX ÉTUDIÉS

8 - ANNEXE 2 : FACTEURS MONOCHROMATIQUES DIRECTIONNELS « POLARISÉS » : RÉFLECTIVITÉ À UNE INTERFACE ; RÉFLECTANCE, ABSORPTANCE ET TRANSMITTANCE D’UNE LAME

9 - ANNEXE 3 : FACTEURS MONOCHROMATIQUES HÉMISPHÉRIQUES ET GÉOMÉTRIQUES MOYENS D’UN MST HOMOGÈNE, ISOTHERME, NON DIFFUSANT, EN ETL

| Réf : B8215 v1

Applications à des isolants et à des feuilles de verre
Rayonnement thermique des matériaux semi-transparents

Auteur(s) : Magdeleine HUETZ-AUBERT, Sorïn KLARSFELD, Philippe de DIANOUS

Date de publication : 10 mai 1995

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Auteur(s)

  • Magdeleine HUETZ-AUBERT : Docteur ès Sciences - Directeur de Recherche Émérite au Centre National de la Recherche Scientifique

  • Sorïn KLARSFELD : Docteur de l’Université de Paris - Ancien Chef de Laboratoire à Saint-Gobain Recherche

  • Philippe de DIANOUS : Ingénieur de Recherche, ISOVER Saint-Gobain, CRIR, Rantigny (pour l’annexe 2)

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INTRODUCTION

Ce texte fait suite à l’article consacré au rayonnement thermique des matériaux opaques [1]. Pour ces derniers, les interactions rayonnement-matière, c’est‐à‐dire les processus de réflexion, d’absorption et d’émission sont considérés comme des phénomènes de surface ou d’interface.

Un milieu semi-transparent (MST) est susceptible, non seulement de réfléchir à sa « surface » une fraction d’un rayonnement incident, mais aussi sur une distance appréciable, voire sur toute son épaisseur, d’absorber, de diffuser ou de transmettre l’autre fraction et simultanément d’émettre. Une étude de la propagation du rayonnement à l’intérieur de la matière, inutile pour les matériaux opaques, est donc indispensable dans le cas d’un MST.

Les définitions des grandeurs physiques (coefficients, facteurs monochromatiques...) et les équations (équation de transfert radiatif, bilan de flux pour le MST...) des trois premiers paragraphes sont valables pour tous les MST. Mais les particularités physiques propres aux milieux gazeux avec ou sans particules et leurs conséquences sur le traitement théorique ne seront pas examinées ici et feront l’objet d’un autre article. Les exemples de caractéristiques radiatives 1, d’approximations 4 et d’applications 5 sont réservés à des matériaux denses, solides ou liquides ; de même, seul le couplage du rayonnement avec la conduction est examiné. Autrement dit, le présent article est orienté essentiellement vers ce que l’on appelle, non plus milieux, mais matériaux semi-transparents (également MST) sous deux formes possibles : l’une, dite en masse ou en bloc, concerne par exemple les verres, les céramiques, les semi-conducteurs, les matières plastiques ; l’autre, qualifiée de divisée, comporte plusieurs phases comme les matériaux poreux où le fluide interstitiel reste immobile.

Traitée dans certains laboratoires spécialisés (voir « Pour en savoir plus Rayonnement thermique des matériaux semi-transparents »), l’étude de la propagation du rayonnement dans un MST est un problème complexe tant du point de vue physique que mathématique. Si l’on excepte certains matériaux comme les verres et malgré les techniques expérimentales actuellement disponibles [2], [5], les données sur les caractéristiques radiatives sont rares et les conditions de leur obtention mal définies. Quant à la résolution numérique des équations, elle est abordée dans des géométries particulières et avec des hypothèses simplificatrices, portant entre autres sur la diffusion, l’idéal étant que cette dernière soit négligeable.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-b8215


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5. Applications à des isolants et à des feuilles de verre

5.1 Matériaux absorbants et diffusants. Isolants thermiques en fibres minérales

Le transfert d’énergie thermique à travers les isolants s’effectue simultanément par conduction et rayonnement dans deux cas très différents : à température ambiante, pour les isolants légers (masse volumique, environ 10 kg · m– 3) couramment utilisés dans le bâtiment ; à hautes températures, pour des isolants de masses volumiques plus élevées (de 30 à 100 kg · m– 3) indispensables aux applications industrielles.

Le flux surfacique total à travers l’isolant doit rester inférieur à une valeur limite imposée par le cahier des charges, de sorte que :

Le calcul de selon une des méthodes décrites 4 permet de prévoir le comportement thermique de l’isolant en fonction de ses caractéristiques radiatives, compte tenu des paramètres dont elles dépendent : température, composition chimique, morphologie de l’isolant (diamètre des fibres, porosité), etc.

Les résultats présentés dans ce paragraphe se rapportent à l’étude de l’influence des paramètres mentionnés ci‐avant. Ils ont été obtenus en régime stationnaire, soit par l’approximation de Schuster- Schwarzschild [5]...

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